L’appétence pour l’entrepreneuriat grandit ces dernières années en Tunisie, toutefois, l’agir entrepreneurial demeure inférieur à l’intention entrepreneuriale.
L’entrepreneuriat désigne l’action de transmettre une série de connaissances, outils et compétences indispensables pour entamer une démarche qui vise non seulement la création d’entreprise, mais aussi à promouvoir la citoyenneté active et l’employabilité.
Se doter en outils élémentaires d’entrepreneuriat pour évaluer une opportunité d’affaires, la transformer en un modèle de business et un business plan pour finalement exposer l’idée entrepreneuriale sous les meilleurs auspices :
Toutes ses actions sont guidées par la volonté d’entreprendre qui constitue la clé de voûte pour l’économie de notre pays.
Tunis, le 30 novembre, à l’occasion de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat (Global Entrepreneurship Week – GEW), Dr Sana NGUIRA nous a accordé une interview lumineuse, où elle nous retrace son parcours flamboyant, son expérience et fait le point sur la situation le développement et la professionnalisation de l’entrepreneuriat en jetant la lumière sur les difficultés, les défis et les nouveaux paris liés au monde de l’entrepreneuriat.
Entretien.
Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Dr Sana N’GUIRA, titulaire d’une maitrise en Hautes études commerciales de l’institut des hautes études commerciales de Carthage et d’un Diplôme des études approfondies DEA et d’un Doctorat en Démographie de la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, enseignante universitaire depuis 2012. Formatrice animatrice d’atelier entrepreneurial auprès de l’Agence de Promotion de l’Industrie API et accompagnatrice de jeunes entrepreneurs pour l’élaboration du plan d’affaires.
Qu’est-ce que l’entrepreneuriat : Ses types, ses piliers et ses différents domaines ?
En théorie il y a plusieurs définitions de l’entrepreneuriat et de l’entrepreneur, je retiens la définition la plus simple en vertu de laquelle l’entrepreneuriat est l’action de création d’entreprise consistant à développer des richesses et à créer de l’emploi. L’entreprise étant un ensemble de moyens matériels, financiers et humains qui sont mis à la disposition d’une personne morale qui est l’entreprise. Il peut s’agir de la création d’entreprise commerciale, industrielle ou de services qui opère dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles et agricoles, ou dans le domaine de la construction et de la transformation des matières premières, dans le domaine des services (commerce, éducation, enseignement santé, transport …) ou menant des activités liées au numérique et à l’innovation. L’entrepreneuriat revêt plusieurs formes, il peut s’agir de la création d’une nouvelle entreprise (création ex-nihilo), la création d’une entreprise par franchise lorsque le franchiseur donne au franchisé l’exclusivité de l’exploitation de sa marque, son enseigne ou son savoir-faire, l’entrepreneuriat par essaimage : un soutien apporté par les entreprises aux salariés afin de leur permettre de créer leurs propres projets, la reprise d’entreprise qui se manifeste par l’acquisition de la propriété d’une entreprise ou d’une activité. On peut rajouter l’entrepreneuriat qui est une forme d’entrepreneuriat pratiquée en interne qui valorise la prise d’initiative des salariés qui deviennent entrepreneurs.
La notion d’entrepreneuriat évolue de jour en jour et on assiste à l’émergence de plusieurs types d’entrepreneuriat : l’entreprenariat individuel et collectif, l’entrepreneuriat privé et public, l’entrepreneuriat masculin et féminin et l’entrepreneuriat durable et occasionnel.
Quant aux piliers de l’entrepreneuriat, l’esprit d’entreprendre repose sur quatre piliers : la vision qui encourage l’entrepreneur à fixer les objectifs à long terme et à prendre des décisions et à mener des actions afin de les atteindre, la motivation qui pousse l’entrepreneur à se dépasser, à surmonter les obstacles et à relever les défis avec enthousiasme et énergie , la résilience qui est la capacité à s’adapter aux changements pour faire face aux revers et aux contretemps et la connexion définie comme la volonté de travailler avec autrui et de créer des synergies pour faire un réseau.
Par où commencer ?
