Qui mieux que le tunisien Rached Ghannouchi est l’archétype de l’homo wahhabitus ? Une espèce de personnage qui prolifère dans les sociétés islamisées nouvellement conquises par le wahhabisme.Ce phénomène de nature politico-religieuse n’épargne plus aucune aire géographique. De l’Indonésie, en passant par la Malaisie jusqu’aux ghettos musulmans des villes européennes favélas brésiliennes, connaissant son point d’orgue avec les sociétés musulmanes depuis les Révolutions du Printemps arabe qu’on devrait plutôt appeler les Révolutions du Printemps wahhabite. Rarement les sociétés humaines n’ont connu dans leur histoire une telle invasion prosélyte accompagnée par un exhibitionnisme vestimentaire uniforme et sombre chez les femmes et le port de barbe et de jelabas afghans chez les hommes arborant les mêmes couleurs que celles des miliciens fascistes surnommés les Chemises Brunes. Le wahhabisme s’apparente dans sa conception de l’organisation politique de l’Etat beaucoup plus du modèle théocratique de Mussolini que du nazisme hitlérien qui voulait créer sa propre religion de nature païenne dont il était le messie. Que ce soit le fascisme mussolinien, le nazisme hitlérien et le wahhabisme, les trois idéologies convergentes vers le même but régir tous les aspects de la vie de leurs sujets. Endoctrinant, opprimant, réprimant et conditionnant à outrance leurs disciples, ne leur laissant aucune marge de manœuvre dans le choix de la construction de leur identité propre. Ainsi, toute la culture politique wahhabite, à supposer qu’il y en ait une, s’articule autour des élucubrations et spéculations théologiques érigeant les dogmes en véritable censure politique et morale pour interdire toute forme de débat contradictoire. Rendant la critique comme attentatoire au sacré. Il est de plus en plus fréquent dans les sociétés wahhabisées ou en voie de le devenir come la Tunisie, la Libye et l’Egypte, que les agents wahhabites locaux usent des méthodes mystificatrices et ésotériques où le message politique a la teneur de témoignage de psychose hallucinatoire comme il en ressort des propos tenus par l’ancien terroriste tunisien Rached Ghannouchi qui pour séduire l’électorat en Tunisie lui a distillé un récit qui est surtout symptomatique d’un état de trouble mental. Ainsi, lui relate-t-il sa conversion au wahhabisme comme s’il avait reçu une illumination divine. Selon son récit délirant, il aurait eu une vision pendant son sommeil lui faisant comprendre que l’islam de ses parents n’était pas le vrai islam. Il a été jusqu’ à pousser ses délires mystiques en proclamant ses affinités messianiques et affectives avec Dieu en se faisant passer pour son chéri, Habib en arabe, s’affublant du titre d’Habib Allah ?
Quand un sujet cherche à donner du non-sens au sens, c’est symptomatique de graves troubles psychotique comme l’enseignent tous les manuels de psychiatrie. Les Tunisiens qui adhérent à son discours hallucinant et ésotérique sont certainement atteints des mêmes troubles que lui ce qui ne fait que confirmer le rapport de l’OMS sur l’état de santé mentale des tunisiens dont 50% souffrent de troubles mentaux. Il est connu qu’il y a une corrélation très forte entre le bigotisme et les troubles psychopathologiques dans les sociétés humaines. Plus les peuples surconsomment la religion et s’adonnent à l’adoration de leur divinité pour compenser leur misère sociale, psycho-affective et leur état de déficience intellectuelle, moins ils sont enclins d’agir sur le cours de leur vie et d’en assurer le contrôle et incapables de discernement et par conséquent seuls les traitements à base de psychotropes sont fortement recommandés. C’est pourquoi dans les sociétés gangrenées par l’islamisme wahhabite que l’on peut assimiler à un fléau social néfaste pour la santé mentale des populations, les sujets sont uniformisés et à la volonté annihilée, n’existent pas par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Le groupe est le moteur de leur vie qui tourne autour d’un seul axe: l’obéissance aux préceptes de la religion. En dehors de cela, point de salut. Tous les actes de la vie quotidienne sont régis par la seule règle de l’interdit. Seule norme sociale en vigueur. La particularité de cette norme est qu’elle permet au sujet-sectateur en porte-à-faux avec la norme de se soustraire de sa responsabilité en s’en remettant à la seule volonté de Dieu. Le sectarisme wahhabite, présente la particularité comme toute organisation sectaire de créer des mécanismes de déresponsabilisation juridiques et mentaux puisque l’individu est considéré comme immature et infantilisé dont il y a lieu de s’inquiéter quant à son état de délabrement psychique. Elles vivent dans un état d’animalité pathogène, guidées par leurs seules pulsions sexuelles avec un rapport fusionnel avec Dieu. C’est leur alpha et l’oméga. Quand les fidèles l’implorent et l’évoquent ils sont comme saisis d’une sorte de transe orgasmique. Leurs corps est comme traversés par une décharge électrique. Ayant tellement peur que leur attention et leur regard ne soient détournés par un autre objet de désir que pour ne pas céder à la tentation pulsionnelle ils préfèrent voiler leurs femmes. Cette chose qu’ils doivent cacher pour ne les perturber dans leur relation affective exclusive avec dieu.
