Tout donne à croire que les évènements qui ont failli plonger l’Ile de Jerba dans un bain de sang sont le prélude de la nazification de la Tunisie.En effet, on a frôlé un véritable carnage hier à l’Ile de Jerba, mémoire de la Tunisie plurielle et millénaire, de sa judaïté, on a échappé à un véritable lynchage public en règle des citoyens tunisiens, patriotes et républicains, dont le seul crime aux yeux de la secte mafieuse et terroriste au pouvoir est de ne pas s’être convertis à l’idéologie nazislamiste. L’assaut sauvage que les militants d’Ennahdha avaient donné à l’hôtel où se tenait un meeting pacifique de Nida Tounes donne froid au dos.
En effet, il ressuscite dans le conscient de notre humanité, je dis bien humanité, les souvenirs de la nuit de Cristal du 9 au 10 novembre 1938 et dans la journée qui suivit. Le choix de l’Ile de Jerba n’est pas fortuit ni anodin, n’est-elle pas le 3ème lieu saint du judaïsme et le témoignage vivant de la présence juive en Tunisie, plus de 11 siècles avant l’invasion dévastatrice arabo-musulmane. Les assaillants ont voulu frapper l’identité multiculturelle tunisienne à travers le meeting de Nida Tunes qui se veut la voix de la Tunisie. Une Tunisie aux antipodes de celle que veut imposer Ennahdha aux tunisiens, sectaire, intolérante, soumise, antipatriotique, antisémite, fanatique, dépouillé de son âme, un bagne pour la femme, raciste, réactionnaire, fasciste, inégalitaire, homophobe, wahhabisée. Une Tunisie sur le modèle de l’Arabie Saoudite qui exècre ce qui est différent de soi, qui décapite, crucifie et lapide.
Une Tunisie dont elle veut faire un sanctuaire djihadiste, un nouvel Afghanistan aux portes de l’Europe. Après le meurtre resté impuni à ce jour de Lotfi Nagdh, un militant de Nida Tounes à Tataouine dans le Sud tunisien, Ennahdha, branche tunisienne de la Qaïda, comme naguère le N.S.D.A.P est plus que jamais dans ses œuvres pogromesques, menant une véritable croisade contre les tunisiens réfractaires à son idéologie scélérate, génocidaire et criminelle. Lâchant ses fauves de la ligue autoproclamée de la protection des acquis de la révolution, qui n’est rien d’autre que sa section spéciale d’assaut, sa force de police parallèle, sa Gestapo, dont le but n’est pas d’intimider les opposants, qui sont ses juifs, ses mécréants, mais d’éliminer physiquement tous ceux qui se mettent à travers son chemin. Si pour Hitler aucun juif ne peut être ton frère de race, pour Ennahdha aucun tunisien non-islamiste ne peut être ton frère musulman. Hitler veillait personnellement à l’organisation des pogroms et des autodafés anti-juifs, mise en musique par Joseph Goebels. De même il n’y a pas de doute quant à l’implication personnelle de Raspoutine Ghannouchi et de son lieutenant Ali Laarayedh qui à chaque opération pogromesque, telle la prise d’assaut des locaux de l’ambassade US à Tunis, fait preuve d’une passivité non pas troublante mais complice. Il ne va pas réprimer ce qu’il a lui-même mis en place sous les ordres de son gourou. Contrairement à ce que disait BCE, la Tunisie n’est pas foutue, elle est nazifiée comme en témoignent les croix gammées taguées sur des édifices publics hier à Jerba.
Si le nazisme a échoué dans sa tentative de résurgence en Allemagne, il est en train de renaître de ses cendres dans les pays du Croissant islamiste. Le monde arabe à défaut d’avoir réussi sa révolution humaine et culturelle, va probablement réussir sa révolution nazie. Il n’y a rien d’utopique dans une telle affirmation quand on connaît les accointances et les collusions historiques et idéologiques entre le totalitarisme islamiste, wahhabite, et le totalitarisme nazi. Ennahdha en prenant pour cible Jerba la juive, veut la purifier de sa judaïté comme Hitler voulait exterminer les juifs pour purifier l’Allemagne. En voulant mettre à mort les militants de Nida Tounes, elle marque l’amorce de l’entrée de la Tunisie dans le monde des ténèbres, du règne de la haine de l’autre et de son extermination licite.