L’amour ne tue pas l’amour, mais les hommes tuent l’amour

Il est dans cette becquette de bon matin ou dans le croisement des chemins

Il est dans ce souffle qui monte et descendIl est dans ce regard qui se cherche et se défend

Il est dans cet entêtement, ce bras de fer ou cette portée

Il est dans ces cris qui appelle à la vigilance

Il est dans cet apaisement qui ronronne de tiédeur

Il est dans cette main portée chaque matin à nos tabliers ou nos cheveux

Il est dans cette autre qui rajuste un pantalon, un nœud de cravate ou de papillon

Il est dans cette gamelle que l’épouse concocte et que la maman soigne

Il est dans cette file pour les couffins qui alourdit les jambes mais ne fait pas lâcher

Il est dans cette cour d’école, cette récitation de la chéhéda ou ce panier

Il est dans cette poignée de mains, ce partage ou cette veillée

Il est dans cette ftila d’occasion, ce bain d’huile ou ce massage camphré

Il est dans cette solidarité de groupe, cette poignée ou ce regard désespéré

Il est dans cette marche de sel, cette panique de santé politique

Il est dans encore dans ce désarroi, ce non ou cette soif de vérité

Il n’est jamais dans le langage fourbe, de bois ou les mauvaises tonalités

Car « L’amour ne tue pas l’amour, mais les hommes tuent l’amour. »

Il est dans ce peuple probablement dichotomique souvent ludique mais tellement unique

Alors viens mon peuple, AIMONS-NOUS !

Quitter la version mobile