MBJ est aujourd’hui aux portes du pouvoir, il aurait pu être éliminé comme les autres, il y est arrivé on ne saura jamais ni pourquoi ni comment, on sait seulement qu’il a usé et abusé de tout son savoir faire pour finir président d’une constituante qui va constituer pendant une année, c’est mieux que rien, on ne saura jamais si c’est un bon politicien, il restera à jamais "une promesse d’homme politique" mais également un ancien opposant, mais peut on être un opposant véritable quand on a affaire à des dictateurs comme Ben Ali ?MBJ a su se protéger des représailles de Ben Ali en restant très correct, soft et politiquement correct! c’est naturel chez lui, donc opposant contre une dictature et partenaire d’une nouvelle dictature comme pour défier ce destin qui ne lui a jamais permis d’exercer vraiment la politique! Le destin ou…L’étoffe de l’homme politique capable d’agir sur les évènement et de changer les choses !
Moncef Marzouki bien que que plus coriace en tant qu’opposant, n’ a pasété plusp roductif puisqu’on ne peut pas dire qu’il ait produit quoique ce soit, il s’est contenté de porter le drapeau de l’opposition pendant 3 décades au moins, c’est un statut comme un autre! Aujourd’hui il est président provisoire d’une Tunisie fragilisée par les siens, une Tunisie qui attend toujours celui ou celle qui pansera ses blessures et réunira les siens autour d’un projet porteur progressiste et tolérant !
Voilà pour les opposants qui se sont greffés sur la révolution des braves qui n’ont rien fait pour faire partir ZABA, qui n’ont pas réussi à imposer leur vision politique des choses et qui ont fini par accepter d ecohabiter avec les islamistes en acceptant de s’effacer pour les appuyer et légitimer leur ascension! Je n’arrive toujours pas à admettre que cette cohabitation soit une bonne chose pour nous, elle m’a l’air incompatible presque coupable !
Revenons aux autres opposants, ceux qui n’ont pas réussi à remporter le gros lot de la nouvelle Tunisie post révolutionnaire je ne citerai que ceux qui auraient pu faire partie du décor politique actuel ANC par exemple, Ahmed Néjib Chebbi ne s’est pourtant privé de rien pour pouvoir y arriver: participation au gouvernement provisoire de Ghannouchi, au nom de quelle morale, de quelle politique peut on s’opposer à un régime et venir au secours de ses reliques à la chute du « big boss »! Par la suite A.N.Chebbi a mené une campagne électorale tapageuse étrangère à nos traditions, à nos habitudes, il en a trop fait, il est sorti par la petite porte !
Moi je dirai que la politique ce n’est pas une science, ce n’est pas un accident de parcours, c’est une vocation, un destin, un patriotisme tel que le succès et l’efficacité deviennent inévitables !
Ma conclusion sera sans appel: quand on n’a pas su être des opposants efficaces on ne peut jamais devenir des hommes politiques efficaces! Ces personnes qui se sont opposés à ZABA sans pouvoir changer les choses, ne pourront jamais devenir des hommes politiques compétents c’est une évidence !