A consulter les archives de la révolte tunisienne, tout analyste rationnel ne devrait se faire de doute sur le fait que le mouvement a explosé sur fond de poudrière sociale, conséquence de la conjugaison d’un cumul de mauvais choix de politiques économiques aux pratiques mafieuses, ayant livré une part de la population à un chômage de longue durée, touchant en particulier les jeunes dont une bonne part sont des diplômes de l’enseignement supérieur.Nous n’avons entendu dans les revendications ni d’appel à l’islamisme, ni d’appel à la laïcité. Du Nord au sud du pays, le peuple est sorti revendiquer son droit à la vie digne, à l’emploi décent, à la démocratie et à la justice. En effet, au vu de la détérioration de la situation politique en Tunisie sous le régime déchu, le peuple était animé d’une détermination telle qu’il ne craignait plus ni d’être asphyxié par les gaz, ni de succomber aux tirs des snipers.. Cette détermination à la hauteur du mal social a surpris le monde entier. Jamais les indicateurs présentés en interne comme en externe ne présageaient du désastre social tunisien. En dépit de l’ampleur des dégâts sociaux, les beaux chiffres édités par des instances internationales, citant ZABA en ingénieur du plus grand succès de la région n’ont jamais été démentis par aucune institution interne. Pendant des années pour ne pas dire des décennies, ni les départements ministériels, ni les unités de recherches des universités, ni les médias, ni la centrale syndicale, ni même les ONG dont beaucoup obtenaient des fonds colossaux destinés aux programmes de développement, n’ont montré ni chiffres ni images semblables à celles découvertes par le tunisien jour après jour après la fuite du déchu, sur les écrans télévisés de toutes les chaînes tunisiennes et autres, , levant le voile sur ce qui peut être qualifié, non de désastre social, mais de cimetière de communauté entière qu’on peut aisément appeler « des communautés mortes vivantes ».
Le tunisien et le monde entier ont soudainement découvert, non seulement les conséquences des pratiques mafieuses et des mauvais choix de politique économique, mais pire encore, pour certains c’est le choc de ne pas avoir en Tunisie une élite patriote apte a mener les études vraies pour démentir les indicateurs en provenance de la banque mondiale et de Davos, de telle sorte à lever le voile la précarité et l’indigence des 25% de la population vivant au dessous du seuil de la pauvreté. Chiffre tombé sur le tunisien comme foudre, oui c’est la désolation, le peuple en était scandalisé, voire malade. Dans un pays de 12 millions d’individus les Ben Ali et les Trabelsi auraient-ils pu provoquer seuls un tel désastre? Bien sûr que non. Sans le silence complice de l’entourage et d’une élite qui s’est interdite de mener sa révolution des idées, aussi dictateur puisse être ZABA, aussi mafieuse puisse être sa famille, leur invincibilité durant des années ne pouvait être acquise. Minée par la logique utilitariste et opportunistes, la majorité des acteurs des super structures s’est alignée sur la logique criminelle et mafieuse pour en tirer à son tour profit, alimentant le mal pour le renforcer, tout en observant lâchement périr un peuple, qui n’avait de choix autre que celui d’exprimer son ras le bol par la révolte dans la rue. Quand la dignité est bafouillée et le mal social des laissez pour compte atteint le degré de l’insupportable, les marginalisés se considéraient morts vivants n’avaient de choix autre que celui de sortir dans la rue exprimer leur révolte, sans nulle crainte. N’ayant eu pour genèse un mouvement d’idées de penseurs patriotes maîtrisant les composantes politiques, économiques, sociales et culturelles du pays, la révolte tunisienne est aussitôt tombée à la merci de deux clans cherchant chacun à la détourner de ses objectifs premiers, au point de faire du pays le champs de bataille d’idéologies importées en totale rupture l’une et l’autre avec la réalité, les objectifs et les priorités du tunisien.
