Sans nul leurre,
Quand viendra l’heure,
Nous aurons l’honneur,
De braver ce mal qui est le leur,
Pour essuyer les pleures,
Infligés aux rameurs,
En perdition dans le labeur,
Après l’accumulation des erreurs,
D’une bande venue d’ailleurs,
Voulant imposer ses bailleurs,
Au peuple stoppant avec honneur,
Le traître derrière le criminel coureur.Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Tu es fleur,
Tu es douceur,
Tu loges toujours dans les profondeurs,
Au fond du cœur,
A l’abri des rancœurs,
De qui ignore la portée des chœurs,
Citées par les sauveurs,
Redonnant de l’espoir en lueurs,
En déjouant les comploteurs,
Dont le calcul réducteur,
Refuse de laisser place au prometteur,
Annoncé à l’humanité en sauveur,
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Nous voici donc à l’heure,
Où ‘hypocrisie de tous ces malfaiteurs,
Sera portée aux connaisseurs,
Pour en détricoter avec rigueur,
Ce que tissèrent les tueurs,
Au sein d’instances réservées aux décideurs,
S’y baladant en violeurs,
Des droits des peuples dont ils se font ravageurs,
Il est temps de démasquer les meneurs,
Qui tout en violant les valeurs,
Osent dire en être protrecteurs,
Et aux autres ils s’en considèrent donneurs.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Sous l’égide d’une ONU légitimateur,
De l’agression des peuples vous êtes prometteurs,
Au sionisme dont vous êtes le grand pourvoyeur.
En vous imposant à tous en envahisseurs,
Pour ériger votre nouveau modèle colonisateur,
Vous négligez qui s’imposera à vous en pollueur,
Pour avoir pris de court la bande de trafiqueurs,
Qui jouait de tout sans nulle pudeur.
Comment oublier ce que fut emporté de meilleur,
Par qui a dit non au nouvel ordre mondial déstabilisateur,
Refusant d’en être dans son pays un fidèle serviteur,
Echappant à vos complot neutralisateur,
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Se croyant capable d’être de tout dépouilleurs,
Et même de nos luttes ils se veulent manipulateurs.
Ils se veulent de tout, confisqueurs,
Pour nous empêcher de dénoncer leur perdition de valeurs,
Ils persistent à nous imposer leur mercenariat en mitrailleur,
Empêchant le dialogue du peuple avec les supérieurs,
Qui continuent à voir les masses en inférieurs,
En dépit de ce qu’ils ont essuyé comme déshonneur,
Infligé par qui l’on avait pris à tort pour bricoleur,
Qui s’est imposé à eux en instituteur,
Quand dans leur complexe de supérieur,
Ils l’ont placé par accident au milieu de leur monde de fraudeurs.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Chassons donc tous ces voleurs,
Qui persistent dans leur ton antérieur,
Ne prenant garde aux conséquences postérieures,
D’un scandale ayant secoué toutes les instances supérieures,
D’une alliance Atlantique secouée en profondeur,
Mettant en évidence le piège d’un oligarche destructeur,
Héritage d’une époque des terreurs,
Au cours de laquelle on s’imposa en sauveur,
Pour s’installer ensuite en protecteur,
Imposant un libéralisme aliénateur
Pour maintenir le continent en teneur,
En faisant pilier d’un machiavélisme fédérateur.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Bien qu’ils soient de l’humain le destructeur,
Ils osent encore s’ériger en orienteurs,
Et induire les peuples en erreur,
En faisant de nous les copieurs,
D’un modèle n’ayant nulle teneur,
Menant droit à la perdition des valeurs.
Ce monde qui se veut des leçons donneur,
Pour confisquer aux peuples tout sauveur
Fait recourt à la logique du corrupteur,
Réduisant nos dirigeants à un troupeau de suiveurs,
Pour en faire de leurs intérêts les fidèles serviteurs.
