Que ceux qui n’aiment pas les répétitions s’en vont.Que ceux qui détestent le zozotement se retirent car je serai et resterai dans la dyslexie de mes mots et je n’ai aucune prétention.
Un appel téléphonique que j’ai eu la connerie de louper me vient du Qatar.
Il est de mon valeureux zozotant et à la bouche fracassée.
Il est de Nabil Habléni encore un blessé.
Il a promis de m’appeler avant d’entrer en salle d’op pour lui lire mes versets exactement ceux que je marmonne à zak ou à mes autres enfants pour qu’ à chaque fois mon DIEU préserve mes consignés.
Ce dernier n’a jamais failli et je ne lui ferai point de procès.
Je ne suis ni dans le blasphème ni dans l’hérésie.
Je suis dans le conjuratoire et la prière pour ce môme à la mâchoire fracassée le 26 février 2011 lorsque sebsi trônait.
Nabil est un garçon rangé qui rentrait tranquille de son boulot au marché.
Il a juste eu la bêtise de prendre le tournant de la rue du Maroc pour passer devant cette foutue ambassade d’Italie enfin son chemin de routine rien d’inapproprié.
Un snipper fébrile tapi dans la pénombre de la nuit guette crapuleusement ce malheureux inconnu pour lui foudroyer sans sommation sa face d’ange le rendant infirme zozotant ne s’alimentant qu’à travers une paille pendant plus d’une année.
J’ai rencontré ce jeune homme au sit-in de @Samir dilou toujours en février.
Il n’y croyait plus.
Un foutu marsoum de sebsi l’excluait à jamais.
Il ne rentrait ni dans la grâce de ceux qui se sont immolés ni de ceux qui étaient tombés dans la révolution.
Raison ou coup de folie ?
Abus de pouvoir ou dichotomie ?
Je hurle Nabil à la constituante à surtout la présidente de la commission madame @yamina zoglami.
Elle était à ses débuts.
A-t-elle bien fait son boulot?
Coup de chance ou utilisation à bon escient du pouvoir mais honnêtement, elle s’ est acquittée fidélement de son devoir.
Jihed mabrouk et Nabil habléni sont immédiatement réhabilités grâce à elle dans le marsoum.
Nabil est le premier à partir au Qatar.
Il y est depuis plus de six ou sept mois et si je fais long ce soir qu’il n’en déplaise à certains c’est pour rappeler que si nous sommes dans cette effervescence torride des politiciens et que si le pays est aussi fragile qu’un hymen violenté, nous ne devons pas nous égarer Nous le peuple de cette belle nation.
Ne laissons pas la haine éclore et prendre place dans nos cœurs plus rapide et croissante que le transgénique, elle mordra en nous jusqu’à nous consommer.
Je laisse aux boulimiques du pouvoir l’in satiété et le déplaisir des éructations et des spasmes.
Je laisse aux roturiers du pouvoir tous confondus le remord de cautionner le sacrilége de la révolution, de violenter nos blessés de les négliger et de les bafouer.
Je ne veux pas m’initier au deuil de ma belle révolution. Il s’agit du plus bel acquis qu’il nous soit arrivé nous les tunisiens tous confondus.
Je ne veux plus qu’on prenne mon peuple pour otage qu’on l’écartéle en deux et que nous nous faisons encore baiser.
Je ne veux pas que mon peuple arrive à regretter ou à se déchirer.
Mais ce n’est pas non plus en tournant le dos à la tragédie que nous la résolvant mais c’est dans notre union et la communication à commencer par les blessés et les oubliés.
Parcequ’il ya de l’humain en nous, en ce peuple étourdi qui se complait rapidement de ce qui l’arrange, je vous invite dés lors mes amis à fronder avec moi l’espoir en faisant chacun comme il le peut une veillée, une pensée à ce malheureux si loin de nous mais si vaillant.
Jamais un mot déplacé.
Jamais une haine ni un cri.
Juste un regard d’infini gratitude et des merci.
Serions nous devenus si mécréants à notre insu pour oublier que nos blessés, ce sont les aimés de DIEU et qu’ils sont la crème de cette nation et sa fierté.
Venez mes amis, prenez ma main et prions pour lui.
Demain tôt le matin, il se fait encore opérer.