Les accords d’Évian mettaient fin à la guerre d’Algérie le 19 mars 1962…Des massacres continuèrent, des deux côtés, jusqu’à l’indépendance officielle.
Massacre d’Européens à Oran.
Massacre de 80 000 harkis.
Avant, il y avait eu les massacres d’Algériens de Sétif, les carnages à Melouza et Wagram.
Une guerre terrible.
Pour aboutir à un premier président Algérien, Ben Bella, nul, renversé par Houari Boumédienne qui s’appuya sur Moscou, pour industrialiser à fond la caisse et collectiviser l’agriculture, une erreur grave.
Malgré tout cela, l’Algérie devint le phare de toutes les autres révolutions en cours et à venir.
Et puis, un nouveau président, Chadli, qui amena son pays aux massacres de 1988.
Et puis, la catastrophe: le FIS qui gagne légalement les élections.
Refusées par l’Armée.
Qui n’a plus qu’une cartouche: Mohamed Boudiaf, le seul président propre, assassiné en mois de six mois.
Et la guerre civile, impitoyable.
200 000 morts.
QUEL GACHIS!
De quoi je me mêle, me direz-vous?
Il se trouve que j’aime ce pays et son peuple, depuis l’âge de huit ans!
Lisez le tome 1 de mes mémoires paru chez Edilivre.
J’explique pourquoi.
Aucun président Français, jusqu’à ce jour, n’a demandé pardon au peuple Algérien, pour les massacres commis, par l’Armée Française, entre 1830 et 1962.
Je le regrette. Cela viendra un jour.
La majorité des pieds-noirs ne fut jamais des monstres.
Une minorité de gros colons, comme, étrangement, le suisse Borgeaud, exploita au maximum la terre et les ouvriers agricoles.
C’est un exemple.
Il faut donc, un jour, que des historiens honnêtes comme Benjamin STORA et Mohammed HARBI, écrivent le VRAI livre d’Histoire de l’Algérie, en toute liberté.
Que des deux rives de la Méditerranée, les nouvelles générations connaissent enfin la vérité.
Il faut aussi que la France indemnise les victimes algériennes des essais atomiques à Colomb-Bechar et à Reggane.
Déjà mortes de cancers où qui sont en train de mourir.
Encore un gâchis: LE BARRAGE VERT.
Qu’est-il devenu?
J’ai eu l’occasion, en 1981, de me rendre sur ce barrage de millions de sapins, plantés par les soldats de l’armée algérienne, en plein désert.
Existe-il encore?
Je ne parlerais pas ici des généraux Algériens qui se sont servis, pendant des années de la manne pétrolière, pour se goinfrer, argent qu’ils ont volé, sans vergogne, à leur peuple.
Je ne parlerais pas ici, de la situation des Kabyles, les rebelles berbères, oubliés encore aujourd’hui.
Chaque prochain 19 mars doit être l’occasion d’une réconciliation entre l’Algérie et la France.
Cela viendra, petit à petit.