Une nouvelle constitution au mépris de la voix du peuple, un président de pacotille qui continue à faire le mariole et un gouvernement sous-marin d’Ennahdha. Les tunisiens naïfs et benêts se pavanent comme un idiot du village du départ d’Ennahdha qui n’est jamais partie, elle est plus que jamais là. Elle qui a fait le choix du terrorisme comme voie de conquête du pouvoir, ce n’est certainement pas aujourd’hui qu’elle va lâcher sa proie tunisienne sur laquelle elle lorgnait depuis 1975, l’époque où elle portait le nom du M.T.I. Que les tunisiens ne vendent pas trop tôt la peau du charognard islamiste, qui ne rêve que d’une chose dépecer la brebis tunisienne, ce n’est qu’une fausse sortie, un coup de bluff médiatique pour apparaître aux yeux de l’opinion publique internationale comme étant le premier parti à la tête d’un pays dans le monde à avoir renoncé de lui-même au pouvoir dans l’intérêt supérieur de son pays. Retrouver du crédit et se draper dans l’honorabilité démocratique pour esbroufer les tunisiens. Faire braquer les feux des projecteurs sur ses adversaires afin de desserrer l’étreinte médiatique mais en aucun cas politique.
Ce n’est qu’au faux départ pour retrouver un nouveau souffle et préparer les futures échéances électorales en position de vainqueur potentiel. Cela lui permettra d’éviter le vote-sanction tant craint d’une part et d’autre part elle pourra se vanter d’être le premier parti islamiste au monde, quelle hérésie, après son modèle turc l’AKP de Recep Erdogan à avoir gagné deux fois de suite à avoir raflé la mise électorale et qui laissera les coudées franches pour appliquer la charia dans le respect de la constitution qui porte en elle tous les germes d’un régime théocratiques.
Contrairement au socle constitutionnel turc absolument laïc et immunisé contre toute intrusion de l’islam, la constitution tunisienne fait de l’islam sa colonne vertébrale qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations possibles et donnant les pleins pouvoirs à l’Etat protecteur du sacré d’arbitrer les conflits entre les exigences des interdits religieux et les exercices des libertés publiques.
En adoptant une posture démocratique Ennahdha d’un repli tactique, marque des points dont les effets se feront sentir à moyen terme. Redorer son blason terni par son bilan désastreux et les assassinats politiques qui ne seront pas élucidés de si tôt avec le le maintien de son Charles Pasqua à la sauce islamiste, expert dans la destruction des preuves et de la manipulation et le charcutage électoraux.
Que l’opposition fantoche tunisienne se garde à crier victoire. En effet, elle n’a jamais pesé dans les rapports de force politique en Tunisie, encline surtout à chercher une alliance avec Ennahdha plutôt que d’être dans l’affrontement politique et dans la contestation de sa légitimité et encore moins en tant que force de proposition et de critique active et éclairée de son action afin d’apparaître comme une alternative crédible. Elle l’a laissée dicter sa loi et mener sa partie d’échecs toute seule à simuler les coups, à les esquiver, à faire avancer ses pions au gré des événements et des besoins de la partie.
Un changement dans la continuité sous forme d’un jeu de chaises musicales avec des acteurs interchangeables dirigés en main de maître par Raspoutine Ghannouchi.
Par conséquent, ceux qui croient que la Tunisie a tourné la page de l’islamisme, ils feraient mieux d’abjurer leur foi musulmane.
L’islamisme ne sera vaincu que par la force des armes et certainement pas par la voie des urnes.
Il y a tout lieu de croire au vu des derniers rebondissements en Libye, où des forces pro Gueddafi semblent en voie de l’éradiquer ainsi que leur défaite cuisante en Egypte où ils ont été chassés du pouvoir et en Algérie au prix de 300 000 morts que le salut de la Tunisie pourrait venir des efforts conjugués entre les Etats de la région qui ont payé un lourd tribut à l’utopie criminelle de l’islamisme.
Il est à douter que ces pays voient d’un bon oeil la présence à leurs frontières d’un sanctuaire terroriste pro Qaïda qui fera peser de réelles menaces sur leur intégrité territoriale et leur pérennité politique.
Aucun d’entre eux n’a intérêt y compris l’Occident lui-même n’acceptera l’éventualité de l’émergence d’un nouvel Afghanistan à ses portes et d’assister impuissamment au retour des djihadistes de Syrie en quête d’asile territorial et à l’afflux massif des terroristes du monde entier pour lesquels la Tunisie servira de base-arrière pour la réalisation de leurs desseins oummiens dont ces pays sont la cible prioritaire.
Un avenir des plus sombres se dessine pour la Tunisie tant que les tunisiens n’ont pas pris la réelle gravité de la peste islamiste et continuent à voir en la secte félonne d’Ennahdha un acteur soucieux des intérêts de la nation tunisienne.
Source: Blog Salem Ben Ammar