Mon peuple comme le monde serait-il condamné à aller toujours mal ?Pourquoi refuse-t-on la paix et la sérénité à ce peuple non encore remis de ses blessures ?
Pourquoi griffer notre bonheur pourquoi ne le rendre que brûlure et morsure ?
Le bonheur serait-il une utopie ?
Aucune carte du monde n’est digne d’un regard si le pays de l’utopie n’y figure pas.(Oscar Wilde)
Nous ne marchons pas dans un destin de notre choix mais nous continuons à subir douloureusement celui que ben ali nous a laissé en héritage.
D’autres compères plus avertis continuent à nous lacérer lâchement pour mieux nous asservir.
Je revois les vidéos en boucle de Siliana la torturée et je ne cesse de me répéter que le silence est parjure mais que la violence perpétrée sur des civils innocents est pire que le blasphème.
Ne peut-on pacifier mon pays qu’à coup de matraques ou de canon ?
Comment réparer l’outrage porté à mon peuple si ce n’est en le relevant et non en le mettant définitivement à genoux ?
Je retiens mon souffle pour les jours à venir dans lune prière muette mais je tiens à avertir les lâches qui dansent crapuleusement avec les loups que nous pouvons composer avec tout sauf avec la colère des peuples et qu’ aucune nation ne supportera longtemps le sacrifice de ses enfants.