On reconnait un peuple à son esprit de tolérance et à ses capacités de défendre ses valeurs humaines et universelles.Nonobstant l’amour inébranlable pour ses couleurs nationales et la sauvegarde son patrie. Plus un peuple est intolérant et s’érige en censeur moral au nom de sa religion plus il est sujet au despotisme théocratique et au tropisme.
Si la démocratie est incompatible avec le caractère humain et culturel chez certains peuples tel le peuple tunisien c’est dû au fait qu’ils font de leur religion l’alpha et l’oméga de leur vie sur terre. Le mal est en eux, les siècles d’endoctrinement religieux de nature libertcide et totalitaire rendent le terrain infertile à la semence des libertés. C’est une question structurelle et de conjecture. Faire de l’autre, l’occidental ou le sioniste, la cause du mal-être chronique et pathologique de ces peuples, c’est du pur déni. Une névrose hallucinatoire.
C’est faire fi des vraies causes du mal qui sont endogènes et intimement liées à leur système de croyance plus apparenté au bolchévisme qu’à une religion. On a la religion qu’on mérite. Si en Tunisie, une secte, une véritable organisation fasciste, terroriste et mafieuse, règne en maîtresse sur le pays dont elle est en train de solder les actifs en toute impunité au profit des monarchies wahhabites et dévoyer son identité, ses valeurs, ses emblèmes nationaux, les droits de ses femmes et de transformer sa scène en véritables arènes pour la prêche d’une nouvelle religion, c’est que tout cela correspond à la nature bigote et réactionnnaire de ce peuple.Un peuple plus préoccupé par sa résurrection que par les intérêts de sa patrie. Un peuple plus enclin de faire un procès en sorcellerie aux laïcs, comme s’ils avaient commis un acte de haute trahison nationale, que de condamner et de faire dégager ceux comme les islamistes nahdhaouis qui ne manquent pas un jour bafouer, piétiner, trahir et souller l’honneur de la patrie.