L’homo islamicus ou wahhabitus: Le modèle à suivre pour les tunisiens

L’homo islamicus ou wahhabitus est le vrai modèle d’humain à suivre pour les Tunisiens. Personne ne doit s’y soustraireIl n’y rien à prévoir, ni à anticiper, ni de scénario prévisionnel, ni imaginer ce que sera le destin humain des humanoïdes islamisés ? Personne ne saura l’esquisser, alors que leur mode d’organisation sociale communaliste, proche de l’état primate, les fait ressembler de plus en plus à ces peuplades primitives aux mines effrayantes, patibulaires et carnassières, héritées des temps des premiers humanidés, objet d’études des ethnologues qui essayent de comprendre le mode de vie de nos ancêtres à l’ère de la chasse, pêche et cueillette. Il est vrai que l’histoire de l’homo islamicus remonte au 7ème siècle de l’ère chrétienne avec quelques incursions dans l’ère abrahamique, dont la datation est incertaine et apocryphe, qui correspondrait à la naissance du judaïsme entre le 18ème siècle et le 14ème siècle, qui serait la source du monothéisme et qui est loin d’être établi formellement. Ce concept de dieu unique et transcendantal est apparu pour la première fois chez les Chinois et Egyptiens avec le pharaon Akhénaton au 14ème siècle avant J.C. Le terme lui-même est d’origine grecque qui renvoie à theos le dieu unique. Le concept de dieu est loin d’être une création sémitique. Mais ça c’est une autre histoire. Comme le mazdéisme qui est repose sur l’unicité de dieu.

Il ne pouvait explorer les temps immémoriaux, ni les ères géologiques, ni les mutations biologiques humaines, parce qu’il n’est pas féru ni d’anthropologie, ni d’archéologie ni de paléontologie pour savoir que nos vrais ancêtres ne sont pas ceux qu’ils croient, et qu’ils ne sont pas nés d’actes incestueux de nature sacrée? Lui n’apporte pourtant aucune preuve à l’appui de sa croyance contrairement aux paléontologues, « chercheurs d’os », qui ont découvert notre mère Lucy âgée de 3, 2 millions d’années et plus encore un autre hominidé appelé Toumaï vieux de 7 millions d’années. Même l’Homo Sapiens pourtant vieux de plus de 200 000 ans lui est inconnu. Evidemment qu’il abhorre tout ce qui témoigne de l’existence formelle d’une histoitre différente de la sienne et qui puise ses racines dans le polythéisme voire le monothéisme, tels que les monuments historiques préexistants à sa religion, afin de ne pas contredire son histoire mythique et légendaire. Ce n’est pas par hasard qu’il veut aujourd’hui détruire les Pyramides afin d’effacer toute trace de civilisation antérieure à l’Islam. Il est dans le négationnisme de l’histoire pré-islamique. Il part du principe que l’humanité est née avec l’Islam. Tellement pris dans le tourbillon de ses délires ethnocentriques et égocentriques qu’il allègue que la langue du Coran est la langue du paradis et c’est la première langue jamais donnée aux humains par Dieu. Une langue dont la codification pourtant récente entre le 8ème et le 9ème siècle et passe pour être la plus jeune langue sémitique. Ce n’est pas un accident de l’histoire si c’est Napoléon qui a fait sortir la civilisation égyptienne de son long sommeil ensablé alors que l’homo islamicus foulait le sol égyptien avec ses pieds depuis plus de XI siècles.

Sa contribution archéologique à la mise en valeur de l’histoire universelle est si insignifiante qu’il y a de quoi s’interroger sur sa réelle capacité de s’inscrire dans le courant l’histoire et de sa réelle implication dans la pensée humaine. Depuis qu’il a repris possession de la terre d’Hannibal, ravagée et dévastée par ses aïeux, son premier réflexe était se s’attaquer aux symboles archéologiques en Tunisie qui témoignent du multiculturalisme, du pluralisme cultuel et de l’histoire plurielle et millénaire du pays. Il s’en est même pris au cimetière orthodoxe de Tunis qui n’ a pas été épargné par son entreprise de démolition de l’histoire non-musulmane. Un homme qui ne respecte pas l’histoire ne peut avoir par conséquent le sens de l’histoire. Est-ce pour cela que l’homo islamicus n’est toujours pas sorti de sa propre histoire et qu’il veut l’imposer par tout moyen à tous ceux qui n’ont pas la même vision de l’histoire que lui ? Apparemment, il n’ a pas compris que sa croyance inébranlable et obsessionnelle en sa propre histoire telle qu’elle est rapportée sans êrte dûment validées par des preuves matérielles tangibles est sans fondement historique. Sait-il que lorsqu’un sujet dont l’esprit est tellement tourmenté par les évènements réels et irréels survenus dans le passé est symptomatique de graves troubles psychiques et de délires névrotiques?

