La justice est un symbole représenté par une balance en parfaite équilibre en gage d’équité et d’impartialité.Elle représente un haut idéal dans la conscience collective qui a foi au bon fondement de son jugement, basé sur la sagesse.
La justice est affaire d’Etat dans la mesure où elle rendue par les juridictions qui une fois saisie tranchent à titre d’exemplarité par la jurisprudence. Les décisions de justice sont aussi rendues pour rendre des comptes à la société. Pour obtenir gain de cause, nous nous en remettons donc à l’autorité judiciaire. Le principe étant de ne pas se rendre justice soi-même.
La légitime défense qui consiste à se rendre justice par soi-même est minutieusement définie pour éviter les débordements. Or, des personnages fabriqués par l’industrie du cinéma-Zorro, Batman, Spiderman etc.- changent en quelque sorte la donne en devenant des héros rendant justice eux-mêmes.
En France par exemple, commence à poindre des groupuscules de mini-justiciers filles et garçon se déplaçant en groupe, agissent pour rendre justice. Ils arpentent les rues de Paris dans un but précis: combattre la pollution lumineuse. Une façon pour eux de contribuer à réduire les coups d’énergie en éteignant les lumières des vitrines des grands et petits magasins de Paris. Ils s’équipent pour se faire, d’un parapluie ou crochet et rabattent la petite languette qui permet d’éteindre les enseignes. Et enfin glissent sous le pas de la porte, un tract d’information sur les économies d’énergie.
Un autre groupe de garçon tous habillés du même tee-shirt avec une étoile sur le dos rendent par eux même ce qu’ils estiment juste. Le droit pour un piéton de traverser le passage clouté sans qu’une voiture s’y trouve. La séquence disponible sur la toile, montre une voiture qui vient tout juste de s’arrêter à un feu en dépassant la limite de démarcation réservée aux voitures, ce qui fait qu’elle se trouve à l’arrêt en plein passage piéton. Ce petit groupe de garçons se déplace alors dans une espèce de mécanique presque burlesque par petit pas décidés, et dans un même mouvement empoigne la voiture qui est un break et la replacent au bon endroit à l’arrière.
Imaginez si ces groupes agissaient en Tunisie, ils en verraient des travers à corriger !