Je suis à Victoria square. Mon regard balaye cette immense place en plein cœur de Montréal.La place est occupée non plus par limmense marche de foin et des agriculteurs venus des des campagnes voisines comme il ya quelques siecles déjà mais de gens venus de toute part dans cette très belle place monderne dotée de son préstigieux centre mondial du commerce de Montréal et de la tour de la bourse..
Les gens arrivent en nappe chantant et branlant des slogans.Les enfants sont portes sur les épaules et chantent la liberté.
Des jeunes et des moins jeunes hurlent la famine dans le monde et la pauvreté.
Certains se hissent sur la statue de la reine Victoria dénonçant la guèrre et pronant la paix.
L’oeil tient en entier le ciel de drapeaux et de banderoles flotillant sous un air frisquet.
Nous sommes les 99 pour cent et nous rebaptisons le square en place des peuples.
Certains grattent leur guitare crachant leur colère contre les multinationales qui continuent à faire bon dos à la spéculation et l’appauvrissement des peuples.
D’autres tapent dune main sure sur des tamtam de vrai ou d’occasion appellant au développement durable et a l’abondance de part le monde.
D’autres portent le fameux masque révolutionnaire de Guy Falks pointant les injustices, les bankers et les gangsters internationaux.
Certains se mettent en ronde et dansent l’insoumission rendant le pouvoir au peuple et seulement au peuple. D’autres dressent des tentes pour le squatt de la nuit.
Chacun chante et danse à son rythme une transe unique ou les frontières nont plus de sens et ou les rapaces sont partout identiques.
J’exporte mon regard.
Il est tunisien et clame douloureusement une révolution que l’homme tente d’avachir sinon d’avorter.
Je danse et chante à mon rythme une dictature fraichement accouchée par voie basse tandis que mon coeur tremble encore pour cet accouchement dystocique et laborieux que souffre terriblement le peuple syrien ou encore celui du yemen ou récemment le libyen.
Je n’ai de mot que pour les miens, de rève que tunisien.
Un seul me revient avec insistance et je le hurle comme un soufflé salvateur qui contamine la foule exaltée…: Dégage !