Tout commence par l’idée de projet c’est la réponse qu’apporte l’entrepreneur en vue de régler un problème détecté ou de satisfaire un besoin non satisfait dans son environnement.
L’analyse de l’environnement de création est indispensable avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Divers outils d’analyse (analyse PESTEL, méthode SWOT) permettent de décrire les différentes facettes de l’environnement (politique économique, socio culturel, technique, légal et naturel) et comprendre l’impact des facteurs environnementaux en terme d’opportunités et de menaces .
Le point de départ du projet entrepreneurial est la recherche d’idée. Qu’elle soit innovante ou classique, il faut que l’idée ait une demande réelle sur le marché cible, permette le retour sur investissements, crée une valeur ou une plus-value pour tous les acteurs et réalise les objectifs et les aspirations de la personne qui prend en charge le risque. Ainsi les entrepreneurs sont appelés à développer et à utiliser leurs sens de créativité et à faire preuve d’innovation pour accroitre leur potentiel de réussite. Le parcours pédagogique d’accompagnement des entrepreneurs commence par l’atelier idéation qui consisté à explorer et à comprendre la problématique avant de drainer des idées et de choisir une idée innovante au regard de la désirabilité, la faisabilité technique et la viabilité économique de manière à satisfaire les besoins exprimés ou non par une expérience émotionnelle centrée sur l’humain dans l’art d’intéressement d’autrui. L’identification de l’opportunité d’affaire, l’exploiter et en tirer profit représentent tout l’art d’entreprendre.
Après la première phase dédiée à la réflexion et la conception au cours de laquelle l’entrepreneur vérifie sa capacité et sa volonté d’entreprendre, cherché, trouve et valide l’idée d’affaires le promoteur passe à la deuxième étape du projet entrepreneurial qui est l’élaboration du plan d’affaires par la réalisions de l’étude de viabilité commerciale, de faisabilité technique, de rentabilité financière. La troisième étape étant la mise en œuvre de la nouvelle entreprise à créer selon le régime juridique choisi et en respectant les démarches de création fixées par la législation en vigueur.
Comment évaluez- vous la dynamique entrepreneuriale et le climat entrepreneurial en Tunisie ?
Le climat des affaires en Tunisie favorise l’éclosion et le développement de l’esprit d’entreprendre par la diffusion de la culture entrepreneuriale notamment chez les jeunes. Les étudiants et les stagiaires de la formation professionnelle poursuivent des modules d’enseignement de culture entrepreneuriale et de création d’entreprise et ce quelque soient le niveau de diplôme et la spécialité d’études. Cet enseignement améliore les compétences transversales du diplômé et le dote des capacités, aptitudes et attitudes entrepreneuriales facilitant le parcours d’employabilité en augmentant le nombre de jeunes qui s’orientent vers l’entrepreneuriat au détriment de la voie de l’insertion professionnelle et de l’emploi salarié. L’entrepreneuriat serait un atout inéluctable pour créer de l’emploi et réduire le chômage et un vecteur imbattable pour véhiculer d’innovation
Les porteurs de projets ne sont pas livrés à eux même, ils peuvent bénéficier de formation adaptée et d’accompagnement personnalisé dans le cadre des programmes et projets initiés par les structures d’appui mises en place et dont le rôle est l’encouragement, le soutien, l’encadrement, le suivi et l’assistance au démarrage des projets entrepreneuriaux. De nombreux intervenants dans le domaine de la création d’entreprise sont apparus progressivement en Tunisie depuis plus de cinquante ans telle que l’Agence de de Promotion de l’Industrie et de l’innovation crée en 1972 , la banque tunisienne de solidarité BTS qui a démarré en 1997, les pépinières d’entreprises apparues en 2001 et généralisées en 2005 à tous les gouvernorats …
Ils existent aussi des incubateurs qui soutiennent l’initiative privée et favorisent la création d’entreprise innovante en permettant au promoteur de préciser la pertinence de son idée, de vérifier la faisabilité de son projet et de catalyser ses ressources propres afin de démarrer l’activité et de développer l’ entreprise crée.
