J’aurais tant et tant aimé brosser un tableau des plus flatteurs de cette Oumma favorite d’Allah. »
Mais je n’ai pas le don de travestir la réalité et de manipuler les images que cette magnifique et sublime Oumma renvoie au monde. C’est vrai qu’ailleurs le raisin est acide, mais le sien est plus qu’acide, il porte en lui un virus létal pour notre humanité. Il est incomestible pour cette Oumma elle-même. Obsédée par son ethnocentrisme et aveuglée par sa propre haine d’elle-même qu’elle projette de manière récurrente sur le miroir de l’humanité. Une Oumma qui à défaut d’avoir conquis le monde par ses qualités humaines, scientifiques, pacifistes, technologiques, industrieuses, industrielles, médicales, etc. occupe aujourd’hui les rubriques des faits divers de tous les médias du monde. Une Oumma dont les disciples sont surreprésentés dans les milieux carcéraux en Europe. Une Oumma qui affiche la vertu halal sur les frontons des commerces exploités par ses fidèles mais qui pratiquent le vice, transformant ces lieux en espaces d’approvisionnement en produits illicites dans le sens du droit positif mais dont la commercialisation est compatible avec les dogmes de la foi islamique. Une Oumma qui prêche l’amour d’Allah et de son prophète mais qui éprouve une aversion pathologique à tout ce qui n’a pas son caractère. Une Oumma qui se rêve en maîtresse de l’univers mais qui n’est même pas capable d’être maîtresse de ses actes et qu’à chaque fois elle se réfugie derrière le paravent de la théorie des complots. Une Oumma qui se veut le nombril du monde alors qu’elle est un pion, une marionnette, un godillot, un essuie-pied pour ses vrais maîtres. Une Oumma qui se veut l’alternative aux autres systèmes politiques et économiques qui gouvernent le monde, alors qu’elle est incapable de se gouverner elle-même, éternelle dominion qu’elle est. Une Oumma qui se veut un remède aux maux du monde alors qu’elle est la source de tous les maux dont souffre notre humanité et responsable de toutes ses plaies: terrorisme, insécurité, violence, intolérance, racisme, antisémitisme, xénophobie, homophobie, pédophilie, pogroms, autodafés, oukases de mort, etc… Une Oumma qui veut faire de l’autre un Dhimmi, un sous-homme, une portion congrue, un pestiféré, un être impur, n’est pas seulement nazie, elle est avant tout musulmane. Une Oumma qui se prétend un sanctuaire pour les femmes, alors qu’il ne passe pas un instant sur sa terre aussi sacrée que les camps de la mort nazis, sans qu’une femme ne soit victime de viol, la dernière en date la journaliste de France 24 sur la Place d’Ettahrir, devenue un haut lieu depuis la chute de Moubarak des viols des journalistes et des femmes voilées ou non violées. Une Oumma qui à défaut d’être un avenir pour les musulmans, est une rétrospective grandeur nature de ce fut la vraie vie à l’époque du prophète de l’Islam. L’Oumma musulmane est l’archétype d’une société de barbarie humaine. Elle n’est pas une communauté de croyants, elle est une méga organisation criminelle de type sectaro-mafieux sous couvert de la religion. Liberticide et génocidaire.