Il m’inonda des étincelles<\/p>\n

En me frottant à tentations les âmes.Un ciel d\u00e9couvert<\/p>\n

Rendait d\u00e9j\u00e0 sa flamme.<\/p>\n

Un choux rangeait ses habits de fleur contrari\u00e9e<\/p>\n

Un train de chansons une \u00e0 une ses rames.<\/p>\n

La ville a presque honte de marcher en l’air<\/p>\n

Tellement ses somnif\u00e8res<\/p>\n

L’\u00e9puisent.<\/p>\n

Le fil des doutes acquis en toutes saisons si grises<\/p>\n

Reprend sa marchandise<\/p>\n

A l’\u00e9talage tout en bas du vent.<\/p>\n

Plus rien \u00e0 sabler, peut-\u00eatre, ou encore du temps<\/p>\n

qui… tel un champ lointain se d\u00e9friche.<\/p>\n

La for\u00eat des mots servait encore les plus riches<\/p>\n

Et bien de petits champignons regrettent leurs pouss\u00e9es d’espoir.<\/p>\n

Au loin, un vieux destin colonis\u00e9 remonte son miroir<\/p>\n

Et, comptant ses papiers mouchoirs, <\/p>\n

Il se dresse.<\/p>\n

‘Il est bien l’heure, chers amis, disait-il \u00e0 quelque adresse<\/p>\n

De s’inventer encore des yeux moins moux<\/p>\n

\u00d4 ce n’est pas que le mouchoir est blanc<\/p>\n

Ou que le noir est fou…<\/p>\n

C’est tout juste que c’est vous<\/p>\n

Qui gaspillez vos larmes.’<\/p>\n

De loin encore, un renard amus\u00e9<\/p>\n

Jouait semblant \u00e0 ce faux de charme<\/p>\n

Qui d\u00e9borde de tournures.<\/p>\n

‘Rendez ma fourrure’<\/p>\n

Disait-il en plainte.<\/p>\n

IL n’y a qu’un renard aussi syst\u00e9matique<\/p>\n

Pour fausser empreintes<\/p>\n

Et faire peau de victime.<\/p>\n

Il verse dans l’ab\u00eeme<\/p>\n

Tout ce mal de dent.<\/p>\n

Et donn\u00e9e au fond<\/p>\n

La marmite d\u00e9borde.<\/p>\n

Rendez-vous les hordes…<\/p>\n

Loin de ma reconnaissance.<\/p>\n

De tout bled d’enfance<\/p>\n

Muette…<\/p>\n

Muette mais avis\u00e9e.<\/p>\n

En me frottant les \u00e2mes<\/p>\n

Mes ouvre-toi S\u00e9same<\/p>\n

Je me disais encore<\/p>\n

Que ma m\u00e8re aux bords<\/p>\n

Est toujours vivante…<\/p>\n

Rien que pour chasser la honte<\/p>\n

De l’imaginer finie, <\/p>\n

La mer des insoumis.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Il m’inonda des étincelles En me frottant à tentations les âmes.Un ciel d\u00e9couvert Rendait d\u00e9j\u00e0 sa flamme. Un choux rangeait ses habits de fleur contrari\u00e9e Un train de chansons une \u00e0 une ses rames. La ville a presque honte de marcher en l’air Tellement ses somnif\u00e8res L’\u00e9puisent. Le fil des doutes acquis en toutes saisons […]<\/p>\n","protected":false},"author":17,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"inline_featured_image":false,"jnews-multi-image_gallery":[],"jnews_single_post":[],"jnews_primary_category":[],"jnews_override_counter":[],"footnotes":""},"categories":[44],"tags":[46,404,51,52,53,55],"class_list":["post-356","post","type-post","status-publish","format-standard","hentry","category-chroniques","tag-actualite","tag-ame","tag-news","tag-politique","tag-presse","tag-tunisie"],"yoast_head":"\n