De ce fait et depuis mars 2011, les premières fissures entre tunisiens soudés et parlant d’une même voix un certain 14 janvier ont commencé à voir le jour. De mois en mois les fissures se sont creusées. Aussitôt les résultats des élections annoncés, c’est la cassure. Le peuple est face à deux clans de leaders adverses ayant l’un et l’autre importé un bagage idéologique étranger à la réalité culturelle tunisienne et aux objectifs de la révolte. Oublié le million de chômeurs, oubliés les 25% des tunisiens vivant au dessous des seuils de la pauvreté, oublié la réforme de la justice, oublié le rapatriement des biens pillés à la nation, oubliée la poursuite des complice du système mafieux… Les clans des leaders en totale rupture avec les aspirations du peuple, se livrent une guerre sans merci. Les uns s’acharnent à importer un régime rétrograde tout en poussant le pays à la dépendance financière vis-à-vis de régimes obscurantistes voulant faire de l’Islam la religion de soumission à tout point de vu. D’autres, pour séduire les déçus des obscurantistes, cherchent à dégrader l’Islam par tous les moyens pour pousser le tunisien à s’en délaisser au profit d’autres modèles de pensée. Bref, après avoir récupéré la révolte du misérable peuple, de part et d’autre, l’antipatriotisme, l’opportunisme l’inconscience et l’égoïsme s’acharnent à faire de la Tunisie le champs de bataille d’idéologies importées, totalement étrangères à la réalité sociétale tunisienne, qui est depuis des années l’équilibre entre Islam modéré et ouverture vers d’autres cultures et religions, dans une tolérance faisant de la Tunisie un terrain d’accueil où, d’où l’on vient nul n’y sent étranger. Cet équilibre acquis depuis des siècles en Tunisie, à travers la cohabitation de différentes communautés, tout comme l’esprit de tolérance qui y prévaut, semblent être tant envié, qu’il s’avère la cible sans merci des supporters des deux clans frères, déterminés dans leur extrémismes opposés à plonger le pays tôt ou tard dans le bain de sang.
Si du côté oriental le rôle de cet acharnement est dédié aux chaînes satellitaires et aux cheikhs rétrogrades précipités sur la Tunisie les uns après les autres aussitôt leurs pions placés au pouvoir et dont les visites étaient évoquées dans plusieurs de mes articles, du côté occidental outre les visites de part et d’autres, la volonté de conditionner le devenir sociétal tunisien passe par la publication d’articles d’auteurs qui vont jusqu’à s’aventurer dans le manque de rigueur scientifique, pour donner chance au triomphe des portes paroles de leur idéologie dans les pays arabes. Donc, si l’on veut résumer l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la Tunisie, je dirais que: Vu que le peuple était interdit pendant des décennies à prendre part d’une manière ou d’une autre à la gestion de la chose publique, il ne pouvait s’acquérir un ensemble d’expériences et de compétences susceptible de donner à sa révolte davantage de rationnel que d’émotionnel. En l’absence de leader, sa révolte a été aussitôt confisquée par deux clans antagonistes en totale rupture avec la réalité socio culturelle du pays, et esclaves de maîtres à pensée étrangers ayant pris grand soin de formater les esprits de leurs pions, avant de leur donner consigne d’implanter en Tunisie l’idéologie servant leurs intérêts. Les tunisiens sont exposés au quotidien à tel antagonisme, dont ils sont plus ou moins conscients. Le blocus de la dictature et la déconfiture de l’intelligentsia tunisienne ont longtemps empêché le tunisien d’accéder à une lecture endogène de la sociologie politique du pays. Consultant mes analyses de la situation du pays, amis et compatriotes assoiffés d’accéder à une juste lecture des dessous de ce qui s’y déroule comme guerre fratricide, me demandaient de faire autant que possible d’analyses, pour aider à déjouer le double complot orchestré de l’extérieur contre un peuple et une nation, qui croulent sous le poids de l’égoïsmes de leaders qui ne le sont que de nom. Parcourant hier l’actualité, je suis tombée sur un article dont le contenu me paraissait à la fois partiel et partial. J’y ai réagi via la rédaction d’un article.
Après avoir relevé quelques passages dont le fondement laisse à désirer, j’ai apporté le complément d’informations susceptible de donner accès à la juste lecture des éléments cités par l’auteur, spécialiste du monde arabo musulman, mais semblant dans l’oublie de certaines réalités de ce monde. Je pensais que l’article aurait suffi pour corriger le manque sus mentionné, mais au vu des commentaires reçus de la part de certaines personnes, j’ai trouvé qu’il est opportun de compléter mon article d’hier par un second pour présenter dans une suite logique:
I- L’article « Le nouveau monde arabe et la liberté de conscience » du chercheur français Ruth Grosrichard, Professeur de langue et civilisation arabes (Sciences Po Paris),dont vous pouvez prendre connaissance à la source à travers le lien ci-dessous (1).
