La Tunisie est de nouveau tombée dans le piège d’un féminisme d’état grâce à Ben Ali.Au risque de choquer nos chers concitoyens « cultivés »je dirai même un féminisme misogyne! Absolument car si le Tunisien n’était pas misogyne, il aurait refusé ce statut ambivalent concédé à la femme Tunisienne ; femme libérée (sic !) pourquoi ?? Pour mieux servir un homme resté « primaire » car victime de sa chair et de son aura de « Mâle Dominateur » !
Oui le féminisme est l’arme politique la plus redoutable que les « MACHOS » ont trouvé pour aliéner les peuples: aliéner la femme, la culpabiliser et salir son image de femme honnête pour dominer une société entière ! C’est vrai ! La femme n’est elle pas l’avenir de l’homme, cet avenir est devenu indéchiffrable, sombre illisible comme le statut de la femme qui est en réalité le même dans presque tous les pays du monde !
Ben Ali est-il féministe ? Peut être pas par conviction, ça ne lui ressemble pas, serait ce par mimétisme ou par nécessité ? Toujours est il que sous le règne de Ben Ali la femme a continué à jouer le rôle de bouclier contre tous les aléas de la politique autant intérieure qu’extérieure ! La femme si serviable si vulnérable, peut on mieux la dompter qu’en faisant semblant de la protéger; mieux la servir pour mieux l’asservir !
En réalité ce code du statut personnel était si remarquable que la femme Tunisienne en est devenue la première victime:
-Victime d’un mari jaloux qui sentait qu’il devait « se tenir tranquille » pour ne pas subir les morsures douloureuses du Code de Statut Personnel !
-Victime de ses enfants qui refusaient plus ou moins ouvertement « le profil dominateur » d’une maman si différente de celle des films et des romans.
-Victime d’une gente masculine qui se sentait comme réduite par l’omniprésence d’une femme active et protectrice, garantissant (selon ses moyens) le bien être de la famille quelles que soient les circonstances !
Ben Ali a profité largement de toute cette législation féministe tout en essayant de l’édulcorer à plusieurs reprises pour faire plaisir à ces femmes et garantir leur soutien, mais il s’est toujours arrêté devant les préceptes coraniques (héritage notamment); c’est une question d’envergure tout simplement !