Rama Yade née Mame Ramatoulaye Yade le 13 décembre 1976 à Dakar au Sénégal, est une femme politique française(…) elle est secrétaire d’État chargée des affaires étrangères et des Droits de l’homme de 2007 à 2009 »-Wikipédia- sous le gouvernement Sarkozy.Rama Yade fût l’invitée du magazine politique « Le monde vu par… » Le dimanche 14ocotbre sur France Ô.
Au cours de l’interview animée par Daniel Picouly à 12h05, plutôt à une heure de grande audience, Rama Yade dénonce le procédé utilisé par le président français actuel François Hollande de rencontrer des dictateurs à huit clos. Ou pour reprendre l’expression la plus utilisée par les médias français, Rama Yade dénonce le fait que François Hollande « reçoive les Dictateurs discrètement ». Elle met donc en exergue l’idée que cette façon de faire les choses en catimini, empêche de savoir ce qui a été dit. Entre le dictateur et François Hollande. Bien vu.
Pour rappel, Monsieur Hollande a reçu à l’Elysée le 23 juillet Hamed Ben Issa Al Khalifa, Ali Bongo président du Gabon le 05 juillet, le président héritier d’Abou Dhabi le 11 juillet, Abdallah II de Jordanie le 03 juillet le roi du Bahreïn Hamad Ben Issa al-Khalifa, le premier ministre du Qatar le 07 juin, le roi du Maroc Mohammed VI le 24 mai, le fils du roi Abdallah d’Arabie Saoudite le 11juin et le dernier en date, le président Azerbaïdjanais Ilham Aliev le 18 septembre pour une entrevue d’une demi-heure.
Madame Rama Yade n’est pas la seule à dénoncer le côté, visite officieuse, faite en toute discrétion. Elle dénonce donc ce qui pourrait être appelé un vice de forme, puisque ces dits dictateurs sont reçus sans grande annonce faite par leur hôte de l’Elysée, mais légitime l’action. Oui car elle-même, témoigne-t-elle de vive voix, était amenée dans l’exercice de ses fonctions de secrétaire d’Etat des Droits de L’homme à rencontrer des dictateurs « à longueur de journée ».
Et elle enchaîne sur le fait qu’elle ne se soit pas sentie salie en exerçant ces missions.
Pourtant c’est bien elle qui au cours de la visite de Sarkozy ici en Tunisie, a refusé de serrer la pince au président déchu Ben ali. Elle avait alors estimé que le fait seul de devoir saluer le dictateur Ben ali est contraire à ses convictions. Dans ce contexte difficile d’imaginer Rama yade en pleine croisades pour faire valoir ce peu les droits de l’hommes à la rencontre de dictateurs « à longueur de journée ».Par contre elle a été fortiche pour faire faux bond à l’association tunisienne des femmes démocrates en annulant la rencontre, invoquant un souci d’agenda.
Madame Rama Yade chapeau bas, c’est sûr il s’agit toujours d’une question de timing !