L’organisation terroriste d’Ennahdha n’est pas le R.C.D. Avec ce dernier, ce n’était pas le Pérou mais la Tunisie était tunisienne, sa politique étrangère était souveraine et indépendante, la machine économique tournait à fond, les réserves de change étaient abondantes, les hôtels affichaient complets, la sécurité assurée, le pays était attractif et compétitif, ses visiteurs étaient honorables et dignes, ses femmes étaient protégées, libres et respectées, son peuple avait une certaine joie de vivre avec une aisance matérielle apparente.Un pays jouissant du crédit de la part de la communauté financière internationale et des investisseurs étrangers. Performant économiquement et humainement en dépit du déficit démocratique chronique et des absences de libertés politiques. Quand bien même il était mis sous coupe réglée de la mafia Ben Ali Trabelsi.
En l’espace de quelques mois, le pays a détruit tout ce que Bourguiba et Ben Ali, malgré tout, ont construit en 54 ans. C’est comme à l’époque de l’invasion des meutes tribales des Banu Hilal et leurs alliés qui ont fait passer le pays de l’ère secondaire à l’ère primaire. Du mode de production agricole, il était passé au mode de l’élevage et de la cueillette. L’histoire joue de nouveau un mauvais tour au pays. Confirmant ainsi que le danger vient toujours du Levant arabique, source de tous les maux de la Tunisie et de l’Ifriqya. La secte félonne et milicienne d’ Ennahdha ne fait que réécrire l’histoire de ses indignes aïeux. Ceux-là mêmes qui avaient détruit la Bibliothèque d’Alexandrie sur les ordres du Calife Omar Ibn Al As, qui passe pour pur être le pire bibilocrate de tous les temps. Ce qui démontre tout le respect que les tenants de la diptyque panarabisme -panislamisme pour la culture, la science et le savoir. La secte-Etat d’Ennahdha est dans une logique dévastatrice et dissolvante de l’identité tunisienne plurielle et pacifique. Avec cette secte mafieuse le pays perd inexorablement son âme et son indépendance. C’est la Berezina en attendant le Grand Effroi, un spectacle de fin du monde s’offre à la vue de ses visiteurs ceux venus de l’Ouest. Pire que Naples à l’occasion de la grève des éboueurs, les ordures ménagères s’amoncellent dans son espace urbain dans une chaleur caniculaire.
Rendant l’air irrespirable et charriant des particules néfastes à la santé humaine. Des cadavres d’animaux en pleine décomposition qui jonchent les trottoirs et les rues de ses cités défavorisées, outre les rongeurs morts qui traînent dans ses impasses et ruelles de la vieille-cité. Aussi, ses rues sont transformées en déchetterie dégageant une odeur fétide et nauséabonde. Un spectacle urbain cauchemardesque pendant que la secte-Etat se gave sur le dos des tunisiens. Sadique et inhumaine, elle savoure la descente aux enfers wahhabites du pays. Elle vient d’atteindre le degré zéro de l’incivisme et de l’antipatriotisme avec la tenue de son 9e Congrès dédié au triomphe de l’abomination humaine, une véritable offrande à l’arrogance et à la suffisance. Un Congrès de l’indignité humaine, faisant fi de la paralysie économique dont elle est responsable. La Tunisie, telle des espérances, est devenue une terre hostile, inquisitrice et inhospitalière avec une population assoiffée et affamée, des femmes violentées et harcelées au nom des valeurs du sacré. Une terre où se multiplient les procès en sorcellerie, des tribunaux d’inquisition, les moyens publics détournées au seul profit de la secte-Etat, forte détérioration de l’état sanitaire du pays avec augmentation de la mortalité infantile ainsi que chez les personnes âgées. Son paysage est transmuté, ainsi son paysage humain préfigurant l’Apocalypse exacerbation de la haine de l’autre et du juif, prosélytisme religieux outrancier et agressif, visiteurs sinistres et effrayants, flambée de violence, appels au meurtre de tous ceux qui n’ont pas les attributs islamistes, dévoiement des mosquées, faux devotisme, cherté de la vie, pénuries alimentaires et médicamenteuses, mal-être, aggravation du taux du suicide chez les jeunes, passe-droit, culte de la personnalité, atteintes aux libertés les plus élémentaires, terrorisme intellectuel et institutionnel, mise sous tutelle du pays, dégradation du climat d’affaires, fermeture des usines, hôtels désaffectés, gabegies, corruption, népotisme, économie à l’agonie, flambée du taux de chômage, étalage obséquieux de luxe ostentatoire et indécent comme à l’occasion du 9e Congrès de la secte-Etat aux frais du contribuable tunisien, alors que ce dernier vit sous perfusion, manquant d’eau et des commodités minimales nécessaires pour sa propre survie. Mais de ceci les islamistes n’en ont cure pourvu qu’ils s’enivrent de l’ivresse du pouvoir.
Les tunisiens se trouvent asphyxiés et étranglés par la secte-Etat qui se sert de la religion pour leur faire passer le goût empoisonné de la pilule islamiste autrement plus mortelle que la précédente. Le virus inoculé par la secte-Etat et son gourou illuminé le terroriste R. Ghannouchi atteint un niveau de toxicité rare qu’il devient nocif pour la religion elle-même dont les dogmes sont profanés et défigurés en permanence sans que cela ne heurte la sensibilité des tunisiens pourtant attachés à l’Islam malékite née en terre de Kairouan. Comme tétanisés et paralysés par la peur de se révolter contre leurs occupants, cruels, perfides et prédateurs. A cause de leur indifférence et apathie les tunisiens après l’ère de la modernité impulsée par le Père de la Nation, Habib Bourguiba, sont en train d’arrimer leur pays à l’attelage des pays de la barbarie islamiste sur le modèle de la Somalie et de l’Arabie Saoudite. Un pays dont le nom est désormais évocateur de pogroms, autodafés, charias, fatwas, pédophilie, polygamie, lapidation-crucifixion, racisme, ségrégation, dhimmis, oummmas, salafisme, créations de micro-Emirats tel que celui de Sadjnane, , perte de la souveraineté nationale, menaces réelles sur l’intégrité du territoire national, exaltation du mythe du Reich musulman en l’occurrence le Califat, politique étrangère vassalisée aux ordres des wahhabites, division du pays en musulmans et mécréants, en musulmans plus musulmans que d’autres, émiettement de l’unité nationale. La Tunisie a défaut de donner du sens à la dignité humaine est devenue l’illustration parfaite de l’ignominie humaine avec la secte-Etat d’Ennahdha. Si l’ancienne mafia doit payer pour ses crimes économiques devant les tribunaux tunisiens, en toute évidence les crimes d’Ennahdha devront relever des juridictions pénales internationales pour crimes contre l’humanité ainsi que de la Cour martiale pour haute trahison. La secte-Etat d’Ennahdha a réussi une performance inédite dans l »histoire des peuples-rebelles faire regretter au peuple tunisien son ancien despote.