Mohamed Abbou, sorti du néant grâce à la révolution tunisienne, a enfourché une nouvelle fois tel un cavalier fougueux sa mule hideuse de raciste des caniveaux islamistes.Pour exister sur la mauvaise scène politique tunisienne, il la noie avec sa logorrhée coutumière digne de figurer dans les annales des bêtisiers du racisme.
Ses paroles n’ont rien d’innocentes, elles sont surtout l’expression des idées abominables et infâmes qui irriguent sa pensée néo-nazie. Prêcher la haine de l’autre à partir de sa supposée origine régionale, ce n’est pas simplement de l’anti-régionalisme, qui est déjà un délit en soi, c’est avouer clairement et sans ambiguïté son hostilité à l’égard d’un groupe d’individus identifiés sur le critère d’appartenance régionale.
Or, le racisme n’est rien d’autre qu’une attitude, une posture hostile à un individu ou un groupe d’individus pour le seul fait de leur différence physique, ethnique, intellectuelle, résidentielle et géographique.
Cet homme à l’islam chevillé au corps, n’a pas non plus violé les enseignements de sa religion. Il ne déroge pas à la règle sur le fond culturel raciste chez de nombreux musulmans de par le monde. les musulmans Ce n’est pas par hasard si les Etats, ou plutôt les Emirats musulmans n’ont jamais ratifié la Charte Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen ou rechignent à appliquer les conventions internationales de lutte contre le racisme, la traite des êtres humains et toutes les formes de ségrégation basée sur le sexe, la religion et l’origine.
Cet homme qui a fait du racisme son credo politique, n’est pas à son premier coup d’essai, après le triste épisode de la discrimination positive comme s’il avait lui-même un patrimoine génétique aryen, mérite le premier prix à la bourse des valeurs de l’Apartheid racial et régional, est dans sa logique de bon musulman.
Il est avec R. Ghannouchi, l’apôtre des inégalités sociales tel qu’Allah les a crées, la figure de proue, l’archétype du racisme musulman tant occulté et nié.
Des voix ne vont pas manquer de se faire entendre et rappeler avec force et vigueur: non l’islam n’est pas raciste. Oubliant au passage que les gens du Livre sont dotés de statut de Dhimmis, des humains marginalisés et ostracisé. Quant aux autres, l’islam ne leur laisse guère le choix: soit la conversion soit la mort. N’est pas aussi faire preuve de racisme quand on interdit aux musulmanes de se marier à des non-musulmans? comme s’ils étaient des êtres impurs et pestiférés ? Pourquoi les enfants nés de ces unions ne jouissent-ils pas des mêmes droits que ceux de pères musulmans ? Est-ce que le statut humiliant et dégradant dont jouissent les femmes musulmanes, leur relégation sociale et les préjugés coraniques dont elles font l’objet, ne sont pas la preuve irréfutable de l’existence des ferments du racisme dans l’islam. Le sexisme reste la première manifestation du racisme. Mohamed Abbou, n’a enfreint aucune loi déversant son poison haineux sur les sahéliens, jugés comme des colonisateurs de la Tunisie. En tant que juriste, il sait qu’il y a un vide juridique dans le cas d’espèce et qu’il échappe ainsi aux Fourches Caudines de la loi tunisienne.
Lui, le musulman convaincu et activiste, n’a fait que remplacer le mot juif par sahélien. Peu importe que ce dernier soit musulman comme lui, mais rien ne lui interdit de le stigmatiser et le vilipender.
Il n’a commis aucun sacrilège au regard des dogmes de sa foi qui ont fait du rejet et de l’exclusion le motus vivendi du musulman. Quand une religion classe les êtres humains en purs et impurs, et assimile les femmes à des sous-êtres humains, dépourvues de religion et de raison, elle ne peut pas être elle-même un parangon d’égalité entre les hommes indépendamment de leur croyance, leur origine et leur sexe. Le fait même de cette inégalité absolue de droits entre les sexes est la et refuser de les reconnaître comme mariées et de priver leurs enfants de la nationalité de la mère d’abandonner l’islam soit au profit d’une autre religion soit. Ils ne sont pas censés vivre au sein de son Oumma des Croyants.
L’égalité entre les hommes reste une vue de l’esprit et un voeu pieux chez les musulmans. Leur leitmotiv est le hadith qui consiste à réfuter l’existence de toute hiérarchie entre les arabes et les non-arabes n’est qu’une véritable escroquerie intellectuelle, parce qu’il faut qu’ils fassent tous partie de l’Oumma musulmane. Quant à la piété comme critère d’égalité entre les hommes, c’est comme Hitler et son critère de sang aryen.
Ils sont les premiers à se plaindre des préjugés défavorables dont ils sont victimes en Occident. Or, personne ne s’était jamais posé la question: pourquoi cultivent-ils à ce point la manie de la victimisation ? Un simple examen de la géopolitique du racisme et de l’esclavagisme laisse apparaître les pays musulmans en première ligne.
Aujourd’hui, ce souvent les pays musulmans qui sont des sanctuaires racistes, dont la palme revient à l’Arabie Saoudite. Le premier Etat esclavagiste au monde est encore elle. Le premier Etat relégationniste des femmes est toujours ce même pays.
Nul doute que les pays musulmans ne font qu’appliquer rigoureusement les prescrits de leur religion et Mohamed Abdou en tant fondamentaliste musulman, ne fait que donner de la visibilité aux germes du racisme qui fermentent dans le corps musulman.