La dynamique entrepreneuriale repose sur l’assainissement de l’environnement de création par la mise à niveau des aspects réglementaires qui touchent le cadre juridique et la règlementaire fiscale. La Tunisie a déployé des efforts considérables pour améliorer le climat des affaires et pour inciter à l’investissement, ne serait-ce que la loi d’investissement 2026-71 du 26 septembre 2016 a instauré des primes d’investissement, de rendement économique, d’employabilités, de développement durable et des primes de développement régional. La même loi a défini des secteurs prioritaires qui bénéficient d’une prime de 15% du cout d’investissement et par une prise en charge par l’Etat de la contribution patronale au régime légal de la sécurité sociale durant les trois premières années de démarrage des activités de l’entreprise créé.
Le tissu associatif et les organisations non gouvernementales ainsi que les représentations nationales des institutions internationales (bureau international de travail, organisation des nations unis, …) redynamisent le climat entrepreneurial par le lancement de programmes initiés en faveurs des prometteurs dont l’objectif est de stimuler l’initiative privée, de promouvoir l’entrepreneuriat et de réconforter le schéma d’investissement et de financement du projet entrepreneurial.
Quelles sont les options de financement ? Comment choisir son statut juridique ?
Deux options s’offrent aux promoteurs pour le schéma de financement de l’investissement initial : les dettes et les capitaux propres.
Le fond propre est la valeur de tout ce qui a été apporté par le propriétaires ou les associés de l’entreprise.
Les capitaux propres externes proviennent d’un apport de fonds sous forme de capital au sens strict. Les apporteurs de capitaux propres reçoivent en échange de leur apport des actions. L’action est un titre de participation qui confère à son possesseur la qualité d’associé et lui donne droit à une part proportionnelle des bénéfices distribués par la société. Elle lui donne aussi un droit de contrôle sur la gestion de l’entreprise qui s’exerce par le droit de vote.
Les capitaux propres externes proviennent aussi de certaines primes, ainsi que tout ou partie de certaines subventions dans la mesure où elles restent définitivement acquises à l’entreprise.
Les jeunes entrepreneurs sont généralement incapables de financer l’investissement monté, ils recourent à l’emprunt à court, moyen et long terme.
Pour utiliser à bon escient les compétences entrepreneuriales tant individuelles et collectives, la Tunisie a apporté aux jeunes promoteurs un soutien réglementaire, institutionnel, logistique et financier et ce par la mise en place de mécanismes et des sources de financement. Les options de financement mises à la disposition des entrepreneurs sont multiples et peuvent revêtir plusieurs formes, selon les besoins des différents opérateurs économiques. Pour les mécanismes de crédit on y trouve la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) et la Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME), se sont deux banques d’investissement publiques qui se démarquent par leurs objectifs. La BTS finance les petits investissements allant jusqu’à 100.000 DT, quant à la BFPME, elle finance les investissements allant de 100.000 DT à 10 millions de DT.
Le recours au financement pour les nouveaux promoteurs en Tunisie se fait également auprès des organismes suivants :
- Fonds national de promotion de l’artisanat et des petits métiers : FONAPRAM
- Fonds de promotion et de décentralisation industrielle : FOPRODI
- Société d’investissement à capital risque : SICAR
- Les sociétés de leasing
- Les banques de dépôts
Outre le financement, l’entrepreneur est contraint de choisir le régime juridique de l’entreprise à créer, je conseille les jeunes entrepreneurs de commencer petits et de progresser au fur et à mesure de la diversification des activités et de la croissance du chiffre d’affaires. Ainsi la forme juridique adéquate sera la société individuelle en cas ou l’entreprise et l’entrepreneur forment une seule personne. Dans le cas des sociétés de personnes qui se connaissent et se font confiance, les entrepreneurs peuvent opter pour le statut de la société unipersonnelle à responsabilité limitée SUARL (une seule personne physique et morale) ou la société à responsabilité limité SARL la plus répandue en Tunisie. Pour le cas de société de capitaux, chaque associé n’est tenu que dans la limite de son apport, les promoteurs ont le choix entre le régime juridique d’une société anonyme SA ou société en commandite par action (SCA).
Comment s’y prendre pour réussir son projet afin de partir du bon pied ?
