A chacun son guide, l’Allemagne nazie avait eu le sien en la personne de l’exterminateur Führer A. Hitler, la Tunisie islamiste a le sien en la personne du chef milicien wahhabite Rached Ghannouchi, de son vrai nom Ferid Khriji.A.Hitler qui se voulait le nouveau messie germanique en voulant créer une nouvelle religion paganiste s’est servi des Jeux Olympiques de Berlin 1936 pour se refaire une virginité de façade grâce à la complicité bienveillante des barons du Comité International Olympique, véritable gouvernement mondial du Sport d’essence raciste et colonialiste.
En effet, cette instance autoproclamée qui semble avoir inspiré l’ I.S.I.E. a attribué en toute connaissance de cause l’organisation des J.O. de 1936 à l’Allemagne nazie en faisant fi des appels au boycott des mouvements des droits de l’homme et le climat délétère et nauséabond régnant en Allemagne avec son point d’orgue les Lois Raciales de Nuremberg de 1935 basées sur la pureté du sang aryen et l’exclusion de tous les non-aryens ou supposés tels de la nationalité allemande: n’est allemand que celui qui est aryen et comme ne cesse de le proclamer l’agent tunisien du terrorisme djihadiste l’illuminé R. Ghannouchi: n’est tunisien que celui qui est islamiste et non musulman.
Lui-même se prétend avant tout islamiste avant d’être tunisien. Que l’on soit nazi ou islamiste, indépendamment de la collusion historique et avérée entre les deux, les idéologies extrémistes sont frappées du même syndrome: la haine de l’autre, la pureté du sang ou de la foi, les délires cosmiques, l’ethnocentrisme, la mégalomanie, le complexe de supériorité, l’exclusion, l’extermination, la purification raciale ou culturelle etc… Le terroriste non repenti Ghannouchi [Rachid ou Rached de morched, le guide en arabe] remis en selle grâce à la Révolution atypique tunisienne, semble suivre le sillage d’Adolf Hitler qui lui même est passé par l’action terroriste clandestine avant de confisquer « démocratiquement » et définitivement le pouvoir en Allemagne en 1933 après avoir obtenu les pleins pouvoirs du Reichstag et décrétant ainsi le N.S.D.A.P comme le seul parti unique pour entamer la Renaissance [ennahdha en arabe] de la nouvelle Allemagne en condamnant les autres partis politiques à la disparition. Renaissance du Reich l’équivalent allemand du Califat, restauration, résurgence, exaltation de l’âme germanique ou islamique, autant de concepts qui sèment le trouble quant à l’identité organique entre les idéologies nazies et islamistes.
Et c’est en toute logique idéologique et antisémite que les fondateurs en 1928 de la Confrérie des Frères Musulmans avec comme objectif majeur la Renaissance islamique et le rétablissement du Califat, le Reich, aboli par Kamal Atatürk en 1918, s’étaient ralliés aux nazis en 1939-45. En tant que créature des Frères musulmans, R. Ghannouchi ne saurait renier ses attaches idéologiques et cultuelles en adhérant à des valeurs telles que la démocratie ou la laïcité, cette ennemie jurée des Frères Musulmans, considérées comme des sacrilèges par son mode de pensée mystico-mafieux-politique. De la clandestinité, il se trouve projeté sous les feux des projecteurs, en attendant sa réhabilitation définitive par la Justice tunisienne aux ordres de sa secte, il a été absous le 23 octobre 2011 de tous ses crimes passés par l’électorat populaire fruste, miséreux, tendance fanatique et opportuniste comme A. Hitler lors de sa prise de pouvoir progressive pendant la période 1928-1935. R. Ghannouchi apparaît aujourd’hui comme le vrai pilote et architecte de l’édification de la nouvelle Tunisie laquelle, contrairement à la nouvelle Allemagne qui se voulait maîtresse du monde, sera un dominion wahhabite. Quoi qu’il en soit, il suit scrupuleusement la feuille de route que lui fixent ses mentors et maîtres qui composent le Triumvirat américano-wahhabo-sioniste.
