Dans son intervention sur les ondes de Shems Fm Hédi Ben Abbès, conseiller du ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Amérique et de l’Asie a annoncée aujourd’hui 24 septembre 2012 que les 5 prisonniers tunisiens en détention dans le camp de Guantanamo, seraient en Tunisie avant la fin de l’année 2012, la négociation de leur est en cours étant donné qu’aucune charge ne pèserait contre eux selon le conseiller.Des témoignages multiples illustrés par des vidéos nous ont reporté la cruauté des actes de torture et ds sévices subis par les prisonniers à Guantanamo. Il est du devoir des autorités de placer les 5 détenus sous haute surveillance psychiatrique, afin d’éviter à ces prisonniers de reproduire ce qu’ils ont subi sur tout ce qui leur tombe sous la main. Sans préjuger de leur culpabilité ou de leur innocence, ces ex prisonniers ont subi de quoi en faire des criminels animés d’un esprit de vengeance, de facto danger public.
Outre le suivi médical, la rééducation et la réinsertion de ces prisonniers dans la société tunisienne, doit toucher tant leur sociabilité que leur affectivité ou la possibilité d’une insertion professionnelle. L’ordre des médecins et les psychiatres en particulier, le corps des psychologues cliniciens et de travailleurs sociaux ont le devoir d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de faire suivre au 5 prisonniers un traitement médical strict, suivi d’une période de réadaptation sociale sous supervision d’équipe pluridisciplinaire.
Concernant l’insertion professionnelle, les médecins doivent également diagnostiquer la capacité de ces prisonniers à occuper des postes de commandement à l’avenir sans réduire à l’aliénation d’éventuels subordonnés. A défaut, il y a grand risque de carnage social. Mieux vaut donc prévenir que guérir.
Le pays a déjà payé une facture amplement élevée en raison de graves négligences des pouvoirs de transition, qui ont omis de prévoir la soumission d’ex prisonniers ayant subi de graves actes de tortures à l’expertise psychiatrique avant de juger de leur éligibilté, et ceci en dépit des apports scientifiques en la matière, attestant depuis des décennies de la haute probabilité qu’une personne se transforme en machine destructrice après avoir subi de graves actes de tortures.