Dans leur inconscient la femme est perçue comme le suppôt du diable son incarnation et qu’elle est susceptible de polluer leurs relations avec Dieu. Sachant que lui-même interdit à ses adorateurs de n’avoir d’yeux et d’oreilles que pour lui. C’est pourquoi la chanson d’amour et la peinture sont illicites. Tout ce qui a trait à la culture, à l’esthétisme et l’art sont bannis de la société wahhabisée. Ces fidèles à l’esprit tellement enfumé par l’endoctrinement religieux que leur imaginaire est anéanti. Ils sont comme des objets dépourvus d’âme et d’intelligence. Ils sont tels ces Waffen-SS nazis que leurs aïeux avaient rejoint les rangs dans les années 39-45, qui font don de leurs êtres, corps et esprit à une autorité tutélaire qui devient leur femme, leur père, mère, guide, amant, maître-esclavagiste, tortionnaire, maître à penser, n’ayant plus une existence en propre, rien que lui, par lui, en lui et pour lui. Tout lui est dû, tout lui revient de droit. L’acte sexuel est dénué de tout sentiment amoureux. Il lui est dédié. Les enfants qui naissent sont sa bénédiction et son œuvre comme s’il en était le géniteur. Dès qu’ils commencent à brailler, on commence déjà à les purifier du mal qui est en eux et les élever dans le seul et unique amour de Dieu. On voile les fillettes dès leur premiers pas dans la vie de peur qu’elles ne tentent le diable en sommeil chez les mâles. Il est fréquent que les tribunaux appliquant la loi canon de la charia n’hésitent pas à exonérer le sujet wahhabisé et pas seulement comme cela s’était produit récemment en Turquie de toute responsabilité pénale dans les affaires de viol y compris sur mineure et de condamner au retour la victime dont le seul crime serait d’avoir excité le diable qui sommeille en son bourreau. Ni responsabilisation, ni culpabilisation, ni conscience de soi, ni libre-choix, ni citoyenneté avec un surmoi rigidifié et anxiogène. Vivant avec une peur permanente et angoissante de transgression des normes sociales qui sont souvent édictées par l’ordre religieux lui-même. On existe rarement pour soi mais surtout par rapport à son groupe d’appartenance. Rétorsion, auto-censure et censure semblent être les seuls facteurs déterminants de la personnalité psychique trouble et asociale du sujet wahhabisé. Jamais un sujet évoluant dans un milieu qu’il s’imagine purifié de toutes les influences extérieures, c’est-à-dire occidentalisées quand bien même elles sont universelles, ne se remet pas en cause. Pour lui, son modèle de société ne peut qu’être infaillible et parfait parce qu’il est d’inspiration divine.