II- « L’Islam est liberté de conscience. Inutile de chercher à l’éteindre au nom de la liberté de conscience » ma réaction à l’article de « Ruth Grosrichard », que vous pouvez également consulter en suivant le lien ci-dessous (2)
III- L’intégralité des commentaires émis tant au dessous de l’article, que sur des pages des groupes « English tea » et dialogue interculturel « Europe-Maghreb ».
Je laisse le soin aux esprits critiques des amis de bien décortiquer le contenu de ce qui suit, pour se faire par eux même en toute conscience leur propre opinion de ce que devrait être le devenir sociétal de la Tunisie, qui semble devenir le terrain de convoitise d’acteurs de tout bord, oubliant que c’est un pays indépendant qui a une longue histoire, dont le peuple souverain est seul à décider de ce qui relève de la souveraineté de toute nation libre.
I- Le nouveau monde arabe et la liberté de conscience:
Par respect des droits de l’auteur de l’article, je m’abstiens de toute retranscription de l’intégralité du texte et je vous envoie à la première référence en fin d’article.
II- L’Islam est liberté de conscience. Inutile de chercher à l’éteindre au nom de la liberté de conscience.
Vendredi 6 juillet 2012, 13:43
Dans son article « Le nouveau monde arabe et la liberté de conscience » (1),Ruth Grosrichard, Professeur de langue et civilisation arabes (Sciences Po Paris) présente sa vision de la situation politique dans l’espace arabo musulman, pour finir par un plaidoyer au modernisme et à la liberté de conscience. L’analyse m’ayant paru partielle pour ne pas dire partiale, je me propose de revenir avec les amis sur certains de ses passages, et ceci dans le soucis d’aider à une lecture objective de notre réalité.
La Tunisie a depuis toujours prôné la liberté de conscience. Rappeler ce fait est important en ces moments de grands bouleversements géostratégiques, en faire un prétexte pour tenter de épouiller les sociétés arabo musulmanes de leur héritage en est une autre. D’où, il ne faut pas laisser pousser le bouchon dans l’autre sens. L’Islam est une forme de conscience qui est encore CHOISIE par des centaines de millions de personnes, pour ne pas dire des milliards. Nous en appelons donc à apprendre à bien distinguer entre islamisme radical et Islam tolérant, pour ne pas diaboliser une religion dont les préceptes dérangent certains projets à visée extensionniste dans la région.
Quelques passages e l’article méritent le détour:
1- Par ailleurs, déclarer que « Les juifs – sous la triple pression sioniste, panarabe et panislamiste – y ont depuis longtemps quasiment disparu » c’est fort.
En Afrique du Nord, les juifs n’ont nullement été persécutés, en 1967, quand explosait le conflit arabo israélien, j’étais encore très jeune, je me rappelle toujours du discours que tenait Bourguiba en la circonstance. Un iscours de plusieurs heures, au cours uquel le président appelait le peuple tunisien à ne pas toucher à leurs frères juifs, tout en rappelant aux juifs qu’ils sont chez eux et qu’ils sont tunisiens à part entière. J’habitais un quartier à forte densité de population juive, il y faisait bon vivre, musulmans et juifs y vivaient en pleine symbiose, pourtant beaucoup de juifs ont décidé de partir vers Israel de leur propre guise. Récemment, après le 14 janvier, l’Etat juif a fait appel aux juifs tunisiens les incitant à quitter la Tunisie, leur promettant qu’ils seraient royalement accueillis en Israel. Doit-on rappeler la réplique sanglante du représentant de la communauté juive de Tunisie? Enfin, il n y a de meilleur démenti à la persécution des juifs dans l’espace arabo musulman que la préservation à Jerba du second lieu de culte juif, vers lequel se dirigent annuellement les pèlerins juifs venus des quatre coins de la planète.
Au Maroc, les juifs jouissent de tous les droits, et pourtant beaucoup ont décidé de partir en Israel. J’ai pu suivre un reportage sur les conditions des juifs nord africains en Israel, ces derniers sont relégués au second plan, parce qu’ils sont considérés comme citoyens de seconde zone. Lors de mon séjour à Bruxelles, j’ai rencontré un juif d’origine marocaine, qui est parti en Israel puis a choisi de la quitter pour s’établir en Belgique, il me racontait que les juifs Nord Africains étaient contraints à s’engager dans l’armée, où ils sont obligés d’accomplir les sales besognes, et qu’il y avait beaucoup de suicides, vu qu’ils ne pouvaient revenir à leur pays d’origine.
