L’islam n’est ni sunnite ni chiite.Dieu ne les a jamais cité, son prophète non plus. Une pure création sectaire qui date de la première trahison islamiste à l’islam.
Être sunnite dans la terminologie islamiste inventée, c’est être adepte de l’un des sous-produits de ce groupe. La gamme est assez large afin d’assurer l’adhésion d’une bonne masse de citoyens de confession musulmane et les transformer en sujet islamiste de confession hypocritomane.
Il n’est pas utile d’énumérer toutes les sectes qui se veulent sunnites ou chiite mais je dirais que leurs adeptes doivent savoir qu’à partir du moment où le mot musulman ne leur suffit plus, c’est qu’ils ont changé de religion.
Maintenant pour aborder le sujet du conflit entre sunnites (représentés, dans le cas présent par les salafistes jihadistes et les frères musulmans) et chiites( représentés principalement par la faction des 12 imams),qui s’avère déjà prêt à l’arrière boutique, n’est que le quatrième set d’une série de guerres dévastatrices pour les non alignés et profiteuses pour les commanditaires.
Le premier étant l’Irak au nom des sunnites contre l’Iran chiite, a connu l’affaiblissement de ce dernier et a conduit plus tard à la chute du premier.
Le second a permis aux chiites de s’emparer de l’Afghanistan jihadiste grâce évidemment aux bunker-busters de tonton pentagone qui s’offre à lui seul, parait-il, les plus importants gisements d’uranium et de titane dans le monde.
Le troisième a été la deuxième mi-temps du premier, où les chiites de Téhéran ont repris leur revanche sur Bagdad, offerte encore une fois sur un plateau de la part des maîtres, en contre partie de la quatrième réserve mondiale de pétrole.
On se doutait bien que les Iraniens allaient bientôt passer à la caisse. Et c’est au tour des jihadistes et des frères musulmans d’être aussi à la hauteur du printemps qui leur a été avancé au mois de Janvier. Ils iront à la guerre au nom de sunnites, impliquant des populations entières qui n’ont absolument rien à voir dans ce bourbier inextricable et dont la Tunisie serait malheureusement son pivot.
Encore une preuve à prix exorbitant que le salut du tunisien passe uniquement par la laïcité de sa constitution et ses institutions et non par ce qu’on appelle grossièrement et abusivement les acquis…de plus d’un demi siècle en arrière.