Tariq Ramadan et le pape sunnite Al Qaradhaoui sont les deux faces du miroir de Janus islamonazi

Les milieux dits éclairés musulmans d’Europe, à supposer qu’ils existent ce dont il est permis de douter, vouent un véritable culte à Tarik Ramadhan.Il attire et séduit les foules musulmanes « modernistes » à chacun de ses meetings qui font salle comble. Admiré et adulé comme s’il était le messie attendu. Adepte de la langue de bois et du double langage sous son air de sainte ni touche, grand orateur à l’image de son sulfureux grand-père, hâbleur, beau-parleur et manipulateur, il fascine et exerce un véritable pouvoir d’attraction sur les apprentis intellectuels musulmans issus notamment de l’immigration. Il est leur phare et leur guide. Il est pour eux ce que son alter ego le psychopathe et philonazi Al Qaradhaoui l’est pour les masses frustes arabes. Ce n’est pas par hasard que tous les deux sont à la solde de l’Emir du Qatar qui se rêve en Calife. Ils sont les deux faces du miroir de Janus islamiste. L’un représentant la pondération mielleuse simulée et l’autre l’obscurantsime tout en convergeant tous les deux vers le même but: enserrer les musulmans dans l’étau islamiste. Tous les deux sont des pions avec des rôles différents mais complémentaires sur l’échiquier hégémonique de l’Emirat-confetti qatarien. Comme s’il n’y avait pas d’affinités idéologiques entre les deux faces de l »islamisme nonobstant l’influence incontestable d’Al Qaradhaoui-que certains qualifient de pape des sunnites-sur Tarik Ramadhan qui passe pour être un des ses maîtres à penser. Ce qui est dans l’ordre naturel des choses dans la mesure où Tariq Ramadan revendique sa filiation idéologique avec son grand-père maternel Hassan Al Banna fondateur de la Confrérie des Frères Musulmans en 1928 d’une part et d’autre l’autre Al Qaradawi se veut aussi l’héritier idéologiquie de ce grand-père maternel assassiné en 1949. N’est-ce pas lui qui disait un jour: Qui aurait pu imaginer que le roi Abdelaziz al Saoud…deviendrait l’un des espoirs de la renaissance et de la réunification du monde musulman? « N’est-ce pas lui aussi qui était l’artisan de la collusion entre le nazisme l’islamisme ? N’est-ce pas lui non plus qui disait que l’Islam est une religion complète pour diriger la vie des croyants dans ses moindres petits détails ? Comme ce n’est pas un secret polichinelle que ce grand-père maternel auquel les deux figures de proue contrastées en apparence de l’islamisme lui vouent un véritable culte naviguait dès la création de sa confrérie dans les eaux troubles et nauséabondes de la collaboration avec la Compagnie britannique du Canal de Suez. Connu par ailleurs pour sa proximité idéologique avec le mouvement salafiste égyptien à ses débuts. Cette proximité avec les salafistes est en soi la preuve évidente que le salafisme est la mère idéologique nourricière de l’islamisme. Chercher à les distinguer revient à nier l’existence même de l’islamisme collabrationniste. Une constante propre aux islamistes est leur propension pathologique à bénéficier à leurs débuts des soutiens financiers de leurs prétendus futurs ennemis tels la Grande-Bretagne et les E.U, pays à dominante anglicane qui dans leur croyance pensent que si les Juifs reviennent en Palestine le Messie viendra. Or, la meilleure façon d’y arriver est le soudoiement et la corruption des islamistes qui sont les meilleurs Harkis et affidés à l’occident et des mercenaires avides de gain, asssoifés de pouvoir, velléitaires et félons.

Au-delà de la genèse idéologique de Tarik Ramadhan et du Gourou illuminé Al-Qaradhaoui, le prélat des islamistes tunisiens, on ne peutpas faire l’économie de l’histoire de la collusion coupable et criminelle entre la Confrérie des Frères Musulmans et le nazisme tant adulé par Hassan Al Banna pour son caractère totalitaire et anti-juif.

Dans un extrait tiré de son Épître à la jeunesse, Hassan al-Banna réfère positivement au nazisme pour expliquer une facette de sa doctrine: « Si le Reich allemand s’impose comme protecteur de tous ceux dont le sang allemand coule dans les veines, eh bien la foi musulmane s’impose à chaque musulman ayant la capacité de se considérer comme protecteur de toute personne ayant été imprégnée de l’apprentissage coranique ». Caroline Fourest cite cet Épître dans son Frère Tariq [Paris, Grasset, 2004, p. 56].

Comment Tarik Ramadhan peut-il revendiquer une filiation idéologique et spirituelle aussi lourde s’il ne baigne pas lui-même dans les eaux polluées par le fascisme, le sectarisme, la félonie, le nazisme, l’anisémitisme, l’anti-républicanisme, ? Comment peut-il prétendre être ainsi immunisé contre la contamination de cette eau polluée ?

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