Le 11 octobre 1962 s’ouvrait le concile Vatican II qui a transformé l’image de l’Église et modifié ses relations avec le monde et avec les autres religions. »-texte tiré du site officiel de l’Église catholique-Toujours est-il que la messe dite en directe sur France 2 à partir de l’Eglise de Saint-Pierre-le-vieux, avait pour thème Que croire ? Qui croire, a donné les grandes lignes de la réforme du concile Vatican II.
Trois grandes réformes: la messe désormais en français plutôt qu’en latin, ce qui permet une ouverture à tous. Les Psaumes sont compris par tous.la deuxième réforme est de recentrer la prière autour du Christ et enfin une ouverture au sens figuré comme au sens propre du catholicisme vers le protestantisme.Désormais une porte est ouverte matériellement parlant entre les deux lieux de cultes comme une symbolique d’ouverture des catholiques vers les protestants.
Donc voici une lueur, un espoir, une main tendue pour plus de tolérance. L’histoire nous rappelle tout le sang qui a été versé dans des guerres entre protestants et catholique notamment en Irlande du Nord.
Y a-il lieu d’espérer qu’une porte peut s’entrouvrir pour l’Islam ? Pendant la messe il est appelé à plus de tolérance des autres religions y compris la religion musulmane.
Pourtant dans les masses médias est souvent utilisé le mot « islamisme »terme déjà assez péjoratif.
Avec l’affaire des caricatures de Charlie Hebdo, en montrant telle ou telle star française ou Américaine
Voilée et convertie à l’Islam. Sous couvert de passer une information tout à fait anodine en montrant
Une église que l’ont veut détruire pour la remplacer par une mosquée c’est une façon de pointer du doigt une religion pour la rendre responsable de tous les maux de la société. Dans les médias français on parle de haine de l’étranger comme une idée acceptée par tous. En Amérique Wafa Sultan clame à qui veut bien l’entendre que l’Islam, selon elle, que Dieu nous en préserve, entraîne une dégénérescence mentale. Pourtant une adepte catholique a mis le doigt sur urne question importante au cours de l’émission de la messe du 14 octobre à Strasbourg. Elle ne comprenait pas avant ce qu’elle récitait en latin. Le fait que le texte soit dit en français lui a révélé les textes bibliques.La langue peut être une barrière avant comprendre une religion dans sa pureté. Comprendre, s’ouvrir, lire les textes d’autres religions, pour plus de tolérance, de compassion les uns envers les autres. Et non, stigmatiser, caricaturer, souiller, dénigrer, appeler à la haine de l’étranger telle que présentée dans les médias.
Quand on sait que le prix Nobel de la paix vient tout juste d’être attribué à l’union Européenne le vendredi 12 octobre. Cette même Europe qui attise la haine entre les communautés religieuses.
A l’Europe, cette vieille Europe Alzheimer, il faut toujours un bouc émissaire: hier la haine du juif, aujourd’hui la haine du musulman.
Labidi Nada