Tel un nuage orphelin
Apeurée…
S’agrippant à l’air qui la porte,
Passait la colombe qu’embrassait flottante l’inconnu.En dessous la terre
Le ciel en dessus.
Peu de choses en cet horizon qui navigue
Plein de choses en ce vide qui fuit…
La fin du jour qui s’annonce
A croiser regards pendants
Le loin de tout espace pendu…
Un début de gestations confuses
L’étendue crépitante de la nuit
Et son chantier d’ailes.
Où vas-tu mais où vas-tu ma belle?
Le temps d’un passage
Je l’imaginais renter chez elle
En ce quelque part…
Où nul ne saura voir
La couleur de ses larmes.
Et…
Rangée sans vacarme,
Déposer le monde assis
Dans un coin du nid..
La colombe heureuse
La colombe au gris.