L’abus d’usage du couple rumeur-intox est par défintion le propre des Etats totalitaires et des organisations fascistes. La vie des gens est polluée par des annonces non-vérfiables et invraisemblables mais qui prennent la forme d’une véritable information. Comme s’il s’agissait d’un buzz nourri et alimenté par les faiseurs de l’opinion afin de pouvoir entretenir un climat de suspiscion, d’hystérie collective, de paranoïa aiguë, de peur du gendarme et de mise en garde.
En l’occurrence il s’agit d’ un mode de gouvernement pour brider les pulsions vélléitaires et mettre une chappe de plomb sur les mécontentements et les revendications politiques, sociales et économiques. Quand on est incapable de traitert les problèmes et d’y apporter les solutions appropriées on fait circuler des bruits confus, une forte brouhaha qui devient comme un gros nuage irradié pour intoxiquer et contaminer de manière pernicieuuse et insidieuse les esprits basés sur des fausses informations. La religion est la première source de propagation d’informations tendancieuses destinées à abuser de la crédulité des gens, de les détourner du vrai sens de leur quotidien en leur faisant croire des choses qui n’ont aucun fondement scientifique ou factuel sérieux.
Dans les sociétés où l’esprit des gens est altéré par la croyance religieuse, dès que la colère commence à gronder et les tensions deviennent plus fortes, on cherche à désamorcer les conflits latents au moyen de subterfuges qui servent d’exutoires aux frustrations. Faire croire par exemple à une vie meilleure à la résurrection, alors que l’on est incapble de pourvoir aux besoins alimentaires du peuple, est la forme la plus aboutie de la stratégie de l’intox. Ennahdha au lieu de s’atteler à la tache préfère surfer sur l’intox qui ne lui coûte rien mais qui raporte gros en terme d’adhésion à son système de sectarisme religieux. Elle excelle dans le jeu de perversion mentale qui lui sert de soupape de sécurité pour s’adonner à son exercice favori, couper les tunisiens de l’amertume de leur quotidien en actionnant à chaque fois que c’est nécessaire son système de diversion. Le couple rumeur-intox est la seule pair de mamelles de sa politique. Elle fait souffler le froid et le chaud soit pour faire saliver les foules soit pour les intimider. Jamais en Tunisie, ce couple n’ a atteint un tel niveau d’ampleur. Fidèle à son idéologie totalitaire et mafieuse, elle ne peut qu’oeuvrer que dans le seul champ de l’endoctrinement religieux et l’abrutissement mental. Sa seule arme de gouvernement est le couple rumeur-intox qui devient un antidote aux maux dont souffre le peuple. Ennahdha ne communique qu’à coups de bluffs et de manoeuvres dolatoires.
A défaut de répondre de manière concrète aux attentes des tunisiens, elle multiplie des opérations d’intox dans tous les sens. Elle dissimule son incapacité pathologique à gérer les affaires des pays derrière des feux d’artifice opaques et denses, de telle sorte à enfumer l’environnement tunisien et y rendre l’air irrespirable. Le couple rumeur- intoxr est plus qu’ un outil de communication, il sert d’étouffoir, de moyen de manipulation de l’opinion, une instrument de dissuasion plus redoutable que l’information elle-même. La tactique d’Ennahdha est simple, elle lance des leurres et elle attend de susciter la réaction de l’opinion et dont le but inavoué est de faire passer un message pernicieux intimidant et menaçant à tous ses opposants. Le couple rumeur-intox est une autre manière d’informer autrement, il est un avertissement à prendre au sérieux. C’est une partie de poker menteur à laquelle se livre Ennahdha, une astuce pour tromper l’adversaire afin de le dérouter, détourner son attention des vrais enjeux de la partie pour mieux le surprendre et le piéger.