Ainsi, selon les propos du Dr Noura Al-Suwaiyan directrice du programme de la sécurité familiale de l’hôpital de la garde nationale: « en Arabie saoudite les adultes sont incapables de traiter le problème parce qu’ils veulent croire à l’idée imaginaire selon laquelle nous serions la société la plus pure du monde ». Un puritanisme pathologique aux effets néfastes sur l’intégrité psychique et physique des enfants. Au point qu’il y a beaucoup plus de cas avérés de violence sexuelle faite aux enfants en Arabie Saoudite qu’aux E.U. Ce fléau frappe aujourd’hui un enfant saoudien sur 4. Un chiffre qui en dit long sur l’état sur la corrélation entre la société wahhabisée et la perversion morale. Mais il n’y pas que cette forme de violence qui peut nous révéler la face immorale et attentatoire à la dignité humaine de cette société que les islamistes tunisiens veulent imposer par tout moyen à leurs compatriotes. Il y a celle aussi de la violence faite aux femmes dont plus de 500 femmes saoudiennes sont acculées chaque année au suicide. Un qui est certainement loi de la réalité. Le puritanisme au lieu de pacifier les caractères des sujets, les rend agressifs et violents dû au certainement à leur état de troubles névrotiques permanents et leurs frustrations anxiolytiques. A défaut de procurer du bien-être à ses sujets, le modèle sociétal et moral wahhabite génère des comportements schizoïdes et paranoïdes, à savoir : une hypertrophie du moi avec un ego surdimensionné; psychorigidité et incapacité de se remettre en question; méfiance et suspicion et la fausseté du jugement, il veut toujours avoir raison que seule son interprétation des choses souvent fantaisiste et erronée doit avoir une force de vérité. Cherchant bien souvent à l’imposer de manière tyrannique et violente. Au lieu de libérer les hommes, il les castre et les aliène et crée en eux un état de confusion mentale les rendant incapables de discernement et de faire par eux-mêmes et par eux-mêmes les choix nécessaires quant à leur prise en main de leur propre existence. Un modèle des plus liberticides et confusionnels où les frontières entre les sphères se confondent où les sens, les ressentis et les sentiments se diluent dans les effluves enivrantes de l’ordre moral habillé de mysticisme sectaire fondé sur l’interdit affublé de caractère divin. Le sujet wahhabisé est pris en tenailles entre le licite et l’illicite qui délimite son champ de pensée et son champ d’action. Aucune autre alternative réfléchie, conçue et entreprise ne peut être tolérée. Chez les culs-bénis wahhabites, la raison fait office de passion.
C’est pourquoi Averroès, Avicennes, Al-Farabi et bien d’autres savants rationalistes musulmans héritiers de la pensée philosophique grecque étaient jugés comme hérétiques par l’orthodoxie musulmane inspirée par l’école de pensée théologique Acharite hostile au libre-arbitre et favorable à la prédestination. Quand ils pensent sexualité, ils se mettent à brider leurs femmes niant leur identité sexuelle et leur humanité malédiction divine. Le voile islamique ne peut qu’être le symbole de leur sexualité refoulée et tourmentée. Leur obsession du voile qui est le reflet du voile de leur sexualité en dit long sur leur profond mal-être les rendant irréceptifs à leur environnement humain. Comme si le fait de ne pas voiler leurs femmes apparaît comme castrateur de leur virilité mise au service de Dieu. Chaque musulman a l’obligation de contribuer à l’accroissement démographique de l’islam d’une part et d’autre part, le fait de voiler leurs femmes du pied jusqu’à la tête leur donne une forme phallique symbole de l’islamisme triomphant et viril. Statistiquement, les sociétés qui assument le mieux leurs conditions humaines sont celles qui sont les plus productives intellectuellement et scientifiquement et réciproquement. Depuis une trentaine d’années et la wahhabisation galopante des esprits, les sociétés islamisées gagnées par le fanatisme castrateur s’avèrent être les premières productrices d’actes de violence religieuse. La relation entre le bigotisme et le terrorisme ne relève pas de l’utopie. Depuis toujours, là où la religion domine la vie des gens, prospère le fanatisme religieux vecteur de violence terroriste. Au point que l’humanisme est assimilé à une apostasie parce qu’il est contraire aux dogmes de la foi islamique.
Ben Laden, nourri de la même sève idéologique que le petit illuminé tunisien et Grand Emir de l’Emirat naissant tunisien, était mystico-bigot, le moine fou Raspoutine l’était aussi. Tous les deux se voulaient dieu, le messie et le vengeur à la fois ils tuaient les hommes pour sauver Dieu qu’ils croyaient éternellement menacés par les hommes. Atteints comme Behring Breivik l’auteur des attentats en Norvège de schizophrénie paranoïde. Peux-t-on en conclure pour autant que les sociétés islamisées renferment le plus de cas de schizophrènes avec tous les risques de débordement de violence que cela implique ? On ne saurait l’affirmer avec certitude mais la vigilance s’impose.