Voila la réunion annuelle des pays du groupe des 5+5 qui devait se tenir en novembre dernier à Naples et qui a été différée au 20 février 2012 en raison des bouleversements politiques et sociaux intervenus dans certains pays membres de cette instance, vient d’achever de se dérouler à Rome.Juste à titre de rappel le Groupe 5+5 englobe le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye, pour la rive sud de la Méditerranée occidentale, et l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal, pour la rive nord.
Bien que ces décisions ne soient contraignantes, ce forum vise à intensifier la concertation entre les pays membres, à resserrer la coopération régionale, à promouvoir le dialogue politique et à dégager un consensus sur les questions et problématiques d’intérêt commun.
En effet, ce Forum des 5+5 a repris aujourd’hui ses travaux après en fait, une interruption d’une année en raison des événements qui ont secoué le monde arabe.
Cette rencontre est coprésidée par les chefs de la diplomatie tunisienne, Rafik Abdessalem et italienne, Giulio Terzi Di Sant’Agata.
Comme premier signe pour montrer l’union entre les pays membres le Groupe a été rebaptisé “Groupe des 10”. Une nouvelle appellation qui constitue le signe d’une “unité renouvelée” basée sur la “communauté des objectifs”.
Selon les premières informations outre les questions classiques dont discutent les représentants, cette réunion a été focalisée à la situation politique régionale.
Il s’agit en particulier la situation au Moyen-Orient dominée par le conflit israélo-palestinien et en Syrie où des violences préoccupantes perduraient depuis des mois.
En ce qui concerne le Maghreb, les ministres ont réaffirmé opportunité du dialogue entre l’UMA et l’Union européenne (UE) et ont à cet égard appuie la création d’un Fonds méditerranéen de soutien aux PME des pays de la rive sud.
Evoquant des questions délicates comme l’immigration clandestine, et notamment à l’engagement adopté lors du Sommet du G20 à Cannes de réduire le coût moyen global des transferts de fonds à 5% en 2014, les ministres ont estimé que c’est un objectif qui pourrait permettre de libérer de nouvelles ressources pour les migrants et leurs familles en favorisant le développement de la région ».
A ce sujet les participants ont annoncé que le temps est venu de s’orienter vers une approche plus ambitieuse de la mobilité, qui puisse assurer des flux réguliers,
En effet, les ministres tout en appellent à la poursuite du travail dans les domaines prioritaires de la lutte contre le terrorisme et les organisations criminelles et les trafics illicites, Ils ont convenu, à cet égard, à la mise en place d’un « mécanisme d’alerte rapide » pour se prémunir contre les risques pouvant toucher la sécurité dans la région du bassin occidental de la Méditerranée engendrés par l’immigration clandestine et le terrorisme.
A vous chers lecteurs de tirer vos propres conclusions de cette rencontre.
Najeh Dali