Le jour
Abreuvé de nuit se lève.Cramé de perditions
L’horizon testait crue sa sève.
Un chien heureux
Reprend en différé des abois
Et au moment même où il se souvient
Il aboie le chien.
Des images devaient passer dans la bête
Un soleil à l’aile brisé
Une ombre
Un début de silhouette
Une odeur d’os
Un refrain de joie
Un soupçon de requête
Ou encore un jour
Sans façon…
De disette.
Il se lève le jour
Et de tour en tour
Il se relaye d’office
Des chiens pas ou peu peu novices.
…A la tête si chauve de l’Eclat.