La secte-État d’Ennahdha, tout droit sortie des hécatombes des musées des horreurs wahhabites, n’est qu’à l’entame de son processus de nahdhaouisation de la Tunisie. Il ne passe pas un jour sans que la scène tunisienne, qui ressemble à cet univers grandeur nature d’Apocalypse now sans qu’elle offre l’avant-goût du menu qu’elle concocte pour la Tunisie avec ses complices de la Troïka et cet opportuniste pathologique de K. Jendoubi propulsé président du bras électoral d Ennahdha. Inconnu du bataillon jusqu’au 14 janvier et devenu depuis un serviteur zélé nahdhaouiste. Avec cette organisation criminelle, félonne et terroriste, la Tunisie n’est pas au bout de son malheur de s’être laissée dépossédée naïvement des fruits de son combat victorieux pour la liberté, dignité et travail. Devenu depuis synonyme de corruption érigée en dogme religieux, inquisition, sectarisme, népotisme, fanatisme, antisémitisme, djihadisme, philopalestinisme, antipatriotisme, pénuries d’eau et de médicaments, spéculation, pénuries alimentaires, mortalité infantile, endoctrinement religieux de la petite enfance, détournements de fonds, octroi de privilèges exorbitants, gabegie, favoritisme, insécurité, arbitraire, chômage galopant, hyper inflation à 2 chiffres en attendant son passage imminent à 4 chiffres dès la mise en circulation des nouveaux billets de banque à l’effigie de R. Ghannouchi. Une économie tunisienne, et Ennahdha telle une ogresse insatiable s’engraisse à la déraison. Un pays qui souffre de la défaillance de l’État, où toutes les institutions sont en panne. Un pays qui part à la dérive, sale, crasseux, étouffant dans son vomi, asphyxié par les odeurs fétides et nauséabondes des montagnes d’ordures qui peuplent son paysage. Il est tel ce bateau ivre de Rimbaud où tout est déréglé. Sans capitaine, ni direction précise, ballotté dans un océan où soufflent les vents des hurlants, mais émettant des sons comparables à ceux des prédateurs dépeçant leurs proies. Mais contrairement à celui de Rimbaud marquant la rupture entre deux mondes, celui de la Tunisie, il finira englouti sous les houles grises et effrayantes. L’entrée que vient de servir Ennhadha tel un maître d’hôtel d’un genre particulier, soucieux surtout de son palais que de celui de ses clients, est le prélude d’un passage d’un monde des libertés au monde des ténèbres dans lequel échouera inexorablement le bateau ivre tunisien. En effet, près avoir organisé sa mise en banqueroute frauduleuse du pays et l’avoir livré aux rapaces Qatariens et aux faucons saoudiens, elle sera la maîtresse absolue du pays. N’ayant pas le sens de la stratégie au vu de son déficit politique criard, son incompétence pathologique, confondant la gestion des affaires d’un pays avec celle d’une association cultuelle, elle se borne à propager les rumeurs les plus insensées et invraisemblables, telle la création de 550 000 emplois sans aucune indication précise quant à la nature desdits emplois, et expliquer comment l’économie tunisienne peut être capable de créer autant d’emplois en l’espace de 3 ans et les moyens mis en œuvre pour y parvenir. Avec une économie à l’agonie, même pas en récession, elle se fait fort de créer le buzz. Plus le mensonge est gros plus il prend les allures de la vérité. Habile tacticienne, à défaut d’impulser un nouveau souffle au pays, et de muer les rêves en réalité, elle est plutôt dans un rôle de Jack l’éventreur tuant, massacrant, violant, vitriolant, créant une psychose de peur et de frayeur dans le pays. Fidèle à sa ligne de conduite terroriste, elle suscite émoi et inquiétudes dans les milieux financiers et économiques tunisiens et non politiques parce qu’ils brillent surtout soit par leur absence soit par leur silence de Cathédrale. Ainsi, elle organiser crapuleusement et irrationnellement avec l’aide de l’homme qui ne regrette rien, la girouette notoire Chedly Ayari la mise sous sa coupe mafieuse du pays nommé pour la circonstance de faire tourner la planche à billets, ce qu’avait refusé de faire son prédécesseur M. Nabli, afin d’augmenter artificiellement la masse monétaire source d’hyper inflation et de surendettements des ménages avec un risques inévitable d’explosion sociale. Transformant le dinar tunisien en monnaie de singe sans aucune valeur fiduciaire. On peut parfaitement imaginer le prix de la baguette de pain passé à 1000 DT. Une inflation à 1000% n’est absolument pas à exclure comme l’Allemagne sous la République de Weimar et l’Argentine 1975-1991 et bien d’autres exemples non moins significatifs sur la pression hyper inflationniste engendrée par la manipulation criminelle de la masse monétaire. Il est absolument indispensable que tant le F.M.I. que la Banque Mondiale émettent leur veto contre ce projet qui va provoquer un véritable Tsunami social, économique et financier en Tunisie nonobstant les dommages collatéraux sur les créanciers obligataires ou autres de la Tunisie. Outre l’immigration massive qui va déferler sur l’Europe. Les conséquences d’un tel projet aussi grave qu’irresponsable sont multiples et incommensurables. Profitant de l’apathie tunisienne et de la torpeur estivale et ramadhanesque, Ennahdha diabolique et machiavélique, s’active à mettre en place un système de vase communicant qui consiste à charger la mule tunisienne de dettes vertigineuses, et en contrepartie, elle encaisse tous les emprunts garantis de comme par hasard par ses protecteurs Qatariens et américains. Les dettes au passif de la Tunisie et les emprunts portés au crédit de l’organisation mafieuse d’Ennahdha. A charge pour la Tunisie de rembourser les dettes contractées en son nom par Ennahdha. Ce ne sera plus le RCD-État, ce sera Ennahdha la secte-État, maîtresse souveraine absolue du pays. Ennahdha ne fait plus mystère de ses intentions malveillantes et déloyales pour la Tunisie comme l’auto-octroi à ses militants-terroristes des compensations financières faramineuses, infondées, illégitimes, obséquieuses et véritable crime économique.
La politique monétaire d’Ennahdha
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Par Salem Ben Ammar
- Categories: Chroniques
- Tags: ennahdha
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