A la différence du Führer nazi non-assujetti aux pouvoirs extérieurs, R. Ghannouchi tout en vouant un véritable culte à l’homme adulé par ses maîtres à penser qoutbiste, est surtout un pion zélé sur l’échiquier de la Pax Americana et sa politique d’émiettement des pays arabes. Sa servilité contraste avec sa soif du pouvoir et ses délires mégalomaniaques. Sachant qu’il n’a pas l’envergure intellectuelle, ni les moyens de ses ambitions politiques cosmiques, il se veut un Führer de l’assujettissement et de la soumission. Ses donneurs d’ordre lui font endosser les habits de Super Président de la Tunisie, une sorte de superintendant de la nouvelle réserve islamique en cours de création en Tunisie. Ainsi, ils lui offrent l’occasion rêvée de flatter son égo surdimensionné qui lui permet de savourer religieusement son triomphalisme sur la scène politique tunisienne grâce à la grotesque mise en scène électorale du 23 octobre 2011. Les américains ont très habilement manœuvré pour faire en sorte que la secte terroriste soit le vainqueur du scrutin de la mise à mort de la démocratie en Tunisie. Un homme comme R.Ghannouchi, à supposer qu’il en ait les attributs, était prêt à plonger la Tunisie dans un bain de sang depuis les années 70 pour satisfaire ses appétits gargantuesques du pouvoir, maintenant que les Américains l’ont couronné Premier Grand Emir de la Principauté islamique de Tunisie, il va enfin vivre ses délires fantasmagoriques hitlériens. Mais tout en restant dans l’ombre du pouvoir officiel puisqu’il est lui-même le détenteur du vrai pouvoir.
Maître absolu du pays, il bénéficie de tous les égards dignes de son rang et de son prestige. Un prestige de pitbull. Immunité diplomatique lors de ses nombreux déplacements à l’étranger. Garde rapprochée. Voiture officielle blindée. Bureau ministériel au Ministère des Affaires étrangères tunisien confié à la bonne garde de son gendre tuniso-qatari, équipé des moyens de communication les plus perfectionnés relié par une ligne téléphonique avec le Département d’Etat. Outre un salaire présidentiel et tous frais pris en charge par le petit contribuable tunisien saigné à blanc par Ben Ali et que sa secte mafieuse et félonne est en train de saigner à mort. Lui qui a connu les lumières blafardes des geôles de Bourguiba, est désormais sous les ors princiers de la nouvelle Principauté de Tunisie. Se voulant le nouveau Führer dans le sens de Guide de la principauté tunisienne il demeure en arrière-plan du spectacle pathétique et antirépublicain joué par sa Troïka dont il est tout naturellement le vrai chef.
A n’en pas douter R. Ghannouchi vit ses fantasmes hitlériens et les médias étrangers comme la classe politique occidentale, sauf l’allemande et la canadienne, ne sont pas en reste pour l’encenser et le couvrir de toutes les vertus. Comme si son passé terroriste, ses fréquentations criminelles n’avaient jamais existé. Devenu fréquentable au point qu’il était reçu au Forum de Davos de 2011 comme un grand de ce monde. Lui aux velléités terroristes jamais éteintes dans la mesure où il n’a jamais fait acte de contrition. Par la magie de la Pax Americana qui vise à recycler les agents du terrorisme jihadiste, R. Ghanouchi apparaît comme un apôtre de la paix et la sécurité dans le monde, comme si A. Hitler s’était vu décerner le Prix Nobel de la Paix. Certains n’hésitent pas de voir en lui un bon patriote, alors qu’il a une forte aversion pour la patrie dont il veut supprimer le drapeau et l’hymne national. Son discours d’apparat au fort accent hitlérien et raciste ne relève pas du folklore, il est fidèle à l’idéologie islamiste belliciste, coloniale, cosmique et terroriste [ses appels à la Guerre Sainte et la libération des territoires palestiniens], ses propos inquiétants sur sa conception idéologique de la citoyenneté tunisienne ouvertement racistes et attentatoires à la souveraineté nationale.
