Mes excuses!

Je viens par ce post parler de ce que longtemps pendant ma nuit a heurté mon sommeil me condamnant à la veille et à de lourds regrets.Je me suis longtemps reprochée ce que j’étais venue faire sur ce plateau radio de RTCI non pas que l’ambiance y a été guindée bien au contraire l’animatrice et son équipe n’ont été que magnifiques bienveillants et d’une témérité jusqu’à une heure tardive courageuse. Les amis invités ont été superbes aussi et s’en ont sortis comme des chefs, je n’ai rien à ajouter. Ce que j’ai cependant à reprendre ou à analyser cela ne relève que de moi, de ma personne, de ce que j’étais sensée de dire et de ne pas dire de ce que je me suis promise de relater et de bien m’y tenir… D’emblée, je tiens à m’en excuser d’abord auprès des auditeurs, de ceux qui me lisent et surtout des blessés de la révolution pour qui j’étais venue parler essentiellement. Je ne suis pas habituée à être sous les feux de la rampe ni même à tenir de longs discours ni politisé ni autre. Passer en direct sur antenne non plus aussi ai-je été la plus gauche possible la moins pertinente et surtout je me suis mise dans une situation ridicule où je ne tenais qu’à en départir et que je vais le faire maintenant. J’étais sensée, je le répète parler du blessé Walid Kasraoui que j’ai rencontré pour élargir mon champ d’action, mes requêtes et mes aspirations au nom de ces gens qui ont eu le courage un jour de dictature de sortir pour eux et pour nous autres les tunisiens enchaînés et de hurler leur refus et leur résistance au régime du dictateur, de ben ali. Maladroite, plus ou moins emportée je me suis plantée parce que l’homme est bêtise, naïveté et poltronnerie ou timidité et que sans le vouloir, je me suis retrouvée mal partie à dévier de la directive pour laquelle je m’étais vouée. Je suis venue parler de Walid ce grand blessé de la révolution originaire du kram ouest tombé sous une balle criminelle un certain 13 janvier2011 alorsqu’il était sorti crier sa colère dans ce quartier populaire où ben ali les avait misérablement et indignement enchaîné. Je devais me tenir à rester sa voix, à ne pas me laisser envahir par d’autres sentiments en particulier de défendre l’éthique médicale lorsqu’un des invités a pris la liberté de dénoncer froidement le cadre médical et les suites des interventions.

Je me suis faite l’avocate de ce corps que j’aime plus que tout et qui je le reconnais peut être amené à se tromper, à faire des bavures mais en aucun laisser une urgence ou une vie périr.

Pourtant, il me faut avouer que ce corps s’est magnifiquement débrouillé pour soigner nos blessés lors de la révolution et que si maintenant l’heure est grave ce n’est point de leur faute mais surtout de cette mollesse de la part des autorités devant ces cas.

Il n’avait pas que l’urgence de vie à sauver mais surtout les suites de ces vies. Beaucoup de nos blessés ont été atteint gravement par des balles tueuses et ni nos médecins ni nous même les citoyens sommes ou avons étè amenés à confronter de pareilles situations.

Nos hôpitaux manquent de moyens.

Nos structures sanitaires sont débordées dépassées vieillies et non à jour pour prendre à jour de si gros blessés.

Une fois l’urgence passée, les soins ont été continué certes à être distribué mais SANS CE PLUS qui se doit à nos blessés qui souffrent déjà de lourdes difficultés sociales, rappelons qu’il viennent pour la plupart des cités ou villes pauvres qui les ont amenés à se soulever.

Nos blessés sont des hommes à part, des héros et à un héros de la patrie, la nation avec à sa tête son gouvernement et les autorités lui doivent tous les égards, tous les droits et une généreuse compensation.

Ils leur faut d’abord établir en urgence et dans chaque gouvernement la liste de nos blessés, leur convenir les commodités les plus absolues à savoir

1° les moyens pour se déplacer dans la dignité pour aller se soigner car nos blessés et surtout leur famille jongle durement pour aller le faire.

2° mettre à leur disposition une assistante sociale pour couvrir leurs requêtes et leurs besoins les plus élémentaires.

3° mettre à leur disposition une antenne médicale et paramédicale circonstanciée comme lors des épidémies de A1H1N1 pour pallier aux risques de d’escarres, de décompensation ou même de dépression car nos blessés resteront longtemps encore sous le choc psycho traumatique si une prise en charge à long terme n’est pas mise en place et en urgence.

4 ° Les faire bénéficier à tous et surtout les alités des prise en charge totale dans nos centres de thermalisation, de physiothérapie et d’ergothérapie car ces patients restent des plus fragiles et exposés à de nombreuses complications liées au décubitus et aux surinfections.

5° EVALUER le plus globalement leur état de santé et expertiser les dommages physiques et mentales en vue de quoi une indemnisation des plus rapides et à long terme et selon le degré d’handicap doit leur être versé par l’état.

6° METTRE à leur disposition le maximum de chance pour que nos blessés recouvrent leur fonction ou du moins qu’ils soient appareillés avec les moyens les plus sophistiquées du monde que malheureusement nos compétences hospitalières ne disposent pas ou auxquels ils n’ont pas eu l’expérience tout simplement.

7° Expatrier nos blessés le plus rapidement possible avant que l’amyotrophie musculaire et les dégénérescences nerveuses ne soient définitives dans les meilleurs institutions du monde ou dans des organismes internationaux qui ont l’habitude des blessés de guerre comme ceux de L’Irak ou de la Libye et cela avant qu’ils ne leur soient trop tard.

Messieurs et mesdames mes chers concitoyens, par ce texte, je tiens à m’excuser de mon manque de tact du direct en radio hier au soir mais jamais d’ambition et d’objectif, je reviens avec toute ma force mon insistance et des espoirs mis en moi par nos blessés ainsi qu’en vous qui restez leur voix et leur volonté pour balayer au plus vite la froideur, l’incapacité et l’oubli dont ils ont été jusque là entourés que ce soit de notre gouvernement qui leur doit cet engagement et au plus vite.

Que ce soit des partis qui malheureusement sont plus titillés par leur réussite publicitaire que par les gens qui sont tombés pour eux pour que ces mêmes partis soient haussés au plus haut grade grâce aux sacrifices de ces mêmes héros.

Chaque parti doit implicitement verser une cotisation des plus conséquentes et dans l’anonymat sans aucune tentative de gain derrière leur geste pour nos blessés au comité qui s’en occupe pour mieux desservir ces héros et subvenir aux urgences.

Il est du devoir de chaque citoyen de s’incliner et de s’arrêter sur ces actes héroïques et de la conduite à venir pour bien les remercier pour leur rendre leur sourire et leurs droits dans la dignité jamais dans la mendicité !

Je crois que je n’ai rien omis ni oublié juste que tout cela doit se faire dans l’immédiat sans pompe ni éloge mais dans l’humilité, la reconnaissance de droit et surtout l’angoisse qu’il ne soit trop tard et donc dans l’urgence la plus absolue de l’agir w Blé mzyaa !

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