Ils sont 90 000 en France, venus principalement d’Algérie, de Tunisie, du Maroc.Pendant 40 ans ils ont travaillé dur en France, cotisé à la sécu, payé des impôts, pour se retrouver avec une misérable retraite.
La plupart ne rentrent pas au pays.
Beaucoup n’ont pas eu le temps d’apprendre la langue française et ont donc des difficultés avec l’administration française, pour régler leurs papiers.
On les retrouve dans des foyers de travailleurs immigrés. Seuls.
Rarement dans des maisons de retraite: trop cher pour eux.
Où dans des foyers d’urgence.
Où à la rue !
C’est le terrible constat de l’association LES PETITS FRERES DES PAUVRES.
Comment peut-on oublier ceux qui ont construit nos ponts, nos autoroutes, nos HLM, nos hôpitaux, nos voitures ?
La France, le pays des droits de l’homme, est sourde et aveugle, quand cela l’arrange.
Mais, et leurs enfants, me direz-vous, ils ont oublié leur père ?
Eh ! oui.
Comme chez les Gaulois.
Triste constat.