Selon la BBC, des hackers affiliés à la Chine pourraient avoir tenté d’infiltrer les appareils et réseaux de l’ancien président Donald Trump ainsi que de son colistier, le sénateur JD Vance. Les autorités américaines ont rapidement informé les campagnes Trump-Vance et Harris-Walz de possibles cyberattaques ciblées. Actuellement, le FBI et l’Agence de Sécurité des Infrastructures (CISA) enquêtent sur ces intrusions, suspectant des acteurs liés à la Chine.
En réponse à ces cybermenaces, la campagne de Trump a accusé les Démocrates d’être derrière cette attaque, la qualifiant de manœuvre destinée à entraver son retour à la présidence. Cependant, cette allégation ne repose sur aucune preuve tangible. Les autorités, quant à elles, classifient le piratage comme un acte d’espionnage, sans lien direct avec une tentative d’influence électorale. Le piratage aurait également touché Verizon, compromettant potentiellement des données relatives à Trump et Vance. L’entreprise coopère activement avec les agences de sécurité pour renforcer ses mesures de protection.
En janvier dernier, le directeur du FBI, Christopher Wray, avait déjà mis en garde contre l’augmentation des cyberattaques chinoises visant les infrastructures américaines. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, a rappelé que ces menaces cherchent à saper la confiance dans les institutions démocratiques des États-Unis, une stratégie fréquemment observée à l’approche des élections. Cette situation met en lumière la vulnérabilité des systèmes de sécurité des personnalités politiques face à des acteurs internationaux malveillants.
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