En collaboration avec Minority Rights Group International et l’association Mnemty et l’appui de l’Union Européenne, l’organisation Attalaki a lancé son nouveau projet « Pour une Tunisie Sans Discrimination ».
Déterminé à protéger la mosaïque nationale et préserver les droits de tous les citoyens, la diversité culturelle et historique de la Tunisie, ce projet aspire à promouvoir et protéger les droits humains et les libertés fondamentales en Tunisie, en mettant l’accent sur l’égalité des genres, la démocratie et la primauté du droit avec la la participation pleine et effective de tous à l’édification d’une société juste , pacifique et inclusive ,d’où sont bannies toutes les formes de discrimination d’exclusion et de marginalisation.
« Pour une Tunisie Sans Discrimination » aspire à consolider et intégrer les connaissances juridiques acquises des acteurs pour mettre plus efficacement en œuvre des programmes de lutte contre la discrimination en Tunisie, vise à faire en sorte que les victimes aient accès à la justice et obtiennent réparation pour le préjudice qu’elles ont subi grâce à un réseau d’avocats et activistes intervenant dans le domaine des droits fondamentaux , mais aussi, s’évertue à autonomiser les groupes et les individus particulièrement exposés aux risques de discrimination, de violence et de mauvais traitement.
Un atelier participatif et constructif s’est tenu en termes de ce projet !
Portant sur l’approche constitutionnelle et juridique de la liberté religieuse, un atelier pratique et participatif de trois jours a eu lieu en collaboration avec Minority Rights Group International et l’association Mnemty et avec l’appui de l’Union Européenne, à Hammamet du 1 au 3 septembre et a été animé par Pr Ikam DRIDI , enseignante de droit public, consultante et activiste des droits de l’homme.
En vue de réfléchir sur la nécessité et le rôle de la liberté religieuse dans la promotion du pluralisme pacifique, l’inclusion ainsi que la reconnaissance et le respect de la diversité dans toutes les sphères de la société tunisienne, cet atelier s’est déroulé autour des obstacles législatifs et pratiques à la pleine jouissance des droits et des libertés fondamentaux, l’évolution juridique et constitutionnelle et ses retombées sur la pleine jouissance de la liberté de religion ou conviction et les moyens disponibles pour protéger et promouvoir le droit à la liberté religieuse et lutter contre toutes les formes de discrimination, cause de la souffrance humaine, est source de division d’intolérance et de stigmatisation
Cette rencontre a favorisé des moments d’échange très intéressants et a constitué une occasion opportune aux participants de s’exprimer librement autour de la liberté religieuse dans ses dimensions individuelle, collective et institutionnelle.