Le vrai sens de l’appel au peuple tunisien du 14 juin 2012 du patriote Mezri Haddad. »
Nul n’est en droit de douter un seul instant des qualités patriotiques de mon ami de 28 ans Mezri Haddad et de son honorabilité. Quand un peuple s’offusque pour une phrase escamotée et tronquée et donc mal interprétée, il doit surtout s’offenser pour avoir trahi lui-même la cause de la patrie tunisienne en faisant des amis de la Qaïda et mercenaires qatariens et saoudiens les maîtres de son destin politique et humain. Je serai le premier à m’ incliner devant ce peuple le jour où il se comportera en tant que peuple digne de son honneur national. Mezri Haddad est un patriote aux mains immaculées, tandis que Ghannouchi, Jébali et leurs sbires ont les mains maculées de sang tunisien portant le stigmate du vitriol avec lequel ils aspergeaient les femmes tunisiennes, nonobstant leur complicité morale et idéologique des crimes contre l’humanité. Vous avez intronisé les ennemis de l’Islam et de la patrie tunisienne vous n’allez pas clouer au pilori un homme dont le seul tort est d’aimer son pays. Il voulait être le Malraux tunisien, mais il a manqué de discernement car il a confondu Ben Ali à De Gaulle. Humaniste et libre-penseur, ce que je suis moi-même, Il a rendu des services inestimables à l’opposition tunisienne, y compris les islamistes patriotes dont je connais quelques uns personnellement. Ne faites pas à Mezri Haddad un procès d’intention qui vous fera regretter l’appel que je relaie aujourd’hui et qui aurait pu être le mien pour ceux qui connaissent mon engagement intellectuel dans ce combat pour la pérennité humaine de notre pays. Vive la Tunisie et vive tous ses enfants dignes de son amour. La Tunisie est amour et mon ami Mezri Haddad, Jalel Brick, moi-même et de nombreux tunisiens sont prêts aujourd’hui à lui donner leur vie. Mourir pour mourir autant mourir debout que de subir le despotisme obscurantiste « des hordes sauvages fanatisées », selon mon ami l’auteur de cet appel et qui est la vraie phrase prononcée en ce jour du 13 janvier 2011. Des propos qu’il avait tenus avec son coeur et l’expression de son désarroi pour son peuple qu’il savait qu’il était en proie au péril islamiste comme il l’avait développé dans son dernier ouvrage sur les dessous de la Révolution tunisienne. La Tunisie ne peut s’offrir le luxe de s’amputer de ses enfants méritants dont mon ami de 28 ans lors de ses premiers pas d’exil en France.