Pour réussir un processus de découverte, d’évaluation et d’exploitation des opportunités, l’entrepreneur doit s’engager pleinement dans le lancement de son projet entrepreneurial.
Le promoteur doit mener à bien la démarche entrepreneuriale en misant sur l’interaction continue et constante avec le milieu et sur l’orientation pointue et fléchie vers le marché et la population cible afin de satisfaire un besoin et d’avoir un impact positif. La démarche entrepreneuriale se rattache aux quatre notions : opportunité, innovation, changement et création de valeur. Le changement la prise de risque s’impose à l’entrepreneur comme mode vie, il doit avoir de l’endurance, de la persévérance et de la résistance pour surmonter les difficultés et surpasser les périodes difficiles ; il doit se doter de l’esprit d’équipe, et des traits du leadership pour travailler et coopérer avec ses collaborateurs afin de les mener vers les objectifs de l’entreprise.
Enfin, ce sont les qualités entrepreneuriales qui font la différence !
Pourquoi, même quand tous les indicateurs de succès sont réunis, l’entrepreneuriat fait-il peur en Tunisie ?
Il est vrai que la Tunisie a investi pleinement pour améliorer le climat des affaires et assainir les différentes facettes de l’environnement de création : légal, technique, juridique, fiscal…sans atteindre les objectifs escomptés d’encouragement des jeunes notamment diplômés à monter leurs projets et à concrétiser leurs idées d’affaires et sans réaliser les buts de création de richesses, de création d’emploi et de résorption de chômage.
Je considère que l’entrepreneuriat en Tunisie se heurte à une culture de sécurité de l’emploi qui privilégie un emploi salarié dans le secteur public au détriment des autres voies d’employabilité et d’entrepreneuriat.
La diffusion de la culture entrepreneuriale dans les établissements de formation et dans les universités est une condition nécessaire et pas suffisante pour modifier le comportement des chercheurs d’emploi et orienter leur attention vers la voie de la création. Encore faut-il enraciner la culture entrepreneuriale dès le jeune âge, et depuis le stade de l’école primaire et l’enseignement secondaire.
Il semble aussi que les actions entreprises jusqu’à maintenant pour stimuler l’entrepreneuriat sont incapables de changer la réticence des demandeurs d’emplois, en effet les cycles de formation et d’accompagnent des promoteurs, les procédures d’assainissement de l’environnement et les regels d’assouplissement des conditions d’accès au financement (subvention, crédit..) sont imparfaites dans le sens où les promoteurs retrouvent des obstacles administratifs et se heurtent à des contraintes technico légales . Les entrepreneurs souffrent de la lourdeur des procédures, de la complexité des étapes du processus entrepreneurial et de la difficulté de financement malgré l’existence des structures d’appui et des banques de financement.
Pour réussir le pari de l’entrepreneuriat, l’Etat doit assouplir les procédures administratives et abolir les contraintes légales et faciliter l’accès au financement et réduire son coût (services de la dette). Encore faut-il encourager les jeunes et les moins jeunes à courir le risque d’entreprendre en effet l’entrepreneuriat doit être stimulé auprès des fonctionnaires et salariés qui ont de l’expérience dont la capitalisation peut aboutir à la genèse d’une nouvelle vague d’idées pertinentes pour des projets entrepreneuriaux viables et rentables.
Enfin l’entrepreneuriat féminin, social, et régional sont des types d’entrepreneuriat à fort potentiel de créativité, d’innovation et de création de valeur, d’autant plus que les projets entrepris auront un impact social, améliorent les conditions de vie des personnes défavorisées et réduisent les disparités spatiales et les inégalités de développement entre les gouvernorats, les délégations et par milieu.
Quelles sont les mesures de soutien et les dispositifs à la création d’entreprise mis en place par l’Etat tunisien ?
Améliorer l’environnement légal et réglementaire afin de créer un cadre propice à la création des entreprises, était l’un des objectifs du gouvernement tunisien durant ces dernières années. La promulgation du code d’incitation aux investissements (CII) en 1993 a apporté des mesures de soutien à la création d’entreprise dans le pays.
