Depuis le commencement de l’année 2025, on a constaté une multiplication des cas d’immolations par le feu. De nombreuses personnes ont exprimé leur mécontentement croissant auprès du gouvernement, alors que d’autres, y compris des partisans du président, considèrent que ces actions ne sont pas sans conséquence.
Effectivement, un homme de 48 ans s’est immolé par le feu le 7 février devant l’un des hôpitaux situés sur la colline de Bab Saadoun. Un jeune homme s’était immolé à Sousse vingt-quatre heures avant.
Un collectif de jeunes a donc manifesté, occasionnant des perturbations devant le commissariat de la cité Riadh, en lançant des cailloux, des pétards et des bouteilles Molotov, avant d’être dispersé par les forces de sécurité.
Le 3 février 2025, un individu a choisi de se suicider par le feu au deuxième étage du tribunal Sfax 1.
Le 3 février 2025, un individu a choisi de se suicider par le feu au deuxième étage du tribunal Sfax 1.
D’après la déclaration formelle des autorités, la personne en question avait des problèmes psychologiques. Durant la même semaine, une élève de treize ans s’est enflammée le 1er février 2024 au sein de son établissement scolaire, localisé dans la ville de Sbeitla, dans le gouvernorat de Kasserine.
Un autre incident majeur a eu lieu le soir du vendredi 24 janvier 2025, à proximité de la Grande Synagogue de Tunis, qui se trouve dans le quartier Lafayette. Effectivement, un homme s’est enflammé volontairement devant le bâtiment religieux. Une fois de plus, la version officielle soutient que la personne avait des problèmes psychologiques.
La répétition de ces incidents graves a suscité une forte controverse à l’échelle nationale. Alors que certains soulignent la montée du mécontentement populaire, d’autres, au sein du soutien présidentiel, crient à l’injustice et privilégient l’hypothèse du complot.