Le prosélytisme tour. Les dessous des visites des mercenaires wahhabites et leur point d’orgue celui de Tariq Ramadhan. Au lieu d’ergoter sur le visage de toutes ces visites qui pour les partisans d’ennahdha s’inscrivent dans le jeu démocratique tunisien actuel, comme si l’islamisme est compatible avec la démocratie, il faut lever le voile sur ces visites et qu’est ce qu’elles dissimulent réellement.
Quelle est leur face cachée ? Quelle visibilité cherchent-elles à donner à l’idéologie islamiste telle que la banalise Tarek Ramadhan, futur hôte de la secte mafieuse d’ennahdha ? Avec cette visite qui clôt une véritable caravane du tour de la Tunisie des agents des ténèbres islamistes, on se doit de s’inquiéter et s’interroger sur le vrai sens de la visite de l’orfèvre en fourberie intellectuelle, le chantre de l’islamisme moderne, adepte du poly-langage, celui qui n’a jamais condamné les attentats du 11 septembre, négationniste des révolutions du printemps arabe, descendant du sinistre fondateur de la confrérie des Frères Musulmans connu pour ses affinités nazies et sa haine du Juif ?
En sa qualité d’héritier congénital et spirituel de cet inhumaniste notoire, sa visite ne peut être dénuée fondement idéologique. Vouloir les assimiler à des simples visites de courtoisie, voire une tournée d’artistes égyptiens ou autres, c’est nier leur caractère hautement attentatoire à l’identité tunisienne et à la dignité humaine du peuple tunisien. Assimiler ces visites à des simples concerts musicaux, c’est oublier une chose fondamentale, c’est faire fi du prosélytisme agressif inhérent auxdites visites. Le plus grave est qu’elles visent à baliser le terrain à la théocratie wahhabite. Elles constituent une violation flagrante de la souverainté nationale. Quand le boucher du Caire, la ville aïeul idéologique le tristement célèbre boucher de Mauthausen, exhorte les tunisiens à adopter la loi scélérate, féminicide, liberticide et barbare de la Charia afin de sévir d’exemple pour les pays frères, son appel est caractéristique d’un délit d’ingérence dans les affaires d’un Etat souverain. Or un artiste qui se produit sur scène en Tunisie ne s’immisce pas dans les affaires internes du pays, il est soumis à une obligation de réserve sous peine de se voir refouler du territoire tunisien. En réalité, toutes ces visites font partie d’un vaste programme de propagande idéologique initié, conçu, organisé financé par les wahhabites. Ces prédicateurs médiatisés par la chaîne de la télé propagande wahhabites dont ils sont de surcroît salariés, aux visages multiformes du plus effrayant au plus avenant, tel que celui de l’héritier de l’adorateur d’Hitler, sont tout simplement en service commandé, ils sont tels ces mercenaires et snipers dont tous les despotes du monde sont férus pour mâter leurs peuples.
Dans le contexte tunisien, ils opèrent comme des véritables VRP de l’idéologie wahhabite à laquelle adhère la secte d’Ennahdha en vue d’apprivoiser la masse tunisienne. Ils sont là pour promouvoir les valeurs rétrogrades du wahhabisme et battre la campagne pour Ennahdha et préparer la naissance imminente de futur Emirat de la Tunisie dont le vendu et terroriste Ghannouchi en sera l’Emir et son félon de gendre en sera le Grand Vizir.
Les partis tunisiens qui ont raté le rendez-vous de l’Assemblée Constituante à cause de leur apathie, vont de nouveau rater la marche de l’histoire celle qui pourra sauver la Tunisie de la barbarie wahhabite. Ennahdha est en pleine campagne de prosélytisme idéologique annonciateur de l’Oumma islamique.
Elle n’a pas besoin d’attendre le démarrage de la campagne officielle parce qu’elle est au-dessus des lois républicaines qu’elle va immanquablement abolir au nom de l’essence divine de ses édits. Que Tarek Ramadhan ou le boucher du Caire fasse l’apologie de l’islamisme dans toutes ses variantes, ils sont aux ordres de leurs commanditaires de Doha et de Djeddah. Ils n’ont pas à respecter les lois tunisiennes parce qu’ils sont dans une logique oummienne, on est frères musulmans, ni tunisiens, ni algériens, ni égyptiens, les frontières nationales s’effacent devant la loi divine. Par conséquent, ils sont chez eux, ils peuvent s’ingérer dans les affaires tunisiennes en toute souveraineté. L’idéologie islamiste transcende les frontières nationales. La terre n’est pas la propriété des hommes, elle est la propriété de la religion dans leur conception cosmique. C ‘est le système de croyance qui détermine l’appartenance à un pays. Un tunisien juif, chrétien, boudhiste, athée, communiste peut se voir déchu de sa nationalité tunisienne pour infidélité à l’Islam. Et inversement un Taliban, un membre de la Qaïda ou un Shabab peut très bien se voir octroyé la nationalité tunisienne pour fidélité à l’Islam.
Le grand guignol de Jebali et ex(?) agent notoire du terrorisme jihadiste n’a pas fait mystère pourtant des desseins de dictature théocratique d’Ennahdha pour la Tunisie et les tunisiens feignent de l’ignorer comme s’ils étaient atteints d’une grave surdidité.
Ni constitution, ni démocratie, ni république, ni droits fondamentaux, ce sera la théocratie et rien d’autre et Tarek Ramadhan, expert en manipulation mentale saura vous faire passer le message et vous envoûter par son charme diabolique.