Les 2 morts tombés sous les coups de glaive des ennemis de la patrie doivent désormais figurer dans le Panthéon des grands hommes de la Tunisie.Conscients plus que quiconque des dangers auxquels ils s’exposaient, ils n’avaient pas hésité à s’engager dans ce noble combat pour les libertés et l’indépendance du pays. Courageux, dévoués et patriotes ils avaient voulu briser les chaînes du despotisme naissant en Tunisie au péril de leurs vies, mais les escadrons de la mort lâchés tels des fauves par les nouveaux maîtres macoutes du pays les ont dépecés comme des prédateurs voraces dévorant les colombes blanches de la paix. Leur lâche et ignoble assassinat est un signe avant-coureur d’une réadaptation tunisienne de la tragédie algérienne et son lot des 300 000 morts et des centaines de milliers de blessés et de disparus. Avec cet assassinat des vrais enfants du pays, la Tunisie est en train d’entrer dans le cycle infernal de la terreur islamiste.
Plus aucun doute sur les desseins terrifiants et terroristes d’Ennahdha pour le pays. Cet assassinat est un message sans équivoque: soit la Ennahdha soit la mort. Soit la wahhabisation à marche forcée de la Tunisie soit la mort au bout du chemin de tous ceux qui s’y opposent. Leur exécution sonne comme un avertissement au peuple tunisien s’il entre en résistance contre l’hégémonisme wahhabite et son corollaire la perte de l’indépendance nationale. En tuant ces deux hommes, l’organisation terroriste d’Ennahdha a frappé de plein fouet la Tunisie dans son coprs, son âme et son corps. C’est bien un assassinat de la Tunisie qu’Ennahdha a commis à travers ces deux hommes qui consituent aujourd’hui la fierté nationale et qui prennent place parmi les grandes figures du nationalisme tunisien. On a tué la nation tunisienne, on a pas seulement étouffé la voix qu’ils étaient censés propager auprès de leurs compatriotes désoeuvrés et en souffrance. Leur assassinat marque ainsi plus que jamais un vrai tournant dans l’histoire nationale à l’instar de l’assassinat de Farhat Hached par la Main Rouge. La Tunisie se doit de tirer les leçons de leur assassinat et honorer leur mémoire en se mobilisant comme un seul homme afin qu’ils ne soient pour assouvir la soif de pouvoir des félons islamistes. Le seul hommage à leur rendre est de repartir à la conquête de la Tunisie et lui rendre sa dignité perdue depuis le 23 octobre 2011 et ce jour funeste de la mise à mort des espoirs d’un monde meilleur. La date de leur exécution préméditée est à inscrire dans le marbre des martyrs tunisiens, à l’exemple de ceux du 9 avril. L’heure est au rassemblement patriotique de toutes les forces vives du pays contre Ennahdha et ses projets liberticides et suzerains. Cet assassinat est l’amorce du salut de tout un peuple. Il doit être considéré comme le catalyseur tant attendu du grand réveil d’un peuple volé, spolié, violé, trahi, abusé, terrorisé, appauvri, affamé, plongé dans les affres de la pire crise sociale, politique, culturelle, identitaire, religieuse, économique et humaine de son histoire. Ces deux combattants pour la Liberté sont morts comme Jan Palach sacrifiant sa vie par amour de son peuple. En choisissant la voie qui était la leur, ils savaient que la mort pouvait les frapper n’importe où et n’importe quand, mais tels des vaillants soldats portés par leurs seul amour pour la mère-patrie, ils ne pouvaient se résoudre à laisser tomber inexorablement leur pays dans les enfers wahhabites. Que leur mort irrigue le sang de tous les tunisiens amoureux de leur patrie.