En découvrant une petite ville tunisienne, sous la neige, je me suis demandé si ce pays avait des stations de sports d’hiver.Voilà un créneau de création d’emplois à creuser.
Sports d’hiver l’hiver, sports d’été l’été?
Ces belles montagnes, prisées par les chasseurs européens, doivent aussi accueillir un vrai développement durable, un éco-tourisme intelligent, des gîtes ruraux, des chambres d’hôtes, des chemins de randonnée, une agriculture biologique de montagne, des éoliennes discrètes, des panneaux solaires.
Imaginons des touristes qui ne veulent pas aller à Hammamet, dans des hôtels béton, avec des forfaits « all inclusive », qui souhaitent plutôt découvrir le peuple tunisien et vivre comme lui.
Exemple: un chemin de grande randonnée, balisé, qui passerait par un gîte rural, une ferme bio, des chambres d’hôtes. Où les touristes dégusteraient et achèteraient les produits du terroir.
Il y a là des milliers d’emplois à créer.
S’ajouteraient l’utilisation du vélo, de la voiture électrique, du chemin de fer, de mongolfières pour des photos aériennes.
Je suis certain que les nouvelles autorités tunisiennes ont déjà prévu la protection de l’environnement, l’agriculture bio, l’éco-tourisme équitable, le développement durable, à la montagne et à la campagne.
Sans nouveaux hôtels « bétons » ni discothèques.
Un retour aux choses simples, naturelles.
Une Tunisie encore plus belle, nouvelle, rebelle (au béton).
Evidemment, cela développerait le Nord.
Mais, au Sud, des projets identiques doivent voir le jour aussi.
*La photo est prise à Aïn Draham (nord-ouest de la Tunisie) le 18 décembre 2011.