Tunisie: le terrorisme islamiste n’a pas changé. Seul son mode opératoire a changé, du terrorisme physique au terrorisme mentalChez les peuples bigots et supertitieux qui vouent un véritable culte au passé, on ne change pas de système. Même le changement des hommes quand il se fait, il est généralement subi, opéré contre leur volonté.
Tout changement est assimilé à une malédiction divine qu’ils ne sont pas prêts d’affronter. Rares sont les peuples qui se soulçvent et s’insurgent contre les injustices et la dégradation infamante de leurs conditions de vie parce qu’ils ne font qu’assumer ce que dieu leur a octroyé. Seules l’obéissance et la soumission à sa volonté sont leur moteur de vie. L’homme n’est pas doté d’une volonté propre, il est sur terre pour suivre la voie que dieu pour les uns et les esprits chez le autres tels les haïtiens qui pratiquent le culte à l’esprit avec le monde invisible. Que ces peuples soeint tournés vers le monothéisme ou le paganisme et parfois voire souvent, ils s’adonnent à des rituels synchrétiques combinant les deux comme en Tunise avec les rituels maraboutiques e d’occultisme basés sur le culte de la personnalité, l’idôlatrie, la santification de la personne, la magie noire, l’envoûtement, la posséssion, l’invocation des esprits, la sorcellerie, on ne rêve pas de changer sa vie et d’un monde meilleur pour soi et les généraitions futures, on rêve de sa vie à sa résurrection. Quand à leur désepoir sur terre, il n’est qu’un espoir pour une vie meilleure dans l’au-delà.
Dans un monde gouverné par la main invisible toutes tentatives de tourner la page du passé deviennent un sacrilège et s’évanouissent dans les méandres de la pensée. Les poids des traditions qui font office de loi de la pesanteur annihilent toute volonté de rupture et freinent ainsi les populations dans leurs désirs d’abandonnner leurs pratiques culturelles ancestrales qui sont leur matrice maternelle au profit de nouvelles valeurs étrangères libératrices des énergies et et qui portent en elles les germes des libertés et de dignité humaine. A l’accès et l’exercice aux droits fondamentaux, on préfère la soumission aux obligations cultuelles et s’enfermer mentalement dans un monde hallucinatoire et anxiogène où la réflexion repose sur des mécanismes irrationnels, superfétatoires, nourrie essentiellement par la rémisssion à dieu et aux esprits malins inspirés par Satan et les esprits auspicieux attribués à Dieu et ses Anges. Dans un tel environnement culturel et cultuel où le mode de vie des gens, leur mode de pensée et leurs comportements sociaux sont dépourvus de toute rationalité et d’objectivisme, fondés sur le négativisme social social où les processus sociaux sont prédeterminés, préconçus et inspirés par un système de croyancei les rendant immuables et transtemporel. Cette psychopathologie sociale propre aux sociétés conservatrices s’accompagnent généralement par des symptômes du repli sur soi, la peur du changement, les délires mystico-paranoïdes, la passivité, violence pour extérioser ses frustrations, troubles de la personnalité, la sclérose identitaire, l’incurie intellectuelle, l’immobilisme, la nostalgie du passé, les troubles de conscience et d’affirmation de soi, les troubles des conduites sociales, la théâtralisation hystérique collective où les sujets miment, simulent et se défoulent sur cet autre, le bouc-émissaire, leur souffre-douleur, l’objet fantasmé de leur courroux, diabolisé et honni.
Le mal qui est en soi se trouve toujours projeté sur l’autre. Cet autre que l’on jalouse et envie intérieurement mais qui les obsède et les tourmente inconsciemment du fait de leur intolérance pathologique à la différence. Quelque part cet autre comble le vide sidéral qui est en eux et que pour leur propre survie ils se doivent de le faire exister pour assouvir leur aversion d’eux-mêmes. Toute manifestation de haine vis-à-vis d’autrui est en réalité symptômatique de la haine de soi et une forme avouée d’autosuicide. Comme la société est par définition un agrégat d’individus, il est évident qu’elle ne qu’être que leur produit, contaminé et irradié par leurs symtômes, le fidèle reflet, le miroir qui réfléchit tous les signes en usage dans une société, en l’occurrence la société tunisienne. Le remède que veut lui appliquer ces nombreux charlatans et gourous qui prospèrent sur le terreau de son ma- être est plutôt la cause principale des graves troubles psychiques et névrotiques qui gangrènent le corps social tunisien, on ne pas peut soigner l’origine du mal par les symptômes du mal profond inhérent à une culture libertcide, oppressante, castrice, culpabilsante, négatrice de l’individu fondée sur un système de royance totalitaire et fascisant régissant tous les aspects de la vie des gens dans leur moindre petit détail dans toutes les étapes de la vie et jusqu’à la mort. Les espaces de libertés sont prohibés au nom du sacré et que fait de l’interdit la seule norme de vie sociale et individuelle. Socialement et individuellement tout doit s’articuler autour des schémas de pratiques cultuelles rythmant l’organisation sociétale et personnelle. Comme cela se produit souvent, plus les peuples sont enfiévrés par la réligion, plus ils sont enclins aux croyances surnatuelles et paranaturelles que les confréries sectaires et marboutiques leur distillent pour remédier à leurs carences psycho-affectives et à ce besoin de réponses perceptibles, palpables et immédiates à leurs questionnements existentiels. Paradoxalement, ces peuples à défaut de réver s’illusionnent sur le déroulement des évènements futurs comme si cela correspondrait à un besoin thérapeutique absolu. Besoin de s’en remettre à l’autre, à Dieu mais rarement à soi.
La solution n’est pas en soi, la clé est souvent entre les mains du tiers, ce tiers soit invisible soit visible qui prend la forme d’un gourou ou de marabout, une figure tutélaire et idôlatrée tel l’illuminé R. Ghannouchi qui se comporte comme le sauveur ou le messie attendu en usant d’artifices ésotériques, charismatiques, de manoeuvres de manipulations mentales qui sous-tendent généralement les actes de terrorisme mental pour rallier et haranguer les foules, en exaltant leur ego frute et frustre un peu comme le faisait Hitler en Allemagne nazie. En conclusion, on ne peut pas élaborer un diagnostic fiable de tous les signes observés dans le champ social tunisien depuis le 14 janvier 2011 et surout révélés au grand jour par sa Révolution sans recours à la sémiologie psychiatrique.