A. Hitler n’a pas lésiné sur les moyens pour apparaître aux yeux du monde entier comme étant un homme soucieux de paix en transformant la scène olympique en une véritable opération de marketing politique dupant et abusant de la crédulité et la naïveté des dignitaires de l’olympisme qui lui ont octroyé l’organisation de l’ Olympiade de Berlin, lui permettant ainsi de gagner les faveurs et les sympathies de l’opinion publique mondiale grâce à cette récompense.
Rachid Ghannouchi, qui est loin d’avoir les talents oratoires du Führer et son art consommé de la rhétorique et ses talents d’exalter l’âme germanique et d’haranguer les foules et de provoquer en elles cet état d’extase orgasmique, a su profiter de ce nouveau théâtre démocratique tunisien pour devenir l’acteur principal de sa pièce, purifié de tous ses crimes passés, donnant l’impression qu’il est devenu un homme fréquentable à l’écoute des préoccupations de son peuple et qu’il pourrait constituer une alternative crédible à l’ancien despote déchu. Ce processus irresponsable et dangereux de réhabilitation a été déclenché dès 2006 par A.N. Chabbi et Moncef Marzouki, aussi mégalomaniaques qu’aveuglés par la soif du pouvoir que le Führer en herbe tunisien, dans le cadre d’un pacte national. Une sorte de front commun de bric et de broc contre Ben Ali. L’opposition tunisienne d’opérette qui a échoué lamentablement dans son combat contre Ben Ali, victime de son incurie politique et intellectuelle, a contribué indirectement voire directement au sacre hitlérien de R. Ghannouchi. Il est devenu incontestablement la figure de proue de la Tunisie post-Ben Ali comme le fut le Führer au lendemain de 1928 jusqu’à sa conquête finale du pouvoir en 1933. En Tunisie, on déroule le tapis rouge aux pieds d’un jihadiste à la conscience torturée par le vitriol des femmes tunisiennes et les victimes des attentats terroristes de 1987 et 1991, on recense au moins une dizaine d’attentats attribués à son organisation criminelle, à l’instar de celui déroulé par les barons réactionnaires de l’Olympisme coubertinien. De par leur autisme et lâcheté, ils se sont inclinés devant la figure la plus hideuse et la plus monstrueuse de l’histoire universelle en lui offrant une vitrine pour impressionner le monde par les réalisations du IIIème Reich, en gavant le monde de tableaux idylliques, alors que ces Jeux étaient annonciateurs de la Shoah et préludes du plus grand stade au monde, celui de la vision cosmique nazie comparable à celle des islamistes. En dépit des signes avant-coureurs qui avaient précédé ces jeux et les mises en garde des organisations des droits de l’homme, Hitler avait su exploiter cette aubaine olympique pour en faire un hymne à la gloire de la Renaissance allemande. Rachid Ghannouchi, en utilisant de surcroît les mêmes méthodes d’exaltation et de rédemption de l’esprit jihadiste et sacrificiel en sommeil chez ses partisans, n’hésite pas d’ailleurs comme lui à enchanter ses meetings par une orchestration musicale, faisant preuve d’une habileté diabolique et pernicieuse impressionnante.
