Savez-vous quel est le nombre de diabètes dans le monde. Impressionnant selon des chiffres publiés en juin 2011 environ 350 millions de personnes seraient diabétiques avec selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) en 2005 il y a eu plus d’un million de mort suite à cette maladie.Ces chiffres sont en augmentation constante.
Un surpoids, une mauvaise alimentation, un stress quotidien sont généralement parmi les causes de cette maladie métabolique avec comme symptômes classiques on note surtout la faim le soif avec augmentation du volume d’urine, maigreur ou au contraire obésité, risque de coma, …
Il importe de noter que le diabète peut également apparaître pendant la grossesse, on parle alors de diabète gestationnel, souvent révélé entre la 24ième et la 28ième semaine de grossesse.
Cette maladie qui plus était surtout présente au début chez les riches et notamment dans les populations occidentales (Europe et Amérique),commence à prendre sa place dans les pays en voie de développement de façon galopante certainement suite à une occidentalisation croissante de la population.
Le diabète, est dite maladie métabolique caractérisée par une incapacité du corps humain à utiliser (sensibilité) et/ou fabriquer par le pancréas une hormone appelée l’insuline qui est produite par le pancréas et qui permet l’absorption du sucre (glucose) par les cellules entrainement ainsi une concentration élevée de sucre dans le sang.
Donc cette hormone qui diminue la teneur en glucose du sang (glycémie) agit principalement à plusieurs niveaux par augmentation de la capture du sucre sanguin au niveau du foie et entraine ainsi sa transformation en une substance de réserve comme les graisses et/ou les protéines etc.…..
En réalité et de façon très sommaire et sans entrer dans les détails, dépendamment de la dépendance à l’insuline, il existe distingue principalement deux types de diabète: le diabète de type 1 (insulinodépendant) et le diabète de type 2 (non insulinodépendants et qui est le plus fréquent).
C’est ce dernier type de diabète qui semble en progression constante.
Fort de constarer que les conséquences d’une absence de traitement du diabète de type II dont les effets négatifs apparaissent en général 10 à 15 ans après, sont surtout une macroangiopathie avec atteinte des coronaires et possibilité d’insuffisance cardiaque. De plus des problèmes au niveau des nerfs peuvent apparaître, notamment avec perte de sensibilité et douleurs profondes, c’est particulièrement le cas dans les extrémités (pieds,…).
Même si le traitement du diabète ne peut se passer de médications de synthèse, certains légumes, fruits et plantes médicinales peuvent constituer des appoints utiles qui permettent de diminuer les doses d’insuline pour les diabètes insulinodépendants (type 1) ou des hypoglycémiants oraux pour les diabètes non insulinodépendants (type 2) en donnant un plus grand confort de vie au malade et en diminuant l’importance des effets secondaires liés aux médications antidiabétiques chimiothérapiques qui sont loin d’être négligeables.
En effet, chez les diabètes non insulinodépendants, surtout chez les personnes âgées, ce type de maladie est équilibré le plus souvent par un régime (amaigrissant) hypocalorique-hypoglucidique avec ou sans traitement médicamenteux associé (principalement des sulfamides hypoglycémiants, des biguanides, l’insuline.
Mais devant l’augmentation considérable du nombre de diabétiques dans les pays dont le » niveau de vie » s’améliore (ex Inde, Chine, sud-est asiatique, pourtour méditerranéen),de nombreux chercheurs ont évalué l’action pharmacologique de ces plantes traditionnelles et donc leur intérêt en médecine quotidienne dans ces pays où les médicaments synthétiques sont malgré tout assez chers et où la tradition de médecine par les plantes est bien ancrée dans les mœurs
Au Maroc par exemple, une enquête dans un groupe de diabétiques (type 2) révèle que 25% n’utilisent que des plantes pour se soigner).
Deux groupes de substances végétales semblent être intéressantes, celles qui agissent à la manière de l’insuline ou des autres médicaments hypoglycémiants en empêchant l’absorption du glucose au niveau intestinal avec la synthèse et la libération de l’insuline pancréatique et la diminution du glucagon en accélérant la consommation du glucose sanguin et son absorption dans les cellules.
L’autre groupe est constitué principalement des tanins, qui agissent sur le diabète lui-même au niveau cellulaire, en en diminuant la résistance à l’insuline et sur les complications du diabète par leur pouvoir antioxydant.
Pour vous présenter quelques exemples de fruits et légumes parmi les plus fréquemment utilisés dans notre alimentation quotidienne et dont le taux de glucides est extrêmement bas (moins de 5%) et qui, , peuvent de ce fait être consommés pratiquement librement par le diabétique c’est le cas des asperge, des aubergine, du Brocoli, du Céleri en branches, du Chou-fleur ainsi que le Chou vert ou rouge, Concombre, Cornichon, Courgette, Endive, Epinard, Fenouil, Haricot vert, Laitue, le Persil – Poireau – Poivron – Potiron – Radis, Avocat, Citron, – Tomate.
Un des produits qui semble donner des effets positifs sur les diabètes c’est l’ail, l’oignon et l’eucalyptus
En effet, des chercheurs ont réalisé une étude très importante sur des rats dont le diabète de type 1 a été provoqué par l’exposition à de la streptozotocine.
Alors que l’injection répétée d’insuline a permis de réduire de 63, 5 % le FBG (Fasting Blood Glucose) au bout de trois semaines ; l’ail a conduit au bout de la même période à une baisse de 48, 2 %. Et que chez des rats diabétiques, l’ail est plus efficace pour réduire le sucre dans le sang que la glibenclamide.
Pour l’oignon il possède des propriétés hypoglycémiantes, et anti oxydantes, il abaisse le taux des lipides sanguins et ses composés soufrés sont des molécules actives. D’ailleurs la fraction extraite par l’éther éthylique est la plus antidiabétique.
pour l’eucalyptus, il est conseillé de prendre une cuillerée à café de feuilles sèches brisées
dans une tasse d’eau très chaude, 10 minutes d’infusion, 2 ou 3 fois par jour.
En effet, en plus d’être un antiseptique des voies respiratoires, Il est aussi considérée par beaucoup de phytothérapeutes comme légèrement hypoglycémiante au même titre que la teinture mère (50 gouttes 3 fois par jour).
L’olivier, cet arbre miracle, ses feuilles sont traditionnellement considérées comme hypoglycémiantes, elles contiennent par ailleurs un sécoiridoïde, l’oleuropéoside, aux propriétés hypotensives et antioxydantes ; qui permet donc de lutter contre la sclérose des vaisseaux sanguins et l’inflammation de leurs parois).
L’infusion de feuille est moins efficace que l’extrait hydroalcoolique (teinture mère: 60 gouttes par jour),la macération glycérinée de bourgeons en 1D (50 à 100 gouttes par jour) ou la poudre de feuilles cryobroyées(0, 5 à 1g par jour)
Finalement avant de conclure, il importe de noter qu’aucun traitement du diabète ne peut se passer de produits de synthèse (insuline injectable pour le diabète de type 1 et anti-diabétiques oraux pour le diabète de type 2) et que la prescription de des plantes médicinales ou des végétaux et légumes cités ci-haut doivent faire prises après consultation des spécialistes en maladies diabétiques et après avis d’un un praticien phytothérapeute compétent.
Najeh Dali