Le mariage coutumier dit « Orfi » ou quand le sexe et la religion font bon ménage

Les mariages coutumiers façon pernicieuse pour réinstaurer la polygamie, interdite en Tunisie, mais sans les obligations y afférentes, la guerre aux femmes célibataires tout en cherchant pourtant à favoriser la fornication…1- le mariage coutumier

Les dérives morales, dogmatiques, hérétiques, schismatiques et sectaires de l’islamisme ne sont un secret pour personne depuis Ibn Taymiya mort en prison à Damas au début du 14ème siècle pour anthropomorphisme, connu pour être le vrai père-fondateur de l’islamisme moderne semblent n’avoir suscité ni inquiétude ni hostilité de la part du Grand Mufti de la Tunisie et des doctes tunisiens. Les autorités tant religieuses ou de transition ont fait preuve d’un laxisme coupable. Elles ont péché soit par cécité, soit par ignorance soit par duplicité. Les électeurs tunisiens manquant du discernement, d’information et de connaissance en matière théologique, de savoir religieux et de culture politique se sont trouvés à confondre l’islamisme et l’islam. Religion et politique. Démocratie et théocratie. Eux qui avaient cru le 14 janvier 2011 avoir brisé les chaînes du despotisme, ont involontairement noué des nouvelles chaînes autrement plus acérées et envenimées que celles qu’ils avaient connues jusqu’alors. Abusés pour cela l’I.S.I.E, un organisme électoral abscons et surgi de nulle part, qui avait opéré en un véritable fossoyeur de la démocratie en Tunisie. Les tunisiens croyant donner une impulsion nouvelle à leur pays porteuse d’espérance et de projets d’avenir pour les générations futures ont plutôt ouvert la voie à un projet de société des plus rétrogrades, liberticides et barbares. Attentatoire à la dignité humaine et à la condition féminine ainsi qu’à la protection des droits l’enfant.

Ennahdha n’a plus aujourd’hui le choix que de dévoiler son programme politique d’un autre âge qui n’est pas sans danger pour le destin humain du pays, sa santé mentale, physique et sociale:

* les mariages pré pubères,

* les mariages coutumiers façon pernicieuse pour réinstaurer la polygamie, interdite en Tunisie, mais sans les obligations y afférentes, la guerre aux femmes célibataires tout en cherchant pourtant à favoriser la fornication,

* l’excision une pratique mutilatrice du corps féminin inconnue en Tunisie mais fort répandue dans les sociétés islamisées,

* la répudiation qui est souvent la première cause de la prostitution du fait de la vulnérabilité de la femme abandonnée,

* la stigmatisation des enfants illégitimes élevés par ces mères au corps assimilé à une vulgaire marchandise.

Ses desseins pour la Tunisie portent en eux le poison mortel pour les droits fondamentaux et font peser des sérieuses hypothèques sur l’avenir politique de la Tunisie et son indépendance nationale. Au lieu d’apporter des vraies réponses aux nombreux problèmes de survie économique auxquels sont confrontés les tunisiens aggravés par les intempéries qui frappent le pays, la question de l’insécurité chronique, le chômage galopant, l’hyper inflation, la redélocalisation des usines étrangères, la secte apostat d’Ennahdha n’a pas trouvé mieux que de proposer aux Tunisiens un projet de société libertin et dévergondé. Comme s’il s’agissait de légitimer une nouvelle forme du marché du sexe en Tunisie afin de rendre certainement le pays plus attractif aux Emirs saoudiens et les riches hommes d’affaires qataris avides de chair fraîche tout sexe confondu. L’islamisme est l’art de donner un caractère légitime à tout ce qui est interdit aussi bien par la morale religieuse que par les lois de la république. Chez les islamistes, l’interdit est permis sous couvert du sacré. On pourfend les hérésies moins pour leur caractère infamant pour la conscience humaine et surtout en violation de l’ordre religieux que pour le fait qu’elles ne sont pas soumis au contrôle religieux. Ennhdha, fidèle à son engagement idéologique hégémonique, ne peut se résoudre à laisser sans contrôle tous les aspects de la vie des fidèles. N’est fidèle que celui qui bénéficie dans ses actes de la vie courante du visa religieux. Ainsi, les conduites les plus immorales ne sont pas réprimées si elles rentrent dans le cadre de la loi de la religion. Quelle que soit la tendance islamiste de type wahhabite ou qoutbiste tout s’articule autour de deux pôles le sexe et le sectarisme religieux agrémentés par un prosélytisme agressif et ultra-violent. La secte apostat d’Ennahdha n’échappe pas à la règle congénitale. Histoire de détourner les tunisiens de leurs vrais problèmes, elle propose à la masse fruste et inculte souffrant de surcroît de troubles psychoaffectifs, miséreux, démunis sans perspectives d’avenir, et à tous ces misogynes phallocrates l’union libre à la sauce islamique. Une sorte de mariage hyper précaire à durée déterminée sans aucune valeur juridique appelé mariage « Orfi », un subterfuge pour contourner l’adultère et légitimer la fornication, Zina. Sa durée peut correspondre à la durée de l’acte sexuel lui-même revêtu du prétendu sceau immonde du sacré. Les futures esclaves sexuelles du macho tunisien et des touristes orientaux du sexe qui vont immanquablement se retrouver seules une fois que leurs prédateurs les auraient dépecées, les risques de grossesse sont inévitables n’est-ce pas ? L’islamisme interdit les rapports protégés et l’avortement. La virilité d’un homme chez les islamistes se juge à l’aune de sa nombreuse progéniture et des femmes consommées. Nonobstant les questions d’hygiène publique, les maladies vénériennes et les risques de contamination par le virus du sida dont sont porteurs une fraction non-négligeable des saoudiens mais pas seulement, quel sera le statut social et juridique de ces femmes acculées à la prostitution pour assurer leur propre survie et celle des leurs ? Les islamistes tunisiens semblent oublier que la Tunisie est signataire de la convention internationale contre toute forme d’esclavagisme sexuel et la traite des êtres humains. Il n’y a pas pire crime que l’exploitation du sexe à des fins idéologiques.