Fantasmer sur le vécu originel des vénérés aïeux n’est-ce pas la preuve de son incapacité pathologique à assumer sa propre personnalité ? Comme si le fait de s’identifier à des êtres dont il ne connaît en réalité que quelques bribes de leur vécu de surcroît non-étayé est un remède à son mal-être et une solution à ses marasmes chroniques ? Tourner le dos au présent, c’est fuir ses responsabilités et nier son existence propre. N’est homme que celui qui s’affranchit de la tutelle du passé. Le prophète lui-même disait: l’homme est celui qui vit dans le présent et non celui qui se prévaut du passé de son père. Or, il est loin de répondre à cette définition. Pire encore cet homo islamicus dépourvu de discernement mental se trouve être aujourd’hui le maître de la cité égyptienne et tunisienne. Il va comme l’avaient imaginé ses vrais aïeux idéologiques hitlériens et mussoliniens fabriquer des hommes à son image. Des hommes soumis, dévoués, ayant un sens inné du sacrifice de leur vie pour leur cause idéologique. Ni homme, ni citoyen, une hydre comme l’Hydre de Lerne combattue par Hercule. Le destin humain de l’homo islamicus continuera à s’écrire en pointillés. Où le présent se confond avec le passé, le futur sera dilué dans le passé. Ni présent ni passé.

Tout doit être rester figer comme ces statues qui le hantent et qu’il cherche à détruire parce qu’elles lui renvoient cette image de lui qui le turlupine et qui le coupe de sa propre existence. A l’ image des Talibans quand ils ont détruit les statues géantes de Boudha véritable mémoire de l’histoire universelle. Tout laisse à penser qu’il restera enfermé dans son schéma mental, ou telle cette vache emportée par un torrent de boue et qui y voit comme un prélude auspicieux, un signe de Dieu d’une future récolte fructueuse. Jamais acteur de son histoire, même pas spectateur puisque la pièce s’était jouée sans lui. Une pièce pourtant racontée par une chaîne de rapporteurs où chacun d’entre eux a dû y porter sa touche personnelle et qui devient au fil du temps imagé, mais il en a cure de tout cela car il est religieusement convaincu que cette scène vieille de plus de 1400 ans a résisté à l’épreuve du temps et des troubles de la mémoire. Selon son dogme auqel il est frénétiquement attaché, c’est Dieu qui en’est l’inspirateur et le vrai transmetteur qui la rend infaillible et fidèle à la scène d’origine. Comme si le monde était resté immobile et que l’espace-temps est devenu immatériel. Et comme si le tout le progès humain et tous ces événements survenus depuis son islam des sources n’a jamais eu cours.

C’est pourquoi il récuse les hadiths de Boukhari et d’Ibn Moslem, considérés comme les seuls rapporteursfiables de l’Islam. C’est justement à cause de cette vision dynamique, rationnelle et temporelle de la religion musulmane. Son destin lui est étranger, il ne cherchera pas à briser les chaînes qui entravent ses chevilles et ses poignées et qui de peur de subir un châtiment pire encore s’il s’en défait, se résigne à les garder au point qu’elles lui font oublier sa vraie nature humaine. L’homo islamicus ne peut envisager son monde en dehors de l’intemporalité et la transtemporalité. De l’interdit et du permis. Le halal et le haram.La vraie vie à son sens est celle qui a été vécue dans le passé par les autres ceux qui sont mythifiés et adulés par sa pensée, le présent doit juste la faire ressusciter pour lui redonner vie ou plutôt la faire perpétuer.

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