La Tunisie sous le joug de la Qaïda

Là où l’organisation djihadiste a échoué par la terreur, elle a "réussi" par le biais des urnes, sous l’œil complaisant de ses mentors.La Tunisie illustre de belle manière l’entourloupette politique par la voie faussement qualifiée de démocratique (on a vu où le contenu des urnes de 1933 a mené l’Allemagne….) A n’en pas douter, le pays est un devenu un vrai laboratoire du recyclage des rebuts humains aux allures sombres d’un Raspoutine, Hitler et Pol Pot. Les Tunisiens n’ont pas à rougir de cette expérience inédite: devenir un exemple de mutation politique à 360° de ceux qui vomissaient, vitriolaient et tuaient le genre humain. Depuis le 14 janvier 2011, la seule innovation sémantique qui a enrichi le lexique islamisé des Tunisiens est le mot « acquis ». Tout le monde parle des acquis sans savoir de quoi il se retourne. Les acquis de la révolution… une espèce d’arlésienne islamique, les acquis de l’Islam une espèce de serpent de mer né dans l’esprit des malades enfiévrés, souffrant de troubles hallucinatoires. S’il y a un vraiment acquis que les Tunisiens peuvent « revendiquer », c’est d’être gouvernés par la Qaïda. Si Ennahdha n’est pas la Qaïda, c’est seulement parce que ni Ghannouchi ni Jébali ne sont pas des frères musulmans wahhabisés, agents du djihadisme islamique, et jamais impliqués dans les attentats terroristes en Tunisie et en France en 1986. Et pour preuve de leur reconnaissance éternelle, alors qu’ils étouffent dans leur vomi, les Tunisiens tellement jaloux de leur foi n’ont pas hésité à faire de Ghannouchi un antisémite notoire et gourou illuminé et leur Emir et de Jébali leur Grand Vizir.

Les Tunisiens aiment trop l’Islam pour lapider et crucifier ces 2 gibiers de potence. Savez-vous que Ghannouchi vit grâce aux grandes largesses de ce peuple miséreux qui vient d’octroyer à ses agents locaux du terrorisme crapuleux de caractère musulman (car oui, c’est au nom de l’Islam et non de Bouddha) la coquette somme de 750 milliards de D.T., soit 380 millions €, si je ne m’abuse. Cette somme et les royalties accordées à R.Ghannouchi, apostat invétéré, et ses sbires, des criminels avérés, sont la visible récompense de leur action terroriste en faveur de la réconciliation de la Tunisie avec la religion la plus universaliste, humaniste, pacifiste, tolérante, intégratrice, progressiste, prospectiviste, féministe, philosémite, spiritualiste, la religion du bonheur parfait et de l’amour qui transparaît sur les visages des femmes macchabées et ceux des hommes cachant les leurs derrière des postiches noires et grises. Car chez les musulmans intégristes, dites-vous bien que n’est musulman que celui qui fait don de sa vie à sa religion! Tuer pour Dieu et ne jamais compatir pour les victimes non-musulmanes, considérées comme un détail, une quantité négligeable. Aimer Dieu en Islam autorise et justifie qu’on ôte la vie à autrui, qu’on le « venge » s’il est caricaturé ou offensé. Qu’on le défende plus que ses enfants et sa patrie. Voilà pourquoi la Tunisie est à l’abandon, frappée de plein fouet par une épidémie de choléra, dont le bacille provient des ces montagnes d’ordures ménagères et d’animaux pétrifiés sous un soleil de plomb à la grande joie des mouches et des moucherons. Tant que l’honneur de Dieu est sauf, et les devoirs cultuels accomplis, nul n’est besoin de se préoccuper de la descente aux enfers du pays. Pourquoi les Tunisiens vont-ils se révolter contre l’octroi de sommes indues à des hommes à qui on ne peut que reprocher d’avoir agi pour imposer par la loi du feu et du sang la bonne parole divine ? L’insensé est signifiant dans la culture musulmane. Ainsi, l’illogisme s’impose à tous sous peine de commettre un sacrilège. Il y a toujours cette incohérence propre à la pensée illogique musulmane qui prévaut dans la décision incongrue d’attribuer une compensation financière aux bourreaux et jamais aux victimes (ce sont les femmes violées qu’on punit en terre saoudienne et non leurs tortionnaires…). A supposer que les bourreaux soient victimes d’une décision de justice arbitraire, leur préjudice doit être évalué sur la seule base réelle de leur manque à gagner. Qui peut dire que leur détention a impacté leur revenu ? Alors qu’aucun de ces bourreaux ne justifie d’activité salariée avérée avant leur emprisonnement ? Qui va dédommager les vraies victimes des djihadistes tunisiens ? Des questions qui resteront forcément sans réponses. On baigne dans l’absurde et l’irrationnel. Il y a tout lieu de penser que ce sont là les vrais « acquis » de la révolution du jasmin flétri. La logique s’inverse pour donner tout son sens à la bonne logique juridique musulmane qui consiste à combler de richesses matérielles les criminels qui agissent pour le compte d’Allah, voire des criminels tout court comme les violeurs, les assassins et châtier les victimes qui doivent dans certains cas subir la double peine: livrer son corps à la propriété définitive de violeur pour réparer son honneur. Ou ces femmes condamnées pour avoir réveillé le violeur qui sommeille dans le ventre fécond de la bête immonde musulmane. Les Tunisiens en intronisant la filiale locale de la Qaïda, vont pouvoir libérer en toute impunité leurs pulsions bestiales et meurtrières. Comme dans tous les pays où règne la loi de la terreur islamique, en l’occurrence la charia dont la Qaïda tunisienne veut faire le vrai trophée des Tunisiens en hommage au triomphe de la barbarie sur la civilisation.

Quitter la version mobile