L’environnement paie cher le miracle économique chinois

Dali Najeh: Semble-t-il si la Chine qui a atteint un développement et une croissance économique impressionnants, cela ne c’est pas passé sans engendrer de graves problèmes sur la santé et sur la pérennité des ressources naturelles.En effet La situation de l’environnement est actuellement très préoccupante en chine et pourrait devenir un frein à la croissance.

Selon les données disponibles, la Chine est parmi les premiers pays pollueurs du Monde, si ce n’est pas le premier.

En effet, 17 des 20 plus grandes villes les plus polluées se trouvent en Chine, un tiers des cours d’eau sont gravement souillés.

La pollution de l’air causerait 460 000 décès prématurés.

Le bilan environnemental de la Chine est sans appel.

L’environnement paie cher le miracle économique chinois.

Pollution des centres industriels et urbains, diminution de la surface cultivable sous le coup de la désertification, empoisonnement des eaux douces, etc. sont devenus selon Dali Najeh en chine des problématiques qui se posent avec acuité.

Les pluies acides tombent sur un tiers du territoire, les eaux contaminées tuent plus de 30 000 enfants chaque année. On estime que seule une minorité des villes chinoises, soit 40 % aurait une qualité d’air saine.

Le modèle de développement chinois a déjà engendré de profonds déséquilibres écologiques au niveau local. La Chine compte treize des vingt métropoles les plus polluées au monde.

Si la Chine est aujourd’hui la 3ième puissance économique, elle est devenue aussi la première puissance polluante.

Une pollution qui coûte à la Chine officiellement 64 milliards de dollars soit 3 % de son PIB et dont la nette dimension internationale inquiète le reste de notre planète.

Presque 80% de l’approvisionnement énergétique de l’économie chinoise est fondée sur le charbon. D’après Dali Najeh, cette source énergétique est la plus polluante.

D’ailleurs, le poids de la Chine dans les rejets de dioxyde de carbone mondiaux s’explique par la forte dépendance de l’économie chinoise vis-à-vis du charbon.

L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) qui examine la situation environnementale en Chine, elle invite la Chine à redoubler d’efforts pour lutter contre la pollution.

Les priorités économiques prennent le pas sur les préoccupations environnementales » affirme l’OCDE qui tire la sonnette d’alarme et L’environnement et la pollution en chine.

Dans son rapport, l’OCDE pointe l’inefficacité de la politique environnementale chinoise.

Le problème ne se pose pas au niveau des lois en elle-même mais de leur application. En effet, Dali Najeh propose que c’est à l’échelon local qu’il le plus travailler pour améliorer la situation.

Les hauts responsables, de l’agence nationale chinoise pour la protection de l’environnement (SEPA),reconnaissent les limites de la politique anti-pollution.

Au cours des cinq dernières années, en appliquant la loi, SEPA s’est aperçus que de grosses industries polluantes sont protégées par les gouvernements locaux.

– La chine envisage ne pas reproduire les erreurs du passé

Face à ces critiques, dans un article apparu en mars de l’année dernière, la Chine affiche de nouvelles ambitions vertes

En effet, les informations publiées notent que la Chine s’est engagée, à réduire son intensité énergétique de 16 % au cours des cinq prochaines années.

Réunie pour la clôture de sa session annuelle, l’Assemblée nationale du peuple, aux fonctions essentiellement symboliques, a adopté le douzième plan quinquennal, feuille de route des orientations du pays jusqu’en 2015.

Pour la première fois, selon Dali Najeh, que la République populaire se dote d’un objectif de réduction de son « intensité carbone », (17 %).

Pékin annonce par ailleurs de nouveaux efforts de reboisement en promettant d’augmenter la surface de ses forêts de 12, 5 millions d’hectares et se fixe des objectifs visés par la communauté internationale.

Donc, D’après ce qui précède, Dali Najeh conclu à quoi ca sert d’avoir une bonne croissance économique et être une superpuissance mondiale, alors que nos enfants en plus de crever de faim n’arrivent même pas à boire une eau salubre et respirer de l’air frais.

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