Je viens par ce texte me lever faire une grande courbette un chapeau bas à un monsieur d’il n’ya pas si longtemps devenu un grand et solide ami.Mon Dieu ce que nous devons à facebook certainement quelques couples ou amours en faillite mais ils l’étaient déjà je crois parce que le ver devait être dans le fruit beaucoup bien avant FB.
FB a été et est encore un outil merveilleux.
Merveilleux parce qu’il a rapproché raccommodé aidé ne serait-ce à catalyser transporter voire même exporter la bénite révolution la nôtre sur laquelle nous portons actuellement de terribles angoisses. Je dois à facebook de m’avoir ouvert à un monde nouveau certes virtuel mais le temps d’ un clic devenu de solides amis des leaders de révolution qui tels que Yahya révolutionnist mon ami l’égyptien est venu lors de la révolution de Omou Edonya successive à la notre échanger nos angoisses nos libertés nos moyens de communiquer de se défendre dans la rue contre nos oppresseurs qui ne voulaient pas déloger, contre notre police qui continuait à nous battre à nous opprimer et voire tuer même après le départ de nos führers. Je ne m’amuserai pas à dresser le nombre de blessés et de morts tombés sous l’ordre de ben ali et ceux de sebsi par exemple.
Nous avons échangé des fois débilement comme des vaillants comment contrer les coups de nos bourreaux, les antidotes manuels et à notre portée des échanges de lacrymo….
Nous avons déporté nos rêves de liberté un peu partout dans le monde en égypte en libye proche en Espagne ou encore en Belgique et plus loin à New york à Montréal où encore nous leur avons appris à scander en arabe « Echaab Yourid Iskata Anidham ».
C’était fabuleux unique partageable et mon Dieu combien libérateur.
IL était bon ce temps là combien solidaires de nos frères nous étions.
Ni homme ni femme Ni droite ni gauche.
Je n’ai jamais eu à m’en soucier bien au contraire. Plus maintenant à ma grande désillusion et pourtant je ne lâcherai pas je ne dirai pas malheureusement comme rectifie Gilbert, je dirai encore que c’est possible que nous arriverons juste de la bonne foi sous tous les angles et nous y arriverons. Et comment ??? lorsque des gens du gabarit de GILBERT NOUS HARNACHE en non stop de sa présence de son temps de sa vie de famille d’expatrié d’amoureux fou de son pays oui de son pays. Je crois qu’il n’a jamais connu d’aussi grand amour que celui de sa foutue patrie. Ce qu’il est bon de l’entendre nous la raconter sa Tunisie, la Tunisie de son enfance de sa jeunesse de ses délires fougueux de ses douleurs de ses années à la prison de Roumi de ses souffrances jamais racontées par cette même Tunisie tellement adorée. C’est de tout cela que j’aurai aimé parlé lors de la journée de commémoration de Zouhaier Yahyaoui le prisonnier martyr d’internet d’il y a deux jours au palais si ce n’était du ressort d’une déviation de débat contraire à nos attributs.
J’aurai aimé leur dire que nous pouvons ne pas avoir le même avis la même position mais que tous nous devons construire cette Tunisie nouvelle avec toutes ses disparités ses divergences ses contraires ses contradictions tout cela rendu discutable faisable joignable transportable grâce à ces outils universels twitter fb yotube dailymotion..que nos jeunes ont su ramener jusqu’à nous en temps de répression que dire lorsque la liberté d’expression est à l’ordre du jour.
Ramons avec nos difficultés sans nous déchirer ni nous entretuer mais en nous outillant de plus d’informations de connaissances de culture d’histoire de nos aînés et à venir pour nous mieux nous éclairer dans nos navigations telle qu’une énorme boussole dont le nord sera toujours dicté selon les objectifs d’une nation sans exclusion aucune. A toi Gilbert, j’aimerai dire merci pour cet amour si intense si fort si fougueux que tu aurais aimé encore nous transmettre hier encore à IBN RACHIQ en insistant sur le fait que ni nahdha ni autre parti légitime devait être notre ennemi si elle desservait les intérêts de ce peuple en travail et revendications justes et équitables.
Hier encore, j’ai rien pigé pitoyablement rien pigé au discours des hommes politiques car je laisse la politique à ceux qui savent la faire mais j’ai saisi par contre cet amour oui le tien qui dégoulinait de ta personne de ton esprit de ce corps malade pour ce pays que Gilbert n’a jamais voulu quitter.
Te l’a-t-il si bien rendu ?
JE CROIS QUE OUI puisqu’Il te- nous fait aimer élever au rang des immortalisés.
Ecris Gilbert écris mon ami écris encore pour nous pour ce pays dont tu vis à la folie de la tête au pied à l’infinie de ta personne.
Ecris encore pour nous les enfants de ton pays.