Le code d’incitation aux investissements a unifié les différents codes sectoriels qui existaient auparavant, et les rassembler autour d’une nouvelle logique d’incitation aux investissements (FEMISE, 2008), comportant des incitations communes à toutes les activités, des incitations spécifiques à certains domaines d’activités ou certaines zones jugées prioritaires, et des incitations supplémentaires ou exceptionnelles. Ce code représente l’ossature du soutien réglementaire à la création d’entreprises en Tunisie, malgré l’apparition de nombreux textes modifiant et apportant de nouvelles dispositions aux textes de départ. Il se définit par son caractère fortement incitatif. D’autres mesures ont été prise pour stimuler l’entrepreneuriat et soutenir l’investissement privé comme la ratification de la loi de la protection de la propriété industrielle et la création de l’institut national de la normalisation et de la propriété industrielle crée en 1982 et régi par la loi n°2009-38 du 30 juin 2009 qui abroge la loi n°82-66.
Parallèlement au remaniement du cadre juridique incitatif à l’investissement privé, la Tunisie a renforcé son dispositif d’appui institutionnel et technique, afin d’améliorer le système d’appui aux entreprises et aux nouveaux porteurs de projets. Pour cela, plusieurs organismes ont vu le jour et divers programmes ont été développés : le Fonds Spécial de Développement Agricole et de la Pêche FSDAP (1963), l’Agence de de Promotion de l’Industrie et de l’innovation (1972), le Fonds de Promotion et de Décentralisation Industrielle FOPRODI (1074), le Fonds National de Promotion de l’Artisanat et des Petits Métiers FONAPRAM (1981), les centres techniques(1996), la banque tunisienne de solidarité BTS (1997), les pépinières d’entreprises (2001), la Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises BFPME(2005), les centres d’affaires (2005), Le Conseil Supérieur pour la Création des Entreprises et le Développement des Projets Innovants, le fonds d’amorçage public IKDAMC(2005)…
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour réussir en entrepreneuriat ?
Commencez petit ! …je recommande de commencer par des microentreprises et par des petits projets qui ont le caractère local ou régional …d’envisager au début une gamme étroite à élargir en fonction des modes de croissance interne ou externe envisagée par l’entreprise dans le cadre de sa stratégie de croissance … et d’envisager pendant les premières années de démarrage une cible étroite pour laquelle l’entrepreneur fixe une stratégie de différenciation qui procure un avantage concurrentiel …
Communiquer efficacement … discuter avec des collaborateurs pour construire une équipe ; et présenter vos idées pour faire un réseau.
Ayez confiance en vous !… L’entrepreneur enthousiaste, déterminé, qui croit en soi, en ses capacités, en ses compétences…qui garde sa motivation tout au long du projet et qui a la résilience pour faire face aux revers réussira son projet entrepreneurial !
Biographie de Dr Sana N’GUIRA:
Directrice du Centre de Carrières et de Certifications de compétences 4C de l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Kasserine Encadrante de projets de Fin d’études en management, leadership et entrepreneuriat. Formatrice en entrepreneuriat et accompagnatrice des promoteurs auprès de l’Agence de Promotion de l’industrie API. Modératrice de forum sur l’Economie solidaire et Sociale. Animatrice des cycles de formation sur la thématique de l’entrepreneuriat social. Animatrice de formation doctorale en méthodologie de recherche et sources de données quantitatives. Coach d’équipe et accompagnement d ‘équipe d’étudiants lors du hackathon organisé dans le cadre du projet « Tunisie- Bavière : appui à l’employabilité des jeunes étudiants ALEJE ». Conseillère pédagogique en entrepreneuriat social : Enactus limites et programme JEUN’ESS : Projet de promotion de l’économie solidaire et sociale et de création d’emploi décent pour la jeunesse tunisienne mis en œuvre par l’organisation internationale de travail OIT et le ministère de l’économie. Organisation de manifestations scientifiques et participation à des colloques scientifiques nationaux et internationaux. Membre de l’association internationale des démographes en langue française AIDELF. Membre de l’association tunisienne des jeunes chercheurs en sociologie Atjcs.