Seuls les naïfs et les crédules croient que l’on peut dialoguer avec les ennemis des libertés. »
Imperméables et sourds au dialogue, Ils ne tolèrent pas qu’ils puissent avoir d’autre son de cloche que le leur. Leur son de cloche est comme celui des appels à la prière qui vient troubler le silence des villes et des villages au rythme de 5 fois par jour. Assenant le même message qui se veut d’une vérité absolue. Comment peut-on professer dans un contexte de sacralisation dogmatique de la parole dictée avec une force assourdissante et obstruante pour la pensée humaine qu’elle ne laisse pas filtrer un filet de paroles qui n’ont pas une propriété canonique ? Avec un esprit façonné par une culture monolithique et fermé à tout débat contradictoire jugé hérétique, on serait plus avisé de dialoguer avec le vent du désert. Jamais, un musulman qui croit en la vertu immanente de la pureté de la parole sacrée dont il se prétend dépositaire, à l’instar d ceux qui prêchent la supériorité de l’Islam, ne sera enclin à ouvrir un quelconque débat avec celui qu’il considère comme infidèle et dont l’idée même de dialoguer est avec lui le répugne et le répulse. Et même quand un des leurs, comme le sulfureux et girouette Mourou a feint d’engager un échange avec Youssef Essidik n’a pas échappé à leur courroux pour voir commis l’irréparable. Tout dialogue avec les infidèles est considéré comme une offense à Dieu. Comment peut-on dans un tel contexte du refus dogmatique du dialogue pouvoir justement entreprendre un quelconque dialogue avec ceux dont le seul esprit de dialogue qu’ils connaissent est l’étouffement du dialogue par tous les moyens ? Nombreux sont les pseudos démocrates manquant de discernement, en ayant aucune grille de lecture de l’idéologie extrémiste, qui continuent à prendre les vessies pour les lanternes et prêchent pour le dialogue avec des gens qui font du monologue hermétique leur seule raison d’exister pour toucher leur Graal céleste. Ils vont jusqu’à accuser les esprits avertis et qui appellent à une vigilance extrême, comme c’est mon cas. Contre le péril islamiste, de radicalisme et d’extrémisme. Comme si l’infamie pouvait être combattue avec les chimères de la démocratie.
Le monde a joué à plusieurs reprises sa partition d’ouvrir son cœur à ceux qui sont obsédés par sa destruction. On connaît tous les résultats du dialogue avec le nazisme. Si le monde avait preuve de fermeté et de détermination est-ce que l’aurait connu les camps de la mort et l’extermination des minorités et surtout du peuple juif ? Hitler n’avait jamais fait mystère d ses desseins hégémoniques et génocidaires, c’est le monde dit libre qui avait cru qu’il pouvait le pacifier et le raisonner par le dialogue. Alors qu’il n’avait que mépris et aversion pour le dialogue. La même posture qui caractérise les radicaux musulmans. Or, un extrémiste est par définition est celui qui détient une vérité absolue, il est schizoïde-paranoïde, il ne veut entendre qu’une seule vérité, la sienne et encore il n’est même pas à l’écoute de lui-même. Etant pris dans un tourbillon essentialiste de délires psychotiques et messianiques, la seule issue qu’il connaisse soit l’adhésion aux idées qu’ils professent soit la mort. Muré dans ses certitudes mentales, il ne peut se résoudre à l’idée qu’il ne doit y avoir une autre voix que la sienne qui est d’essence divine. L’extrémiste musulman se sent comme investi d’une mission cosmique et planétaire d’imposer aux quatre coins du monde les dogmes de sa foi contre vents et marées les prophéties de la religion musulmane. C’est un conquérant-colonisateur, qu’il se doit pour le repos de sa propre âme islamiser et ré islamiser le monde. Prosélyte et réfractaire au dialogue, il n’est jamais dans l’échange, d’idées qui va à l’encontre des prescrits de sa foi.
Il a peur de commettre un sacrilège, c’est pourquoi il appelle au meurtre quand il ne le commet pas lui-même le meurtre de tous ceux qui doutent du bien-fondé intellectuel de son raisonnement. Dans ce contexte, on peut toujours rêver d’engager un dialogue avec ceux dont le seul but est, soit de nous soumettre à leur idéal islamique soit nous tuer. Il est tel un pitbull s’acharnant sur sa proie pendant que cette dernière s’amuse à lui faire des bisounours. Le monde a capitulé face au nazisme dans les années 30 en la caressant dans le sens du poil avec l’Holocauste au bout du chemin. On ne combat l’extrémisme qu’avec ses propres armes et jamais celles de la voix de la lâcheté et la démission. On ne traite pas la folie à dose homéopathique, seule une thérapie lourde, est indiquée. Il faut une riposte graduée pour l’éradiquer. L’extrémiste n’a aucun sens des valeurs humaines, ne soyons pas nous-mêmes dupes de notre angélisme qu’il considère lui-même comme non seulement une faiblesse mais comme une apostasie. Il ne peut pas croire aux valeurs de paix et de compréhension mutuelle qui sont contraire à ces dogmes, il est obnubilé par la destruction et anéantissement de tous ceux qui tentent de lui opposer le langage humain. S’il était dans le dialogue, il ne chercherait pas à exterminer ses propres coreligionnaires qui font d’Al Ijtihad leur arme contre le jihad. L’arme de l’intelligence ne peut contenir sa folie meurtrière. On ne neutralise pas un fou en pleine crise de démence en le berçant de bonnes paroles. Seule la camisole chimique est la réponse appropriée dans le cas d’espèce. L’islamiste est un kamikaze-né et un psychopathe, il tue père et mère pour gagner le Lupanar divin. Tout obstacle sur sa route doit être transformé en feu de paille, tel le vrai sens du dialogue chez lui. Il est sur terre pour exterminer et propager sa foi et non pour échanger avec ce qu’il appelle les ennemis de sa religion des paroles vaines, superflues et de surcroît attentatoires à ses dogmes. Notre candeur est sa meilleure alliée.