Quant à la question de la présence juive en Irak et en Iran notamment, l’auteur oublie que certains nationaux juifs n’ont pu faire preuve d’appartenance digne à leur pays, en s’y laissant réduire à des agents de renseignement pour le compte d’Israél. Les juifs et l’état d’Israél veulent le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. Et l’on ose encore se lancer dans des fausses informations en parlant de représailles contre les populations juives dans certains pays arabes!!! Dans la trahison de toute nation, tous les nationaux, qu’ils soient juifs ou autres sont égaux devant la loi. Quand je constate que des scientifiques veulent faire abstraction d’un tel postulat, je dirais qu’ils feraient mieux de s’abstenir de faire des analyses sur la question israélo arabes, quand leur cerveaux s’avèrent incapables de faire le bon croisement des réalités. Parce qu’au vu de l’évidence de certains faits, ils finissent par se rendre ridicule, voire à perdre la crédibilité du scientifique qu’il se disent être.
2- L’auteur dit que « En décembre 2009, le Pew Forum – institut de recherche américain – dressait un bilan des restrictions de la liberté religieuse à l’échelle de la planète. Parmi les plus mal notés figurent plusieurs pays à majorité musulmane. » Faut-il rappeler que les régimes en question sont des régimes contestés par les peuples et qui n’ont pu se maintenir au pouvoir que grâce à l’appui occidental, notamment parce qu’ils les considèrent comme un rempart à l’expression de l’Islam? Mieux encore, ces régimes étaient contraints de s’aligner à la stricte législation de lutte contre le terrorisme dictée par les USA et Israel à leurs amis dirigeants des pays arabo musulmans, pour neutraliser l’expression de l’Islam, y compris dans son aspect le plus tolérant. En Tunisie, beaucoup de citoyens étaient persécutés rien que parce qu’ils faisaient leur première prière à la mosquée.
3- L’auteur parle d’une régression intellectuelle organisée par des régimes qui ont laissé se détériorer l’enseignement ». Il faut rappeler que la détérioration de notre système d’enseignement est due notamment au suivisme imposé par les bailleurs de fond qui cherchent à tout prix à ce que notre système d’enseignement soit à la mesure de leurs intérêts. Du primaire au supérieure, aucune possibilité e concevoir un système d’enseignement endogène, seul à pouvoir contribuer au développement de l’intelligibilité, via une vraie symbiose entre l’environnement rt l’intellect. La dernière catastrophe en date, c’est le système LMD.
4- Citer les dangers de la poussée du salafisme sans référence à l’origine du développement de ce courant, ni aux camps qui se chargent de l’entrainement de leur armée dispersée comme des bombes anti personnelles à travers tout l’espace arabo musulman, me parait d’un simplisme tel qui me fait dire que l’auteur a manqué d’objectivité dans son analyse de la situation.
D’où, devrions nous lire certains textes au second degré. Nous somme pour la séparation de l’état et de la religion, mais ce n’est pas une raison de faire de nos boites crâniennes un fourre tout, pour faciliter le lavage de cerveau visant à nous dépouiller de certaines références à notre culture.
III- Les commentaires exprimés suite à la rédaction de l’article:
Moèz Zarrouk Chez nous, la citoyenneté prévaut sur le religieux. Cela a été ainsi depuis toujours. Les juifs, avant leur exode en Israël, habitaient certains quartiers en petite communauté tel que » harat Lihoud » à La Hafsya et » Sidi Elbahri » et Lafayette à Tunis. Ils étaient intègres et vivaient en paix avec leurs voisins. On leur venait en aide le samedi « Shabat » pour allumer le feu… Ils sont une partie intégrante de notre passé et de notre enfance. La synagogue de l’avenue de la liberté ouvrait chaque samedi l’après-midi et nous les mômes, nous jouions sur ses marches. Aucun incident n’a été relevé. Les familles se sont souvent partagé les repas et les recettes. Aussi certains secteurs dans le commerce, tenus par des juifs, étaient prospères et font travailler beaucoup de jeunes. Suite à la montée du sionisme et la guerre tout a basculé. Maintenant, c’est la montée des islamistes et il y a 1000 raisons pour que les juifs tunisiens qui sont encore en Tunisie liquident leurs biens et plient bagages, peur des salafistes oblige qui sont eux même la création des USA et ses manigances avec l’Etat d’Israël. Aussi les régimes despotiques qui ont régné dans le monde arabe et les systèmes éducatifs imposés c’était un projet sioniste américain en vue de diviser le monde arabe en petits Etats pour empêcher son évolution et le maintenir en dépendance par le biais des prêts qui leur étaient consentis. Malgré cela, les juifs en Tunisie n’ont jamais été persécutés. On distinguera toujours entre citoyen et espion, islamisme radical et islam tolérant.
