Avant le 14 janvier 2011, la Tunisie était une et indivisible malgré toutes les plaies dont elle était infectée depuis son indépendance. Il y avait des tunisiens sans distinction, homogènes, amoureux de leur patrie:ni laïcs (sachant que la laïcité n’est pas une idéologie),ni démocrates, ni islamistes, ni agnostiques, ni juifs, ni catholiques, ni boudhistes, ni bahaïstes, ni, ni. Elle était plurielle, tolérante et fraternelle.
Depuis le 14 janvier 2011, selon la dichotomie d’Ennahdha, il existe deux Tunisie : les musulmans et les laïcs. Or les musulmans tunisiens dans leur immense majorité ne sont pas des islamistes, et les laïcs sont aussi musulmans. Il n’ y a aucune incompatiblité entre les deux. Mais Ennahdha se prétend le parti de l’Islam, tout ce qui est sous sa bannière est musulman, et ce qui n’est pas dans son camp est l’ennemi de l’Islam. Ennahdha est l’Islam ! Une telle hérésie qui devrait être dénoncée et combattue ne semble guerre susciter aucune hostilité de la part des tunisiens majoritairement musulmans et qui ne se reconnaissent pas dans l’Islam wahhabite, un islam ultra rigoriste, libericide, ihumaniste, raciste, ouvertement anisémite, hostile aux droits des femmes, diviseur, schismatique et sectaire véhiculé par la secte félonne et apostat.
Mais de par leur silence ils valident la thèse scélérate antimususlmane et criminelle d’Ennahdha. Elle ne fait pas que bafouer les valeurs de tolérance et de rasemblement chères à l’Islam, de dévoyer les dogmes et de violer le Message du Prophète qui n’ avait jamais eu de cesse à mettre en garde les musulmans contre les dérives sectaires et les utopies messianiques, elle met en péril l’unité nationale. Elle est en train de mettre à mal les fondements de la République tunisienne, de les liquéfier pour les diluer dans un magma de roches théocratiques. Le poison que diffuse Ennahdha en Tunisie est bicéphale: létal pour l’Islam et pour la patrie tunisienne. La disparition de l’un entraînera la disparition de l’autre et inversement. L’heure n’est plus aux spéculations sur les desseins théocratiques d’Ennahdha, le Tsunami islamiste est imminent et aucune digue ne saurait lui résister si l’on ne l’étouffe pas dans l’oeuf.