En effet, il se met au-dessus de la mêlée en dégageant une impression d’apaisement et de sérénité qui tranche avec les agitations et les troubles ambiants. Policé, civilisé, adoptant une posture, qui est surtout une imposture, républicaine et démocratique. Il est comme Hitler dans les années 30 dans une phase de conquête de pouvoir absolu qui nécessite une communication politique de circonstance, sans fausse note qui se veut rassurante mais qui est en réalité une manœuvre dilatoire, cherchant à gagner l’adhésion de l’opinion publique à sa personne, comme Hitler a su le faire avec le C.I.O. pour les résultats apocalyptiques qu’on connaît. Espérons que les citoyens-patriotes tunisiens en se prémunissant contre la rhétorique perverse et venimeuse de ce terroriste jamais repenti ne fassent pas de leur théâtre démocratique un théâtre de tragédie grecque dont ils seront les premières victimes. La barbarie islamiste a un visage celui de R. Ghannouchi et consorts y compris ses affidés de la Troïka, la barbarie nazie avait un visage celui d’A. Hitler. Il appartient aux tunisiens de ne pas faire de leur futur scrutin non seulement le dernier de leur histoire mais également qu’il ne devienne pas demain synonyme de destin parallèle entre le minotaure tunisien et la figure de l’abjection humaine que fut le Führer nazi. Il n’y a rien de paradoxal à ce que la parenté idéologique de ces deux Guides Illuminés comme les appellent leurs partisans respectifs, soit tellement proche et troublante qu’au point qu’on retrouve dans leurs discours respectifs les mêmes thématiques, celles de la renaissance, la glorification de la mémoire historique quand bien même elle serait apocryphe et insensée, l’exaltation de l’orgueil du sentiment d’appartenance à un groupe ethnique ou à un système de croyance religieuse, l’esprit de combat fécondant une nation puissante ou une oumma fondés sur la même vision messianique et eschatologique, le culte de la pureté de la race et de la foi avec des sociétés débarrassées de ses juifs et de tous ceux qui n’entrent pas dans leurs moules idéologiques, louant et béatifiant l’âme aryenne d’un coté et l’âme islamique d’un autre, prêchant un retour aux vertus morales qui étaient la clé de voûte de leurs grandeurs passées et dont le rétablissement serait la seule voie possible pour faire revivre le mythe de leurs arches perdus, réduisant la femme au seul rôle de pourvoyeuse de valeureux guerriers au service de leurs causes idéologiques etc. Le monde ne pouvait affirmer à l’époque qu’il ne voyait pas arriver le péril nazi et pourtant il avait feint d’ignorer sa nocivité alors que les coups de tonnerre grondaient dans le ciel allemand depuis 1923, les Tunisiens sauraient-ils se comporter aujourd’hui ou alors passer outre les leçons du passé alors qu’ils ont été victimes des dérives meurtrières de R. Ghannouchi et de certains membres du gouvernement provisoire actuel, dont le Chef est considéré comme terroriste par les autorités allemandes ? Un clin d’œil du destin et ironie du sort ?
En conclusion: la même cécité et la même compréhension bienveillante dont avaient fait preuve les dignitaires olympiques en octroyant en 1932 l’organisation des J.O. aux Nazis au mépris de la Charte Olympique semblent aussi caractériser le sacre démocratique du social-islamisme. J’écrivais moi- même en 1986 dans ma propre thèse de doctorat sur cette question de complicité bienveillante à l’égard d’A. Hitler et qui est encore d’actualité en ce qui concerne R. Ghannouchi: « Il était vraiment difficile aux chantres du sport pur [comme au ministre qui a octroyé un visa de parti politique à la secte schismatique et au passé terroriste d’ennahdha], d’ignorer les propos d’A Hitler qui qualifiaient les Juifs [nos frères humains] en 1933 d’être pires que le choléra, la tuberculose, la syphilis, pires que les hordes sauvages des kalmouks, pires que l’invasion des sauterelles, les gaz asphyxiants…Mais de tels propos n’ont ému personne alors qu’ils étaient synonymes de racisme, de l’apologie de la haine raciale et de l’antisémitisme, de rejets de la culture libre et de la mise à mort de l’intelligence, érigeant l’intolérance envers les minorités et les opposants en dogme politique… » Il suffirait de remplacer le dogme politique par le dogme religieux mais à connotation islamique.