Loula Lola Dernièrement ( mois de Mai) une exposition:Tunisie Plurielle patrimoine Judéo-Tunisien….Une expo riche en chaleur humaine…Bien organisée par une équipe dynamique, plus des 2/3 des membres sont des Tunisiens Musulmans, intéressées par la culture Judéo-Tunisienne….aussi par la richesse multiculturelle de la Tunisie, qui croit en notre diversité et à la richesse de notre patrimoine….Nous Tunisien avons une culture vielle de plus de 3000 ans et tellement riche et varié….
Asma Souissi Ce que tu dis est Tout à fait vrai Loula Lola la Tunisie est riche par son pluralisme. Nous le savons tous, nous le portons en nous, et l’on n’a besoin de personne pour nous donner ni des leçons de tolérance ni des leçons de multiculturalisme. Le mal que vit le pays est importé. C’est pourquoi nous devons le combattre et notre nature l’emportera. Voilà une fois de plus la preuve que le mal est importé.
https://www.facebook.com/photo.php?v=497804060236354
Badreddine Hamdi Je partage
Loula Lola je voudrai juste partager la vidéo !!! ton article est déjà sur mon mur…que je trouve très instructif..Merci!!!
Asma Souissi Bien sûr Badreddine Hamdi. Je profite pour partager le contenu de l’échange que je viens d’avoir avec quelqu’un sur la page d’un groupe. J’en recommande la lecture tant c’est instructif.
Badreddine Hamdi أنشر على حائطي كل عمل جدي حتى ولو كنت أختلف معه جزئيا أو كليا… أحييك و أشكرك على هذا النص أيها الصديقة Asma Souissi
Omar Khayam Ah bon ??? Et quid de l’apostasie ? Elle existe pas ???
Asma Souissi Omar Khayem. C’est vrai que l’application n’existe pas, parce que ceux qui sont au gouvernement s’inspirent d’un Islam qui est totalement étranger à l’Islam tunisien. C’est un produit importé tout comme ses détenteurs qui vivaient pour l’essentiel en dehors de la Tunisie.
Omar Khayam Ne pas l’appliquer ne signifie pas qu’elle n’existe pas. C’est la raison pour laquelle, elle doit etre purement et simplement condamnée publiquement a l’aide d’une Reforme qui est necessaire. La frilosité des « penseurs » islamiques qui n’osent pas s’y attaquer de front, finira par les perdre. Ils veulent tout, le beurre et l’argent….:)! C’est impossible !
Asma Souissi Omar Khayam. Je crois que tu as mal saisi le contenu de mon article. Je suis tout à fait contre l’intégrisme quelque soit sa forme ou son fondement. Ce dont il est question dans cet article, c’est tout autre chose. Présenter le négatif tout en l’attribuant à l’Islam, sans analyser les sources de ce négatif, c’est une grave erreur. Diaboliser l’Islam ne peut qu’accentuer et renforcer les intégrismes. Il faut être prudent et objectif dans la critique. Si l’on s’éloigne de la démarche scientifique, l’on fausse les analyses et les résultats, et loin d’aider à trouver des solutions, on ne fera qu’empirer la situation.
Omar Khayam Asma Souissi, je crois avoir saisi le sens de tes propos, mais permets-moi de dire que je ne suis pas d’accord. Je ne vois pas non plus ou est la demarche « scientifique » si on cache les aspects « negatifs » de peur des integristes ? La critique objective et scientifique n’est-elle pas justement l’inverse en plaidant pour une Reforme necessaire ? Penser a Martin Luther et son mouvement qui a reussi a casser les dogmes de l’Eglise super puissante ! Cela n’a as eté sans casse, mais c’etait necessaire.