Contre une rafale de déshonneur.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Engagés dans les ténèbres des raquetteurs,
De leur pays ils deviennent vendeurs,
Pour exceller dans leur mission de voleur,
Le mercenaire se fait imposer en discriminateur,
Etouffant toute voix des sauveurs,
Dénonçant la logique du nouveau colonisateur,
Tendant ses griffes en dictat planificateur,
Qu’il nous tend tout en se disant moralisateur,
Et de la bonne cause le défenseur,
Alors que de l’univers il se fait le monopolisateur.
Le temps est à présent aux éveilleurs,
Réveillez-vous donc de votre torpeur.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Ecouter la voix des conseilleurs,
N’ayant choisi le milliard pour compteur,
Et sachant ce que sont les vraies valeurs,
Dont vous vous faites au quotidien les violeurs,
Tout en s’en considérant les détenteurs.
Nulle religion n’a décrété que l’humanité est aux vendeurs,
Que tout ceux qui veulent en être acheteurs,
Se rappellent de ce qui est reporté par les vrais prieurs,
N’ayant oublié ce que Dieu nous est annonceur,
Dans tous ses livres éclaireurs,
Ignorés des fous décideurs,
Qui se font du diable appeleurs.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Messieurs osent se faire ensuite intimidateurs
Pour taire le dénonciateur,
D’une politique d’envahisseurs,
Importée d’ici et d’ailleurs,
Pour se faire du pays des possesseurs?
Messieurs les désinformateurs,
Vous protégez les violeurs,
Sous prétextes de non respect des mœurs,
Pour que le peuple se meure?
Messieurs les pseuo moralisateurs,
C’est le temps de s’exprimer sans lenteur,
Pour épargner la patrie des griffes du fureur,
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Malgré vous et tous vos souteneurs,
Le temps est à la remise des compteurs,
Et sans plus tarder, bien à l’heure,
Pour chasser tous ces bons parleurs,
S’étant présenté en réformateurs,
Et de la bonne foi les prêcheurs,
Pour induire en erreur,
Les masses d’électeurs,
Se voyant laboureurs,
Pour se lancer de bon pied vers un avenir prometteur,
Au profit d’une Tunisie libéré du dictateur.
Sans se rendre compte qu’ils vont la jeter dans la noirceur.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Sauvons la patrie dont nous sommes transmetteurs,
Aux générations futures méritant le meilleur,
Pour ne trahir les ancêtres protecteurs,
S’étant battus pour en être libérateurs,
En l’arrachant avec courage au colonisateur,
Qui se voulait de nos richesses pilleur.
Notre lutte en silence et honneur,
Sera féconde de fruits toute saveur,
A cueillir bientôt par les meneurs,
De la justice se faisant arracheurs,
Et de la liberté les clameurs,
Pour préserver à la Tunisie toute sa chaleur,
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Ce 23 octobre nous venons en libérateurs,
Pour purifier cette instance supérieure
Souillée par une horde des magouilleurs
Et du rêve tunisien ils se font les briseurs.
A nos martyres nous devons faire honneur,
Tout comme au peuple sorti avec braveur,
Un 14 janvier pour chasser le dictateur.
Soyons au rendez-vous pour être en masse les délogeurs,
De cette bande de traîtres et de calculateurs,
Qui s’accrochent aux postes rémunérateurs,
Sans rien apporter à la nation de prometteur,
Nous devons signifier haut et fort aux successeurs,
Que le peuple revendique pour sa nation sa grandeur.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.
Bravons donc sans nulle peur,
Les ténèbres des ravageurs,
Nous puiserons tous en douceur,
Dans nos rêves de toutes les couleurs,
Et nous exalterons un amour ardeur,
En dégustant à toutes les odeurs,
Attendues avec lenteur,
Dans la sagesse de l’empereur,
Que cacha une douleur,
Empêchant de dévoiler la senteur,
D’une noblesse des temps d’ailleurs,
Par un génie clair voyeur,
Décryptée loin des voyeurs.
Patrie, que je sois ici ou ailleurs,
Je t’aime dans ton malheur,
Je t’aime dans ton bonheur,
Rien n’ôtera ta place dans mon cœur.