Il y va de ce corps que l’on croit si long
La nuit des jours passant.A cet arbre si pluriel de manches
Si singulier pourtant
Il riait une rose
Ou rien enfin qu’une chose
Que murmurait un tronc:
‘La ville devait finir sa phrase
Quand y plongea le vent…
Il gratta son âme
Elle le prit plongeant!’
Un peu plus loin que la ville
A l’écart des cieux
Sur l’étendue immense de tout lieu…
Un rêve roulait encore sa bosse…
Et à la mesure des fosses
Serpentait un virtuel de joie:
‘En toute heure de marche
Il tombait un roi.’
Un peu plus loin encore
Un oiseau sans nid
Contait à l’insomnie
Ses graines de traversées.
‘ l’Histoire est trop peuplée’
Disait-il en guise de conclusion.
‘Ce soir
Dans ces nuits avares
Il pleuvait glaçons
Dans la paume du temps’
Etait en train de se dire
En plein revers d’un rire
Un vieux petit enfant
du peuple d’ambitions..
Navrées.
Plus loin que loin un autre:
‘Le soleil tombait presque d’un berceau
A se lever trop tôt.’
On entendait du sombre de nuages
Un brouhaha de contes solitaires
Des élites en rage
Et, tout annoncées
Ces défaites décentes.
‘Monter
Prévoit aussi descente…
Si tel était le destin acquis des Hommes’.
Evidemment
Il n’y avait qu’une pomme
Pour le comprendre à deux.
La nuit à mille glaçons
La nuit toujours en feu!
…Et ces barricades
de neige inattendue.