Asma Souissi Omar Khayam, Primo, je te dis qu’avant d’émettre des critiques sur une question qui semble te tenir tant à coeur, il aurait fallu que tu lises les articles de dizaines de pages que j’ai rédigés sur cette question, quand peu de personnes osaient critiquer l’intégrisme que je ne défends nullement.Secondo, au nom de la liberté de conscience reconnu dans tous les textes de droits de l’homme, je suis MUSULMANE et je le dis haut et fort, tel tout juif tunisien, tout catholique et tout athée a le droit aujourd’hui de revendiquer sa religion ou son mode de pensée, malgré la crise de l’église que tu as tenu à me rappeler. Personne n’a le droit de s’immiscer dans la conscience de l’autres.Tertio, Dans mon analyse, j’en appelle à la nécessaire lecture complète de la réalité de l’espace arabo musulman, en l’inscrivant dans son historicité et dans son lien avec une géopolitique qu’il serait de très mauvaise foi de la part d’un scientifique d’en faire abstraction. Enfin, quand on est par ailleurs professeur d’une grande université, je crois que l’on est sensé être doté d’une capacité d’analyse systémique qui ne devrait faire abstraction de faits historiques pertinents. Donc, mon propos concerne cette question qui relève avant tout de ce que les milieux académiques ont coutume d’appeler l’honnêteté scientifique.
Omar Khayam Pourquoi a mon avis une Reforme de l’islam est inevitable ? Je pense que tout comme la Reforme Lutherienne et Calviniste, ou il s’est produit une revolution historique basée sur une nouvelle conception de l’Humain ( « Les ⅩVe siècle et ⅩⅥe siècle sont une révolution, il y a une rupture fondamentale avec les autres siècles. Grâce a des nouvelles conceptions de l’Homme il en résulte une affirmation des états et à la remise en cause de l’Église. ») Une religion pour qui l’etre humain est secondaire par rapport au dogme est condamnée. Voila · pourquoi j’insiste sur cet aspect que vous semblez neglier dans votre analyse. Avec mes respects:) !
Omar Khayam Post Scriptum: j’ai aussi deja publié et commenté l’article de Mme Ruth Grosrichard ( Le nouveau monde arabe et la liberté de conscience) sur ma page, notamment le passage sur le Maroc:)!
Asma Souissi Omar Khayam. L’islam n’est pas à réformer, il se porte bien. Ce qu’il faut réformer ce sont les structures mentales de ces malades qui font dire ce qu’ils ont envie de dire à l’Islam au gré de leurs intérêts.Tantôt ils essaient de le promouvoir dans ses expressions les plus cruelles, tel ce fut le cas en Afghanistan avec Ben Laden venu soi disant protéger le pays de l’athéisme russe, ou récemment en Libye avec cette bande de criminels épaulés par Bernard Henry Levy, venus débarrasser le pays d’un homme devenu trop dérangeant pour Sarkosy. Tantôt ils essaient de l’éteindre même dans ce qu’il a de plus tolérant. Il faudrait d’ailleurs être aveugle et dupe pour ne pas comprendre qui tire les ficelles de l’intégrisme islamique qui n’a rien à voir avec l’ISLAM. D’où, le problème n’est pas dans la religion, ni dans le musulman, mais bien dans ceux qui poussent à user de l’Islam pour arriver à des fins diamétralement opposés avec les préceptes de l’Islam. Tous ces éléments, vous semblez également les négliger dans votre analyse, alors qu’ils relèvent de ce qu’il y a de plus pertinent sans cette confusion que beaucoup se font aujourd’hui par rapport à une religion, qui reste innocente de tous ces drames qui ne sont autre que le PRODUIT EXCLUSIF D’HOMMES AYANT PERDU LE SENS DE L’HUMAIN.
Omar Khayam Ah, je vois ! Si Kaddafi vous semble gentil et BHL gros mechant, alors desolé de vous dire que je ne serai jamais de votre coté. Je vois enfin la fameuse ligne de partage ! J’espere pour vous un jour vous finirez par comprendre votre erreur.
Asma Souissi Omar Khayam Primo, je n’ai jamais fait d’accolades ni à Kaddafi ni à ZABA tel l’a fait Sarko Dieu merci!!! D’où personne n’a à me donner de leçons quant à ma capacité d’apprécier les bonnes intentions des dirigeants. Secondo, quant à vous, ce serait bien de savoir ce que vous voulez au juste, d’une part vous semblez trop vous plaindre des intégristes, d’autre part vous vénérez l’homme qui les a propulsé au pouvoir en Libye.
Omar Khayem, je crois qu’avant de vous pencher sur votre problème avec l’Islam, mieux vaudrait que vous commenciez par vous pencher sur le problème que vous avez avec vous même. Quand se problème sera résolu, vous réaliserez à quel point vos erreurs sont nombreuses.
Omar Khayam Hahahaaaaaa!!! Mes erreurs !!! Que celui ou celle qui n’a jamais fait d’erreur me jette la premiere pierre !!! Vous, peut -etre ? ;)!! hhhh
Omar Khayam Asma Souissi, le probleme n’est pas de faire des err