La société islamisée condamne ce qu’elle autorise au nom de sa religion. Une véritable schizophrénie socio-juridique. Outre le fait que le droit canon, la charia reconnaît et encourage la pratique de ce type d’union, une façon habile et pernicieuse pour réinstaurer la polygamie, réprouvée pénalement par le C.S.P. nonobstant son caractère avilissant pour la condition féminine, réduisant la femme à sa seule fonction d’assouvir les pulsions sexuelles du pervers sexuel tunisien le maître du corps de la femme et le roi de sa volonté. Quel statut cette société de zoophilie, de nécrophilie, pédophilie, de kamikazes, de zombies, de violeurs, de charlatans, d’illusionnistes, d’escrocs de la foi, va-t-elle octroyer à ces enfants dont la conception est légitimée par la religion mais qui elle-même les stigmatise assimilés au fruit du pêché de leurs mères, mais rejetés par la société, leur accordera-t-elle, alors qu’ils sont nés de pères inconnus mais seulement reconnus par la mère qui n’ a pas pourtant la capacité juridique de transmettre son nom dans le droit musulman ? C’est un vrai casse-tête juridique qui ne relève pas du positivisme juridique. Le droit humain est simple et limpide. Une femme transmet sa filiation. Et pourtant ces mères-célibataires créées en toute pièce par le droit canon islamique, n’échapperont pas non plus au statut de l’infamie que les islamistes vont forcément leur octroyer. L’image du père finira par disparaître aussi. Imaginez enfin les dizaines des milliers d’enfants qui naîtront de pères inconnus, ils seront comme ces enfants égyptiens qu’on désigne par le prénom de leurs mères qualifiés de bâtards. Objets d’ostracisme et de mépris. Enfin, ce type de relations n’est pas sans conséquence sur le développement de l’inceste. En l’absence d’identité paternelle, cela laisse la voie ouverte à une possible union avec un frère et une sœur nés génétiquement du même père. Ainsi, Les mariages coutumiers sont susceptibles de favoriser les relations incestueuses. Le droit naturel de type charia auxquels sont attachés religieusement les islamistes, ne connait pas la génétique ni le statut juridique de la filiation en droit positif et les obligations qui en découlent: matérielles, éducatives, affectives.

En conclusion afin que les Tunisiens sachent où un tel modèle de société va les mener, je les invite à scruter le cas turc: le mariage coutumier répandu en Turquie depuis l’arrivée d’Erdogan au pouvoir a favorisé le développement de la prostitution, la polygamie, de la violence faite aux femmes plus de 1600% et l’explosion exponentielle de la courbe des enfants des rues 35 000 rien qu’à Istanbul. Eux-mêmes abandonnés par leurs mères qui n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins. Le sexe islamiste est un sida génétique, social, psychologique, humain. Diagnostic, la morale sociale et le sexe islamiste sont un couple divergent. Avec l’islamisme, l’immoral est moral tant que les actes accomplis sont légalisés par la charia. L’indignité humaine et l’ignominie sont tolérables tant qu’ils répondent à la volonté de Dieu. Ce qui est licite dans la charia est illégal et condamnable par la justice républicaine.

2- L’union libre

L’union libre est par définition l’expression de la volonté consentie et libre entre les parties qui fixent elles-mêmes un cadre juridique informel et que l’enfant issu de cette union pourrait porter conjointement les noms de famille de ses deux parents y compris dans le cas où le père serait marié le législateur a prévu une reconnaissance par acte notarié. Par voie de conséquence et quelque soit le cas de figure les droits de l’enfant sont absolument préservés, contrairement aux enfants nés des unions libertines frappées par le sceau du sacré tel le mariage « Orfi » le « Mayssar » et « Motaâ » Or l’union telle que la prévoit la charia, elle est laissée à la seule initiative de l’homme qui n’exclut pas le fait qu’il soit marié ce qui n’est pas sans conséquence sur le régime juridique de l’adultère et du statut l’enfant adultérin. Dès lors que l’on cherche ainsi à la formaliser sans pour autant la valider juridiquement, puisque les parties ne sont pas tenues par un contrat de mariage, mais qu’elles peuvent se prévaloir publiquement du statut de mari et femme sans les obligations juridiques qui en découlent. Le fait même que l’on cherche à consacrer une union en trompe-l’œil, elle cesse d’être libre et se doit normalement d’être régie par le droit commun en l’occurrence dans le cas de la Tunisie le code du statut personnel qui prévoit des sanctions pénales à l’encontre de l’époux adultérin

Dans sa conception islamiste, c’est une façon perverse pour contourner la loi tunisienne qui réprime pénalement ce genre de pratique aux conséquences incommensurables sur les droits de la femme, de la famille et des enfants. On ferme les bordels, et on ouvre des camps sexuels, c’est ça la vraie définition des mariages coutumiers.

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