Dans un État de droit tous les justiciables sont égaux en droit et présumés innocents, mais dans un État islamique, seule la loi d’Allah fait force de loi.Allah ordonne et ses justiciers exécutent. Tous ceux qui n’ont pas de caractère musulman sont des coupables potentiels et condamnés à mort avant même d’avoir été jugés. Pour preuve, une nouvelle sentence de mort vient d’être prononcée à l’égard de B.C.S. en toute légitimité islamique.
Les sahéliens sont devenus plus que jamais pour les islamistes aigris et revanchards ce que que furent les juifs pour Hitler en toute impunité coranique.
Quel rapport avec le coran ? C’est bien lui qui arme leur bras et les nourrit de violence.
Aujourd’hui, ils vont accomplir leurs devoirs cultuels, la conscience soulagée. On appelle au meurtre, on incite à la haine, on cultive le racisme et on menace d’extermination les sahéliens et ce sous le regard bienveillant des tunisiens.
La Tunisie est certes musulmane, mais un islam contextualisé, adapté à sa personnalité plurielle et tolérante. Or aujourd’hui elle se trouve confrontée au vrai islam, l’islam du texte, de la sunna et des sirat, celui qui ne devrait pas sortir des confins du désert d’Arabie.
Les tunisiens croyaient que leur islam était l’islam le dotant de toutes les vertus, mais voilà que les vrais musulmans arrivent et leur font découvrir que cet islam là a survécu et que pour être des vrais musulmans, ils doivent réintégrer l’enclos sauvage, barbare, sanguinaire, inhumain, cruel, de l’islam, le vrai, celui des sources originelles, empestant le racisme, le massacre des innocents tel ce clan juif des Banu Qoraydha exterminé sur ordre du prophète lui-même, la décapitation, le rapt crapuleux, la pédophilie, les razzias, l’intolérance, l’exécution des poètes qui étaient les intellectuels de l’époque, la pédophilie, les purges, les assassinats, l’inceste, la polygamie, la haine des incroyants et des gens du livre, le bellicisme.
Un enclos réputé pour son caractère hautement néfaste pour les êtres humains notamment les femmes, les intellectuels, les non-musulmans. Irrespectueux des droits de la petite enfance, de l’enfance et des jeunes mineurs. Assimilés à une vulgaire chair à canon pour les garçons ou de simples esclaves sexuelles offertes en récompense aux djihadistes-terroristes, comme c’est présentement le cas des adolescentes tunisiennes envoyées en Syrie par devers leurs parents et avec la complicité du gouvernement tunisien.
Grâce à Ennahdha, l’islam le vrai, sans fard ni maquillage, se dévoile aux tunisiens, dans lequel, ils ne se reconnaissent guère, car il est fort éloignés et si différents de leur islam. Eux qui avaient vécu dans un islam humain et apaisé, ils sont complètement désorientés et partagés entre deux visions de l’islam, qui n’ont en commun que le nom islam.
Ayant chacune d’entre elles des attributs et des caractères distincts. Une qui se veut ouverte sur le monde, prospectiviste, moderniste, innovante, patriotique, de droit humain, égalitaire, pacifique, démocratique, celle qu’incarnait Chokri Belaïd et qui lui avait coûté la vie et que B.C.S et Mohamed Talbi défendent au péril de leur propre vie et l’autre, celle de l’organisation milicienne wahhabite d’Ennahdha qui prêche des valeurs incompatibles avec les exigences du monde contemporain. Périlleuses pour la paix et la sécurité dans le monde.Une vision de l’islam, aventuriste, ultra-violente, ultra- réactionnaire, rigoriste, liberticide, ethnocide, désuète, réactionnaire, antipatriotique, félonne, obscurantiste, messianisme, négatrice de l’histoire des peuples, impérialiste, ethnocentrique, , méprisante de la vie humaine.
Une vision qui se veut fidèle à l’héritage des compagnons du Prophète qui veut perpétuer des moeurs d’un autre temps et surtout spécifiques à la société arabe au premier siècle de l’islam. Celle réduisant les femmes à une matrice sexuelle, un kleenex jetable, un simple butin, une captive, un trophée attribué au plus méritant des guerriers. Celle du règne de la loi de la jungle, de la loi de Talion, de l’inquisition.
Un islam de la diabolisation et de la stigmatisation d’autrui sur la base de ses supposées accointances politiques, ses convictions religieuses ou origines régionales, celui de l’anathème, de la discorde et de la zizanie comme le procès en sorcellerie intenté aux sahéliens, les nouveaux juifs tunisiens, par deux sinistres personnages islamistes patentés Ayadi et Abbou avec la bénédiction de l’apôtre local R. Ghannouchi.
Les tunisiens se trompent en croyant que l’islam est synonyme de paix et de tolérance, ils se doivent de reconnaître que leur islam est un islam hérétique au regard des dogmes de la foi musulmane. Le vrai musulman est celui qui applique scrupuleusement les prescrits de l’islam, à vivre que par et pour sa religion. Censé contribuer à l’édification de la cité idéale musulmane et apporter sa pierre à l’instauration du nouvel ordre mondial musulman.
L’islam de la demi-mesure est révolue, c’est bien l’islam d’Ennahdha qui se veut la seule norme sociale, culturelle, cultuelle, économique, politique, sociétale et humaine, interdisant toute autre valeur a-musulmane, à laquelle devraient se plier les tunisiens.
Un modèle de société qui suscite peurs, angoisses et hostilités. Devenu le cauchemar des tunisiens, Inimaginable et inconcevable pour un peuple raisonné, millénaire et cultivé. Vont-ils se résigner ou se révolter ? S’y résoudre c’est perdre leur âme et leur identité. Le rejeter c’est commettre un sacrilège, voire pire. Un cruel dilemme comme ils n’en ont jamais connu dans leur histoire.
Vont-ils suivre la voie qu’Ennahdha veut leur tracer et adopter cet islam de la ségrégation sociale, de la discrimination sexuelle, du pillage à l’image de la prise d’assaut de l’Ambassade américaine à Tunis, la rançon, la dîme, l’appropriation des biens d’autrui sous forme de butin licite, de la division des hommes en purs et impurs, imposture, mystification et du terrorisme au nom des valeurs fondamentales de leur religion qui fait obligation pour chaque croyant de s’engager dans la voie du djihad ?
Autant de verrues cancéreuses héritées de l’islam des origines que les vrais musulmans veulent inoculer dans le corps social tunisien.
Le vrai islam est bien celui qui véhiculé par Ennahdha et non pas celui dans lequel ont vécu les tunisiens pendant des siècles qui est à la croisée de son destin: soit une guerre totale contre le vrai islam pour sa survie, soit sa dilution définitive dans l’islam authentique.